Lorsqu'on improvise avec un mode il faut repenser toute l'articulation autour des pôles principaux du mode. Et surtout il faut arriver à entendre la couleur du mode car chaque mode a sa couleur, sa personnalité, son univers…
Quand on veut improviser avec une gamme, on cherche dans quelle tonalité on se trouve, ce qui nous permet de choisir la gamme appropriée. Par exemple, en tonalité de Do majeur, on va utiliser (entre autres) la gamme de Do majeur, dont la tonique est Do.
Pour cela rien de plus simple: si vous êtes au sein d'une tonalité majeure, vous pouvez utiliser l'un des deux modes majeurs (mode Lydien et Mixolydien) pour improviser et si vous êtes au sein d'une tonalité mineure vous pouvez utiliser l'un des deux modes mineurs (mode Dorien et Phrygien).
Improvisateur définit une personne qui a le goût de l'improvisation, qui réalise quelque chose sans l'avoir préparé. Exemple : Ce comédien a un grand talent d'improvisateur, il ne prépare que très rarement un texte quand il est sur scène.
Pour improviser, on utilisera donc des gammes, mais pas seulement : à chaque nouvel accord qui est joué, on veillera à jouer des phrases qui contiennent le plus possible de notes de cet accord. Ces notes sonneront à coup sûr ! Pour chaque grille donc, on analysera : Les gammes de la grille.
La gamme est déterminée par les notes contenues dans les accords utilisés. Les accords sont créés en sautant une note sur deux de la gamme utilisée. Prenons tout de suite un exemple : Si j'utilise les accords Do, Fa, Sol, quelle est la gamme qui correspond ?
le principe d'improvisation en Jazz est le même que dans n'importe quel style de musique. On a une suite d'accord à respecter, une "grille harmonique". Chaque accord impose quelques notes qu'on ne pourra pas modifier, et pour les autres notes qui ne sont pas jouées, on est libre de les choisir.
Rien de très compliqué n'est-ce pas ? Eh bien figurez-vous que ces deux suites de notes que l'on vient d'obtenir (« Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do, Ré » et « Fa, Sol, La, Si, Do, Ré, Mi, Fa ») correspondent en fait à des modes de la gamme de Do Majeur.
Un mode c'est donc une gamme prise à partir d'une de ses notes. La gamme majeure ayant 7 notes on pourra donc créer 7 modes avec : un mode par note. Chacune des notes sera la tonique d'un mode. Et le premier mode est en fait la gamme telle qu'on la connait : on part de la première note.
La gamme majeure
C'est la gamme la plus importante. Elle est utilisée partout comme référence, pour le chiffrage des degrés par exemple.
Sur chaque accord, on utilisera la gamme pentatonique partant de la fondamentale de cet accord, en respectant bien entendu le caractère mineur ou majeur de l'accord et en assignant le même mode à la pentatonique choisie.
Il faut aussi savoir qu'un accord est composé de trois notes : la fondamentale, la première note, la tierce (deux tons au-dessus pour un accord mineur) et la quinte (un ton et demi au-dessus encore).
Exécution et création musicales spontanées, ni préparées ni notées.
Cette pratique est aussi appelée composition spontanée, improvisation non-idiomatique ou, souvent dans les pays de l'Europe de l'est, musique intuitive.
Il n'y a qu'1 demi-ton entre MI et FA. Il n'y a qu'1 demi-ton entre SI et DO. Le dièse monte le son d'1 demi-ton.
C'est très simple: il suffit d'empiler deux tierces successives à partir de chaque note. Commençons par la première: si on part du Do et que l'on compte un intervalle de tierce (soit trois notes), on tombe sur le Mi (Do, Ré, Mi). Maintenant, on va faire exactement la même chose mais en partant du Mi.
Application dans l'improvisation
On est en do majeur, et les trois accords de cette progression sont issus de la gamme de do majeur. La pentatonique qui fonctionnera le mieux associée à la gamme de do majeur est la penta de sol (Vème degré de do majeur). Ces notes passeront bien sur chacun des trois premiers accords.