Notre cerveau fonctionne comme une mémoire associative. Il suffit de lui fournir une partie d'un souvenir pour que le souvenir entier soit rappelé. Quelques colonnes activées suffisent pour que l'ensemble de l'EAG auquel elles appartiennent soit réactivé (c'est-à-dire le souvenir complet).
C'est un phénomène connu : la fatigue, les apnées du sommeil ou le manque chronique de sommeil peuvent entraîner une baisse de la concentration et des pertes de mémoire. le stress et la dépression, les événements traumatisants. certaines carences alimentaires, notamment en vitamine B1 ou B12.
Il y a diverses raisons pour lesquelles nous oublions ce que nous apprenons. L'une des raisons est que l'information n'est pas conservée dans notre mémoire. Une autre raison est qu'il est difficile de traiter de nouvelles informations et de les convertir en mémoire à long terme.
Mais pour que le cerveau efface les "bonnes informations", celles que vous ne souhaitez plus avoir en tête, il suffirait de ne penser dans la journée qu'aux choses réellement importantes pour vous, et mettre de côté les données parasites et inutiles, qui prennent de la place (pour rien) dans votre mémoire.
Pour réussir à oublier un souvenir, notre premier réflexe pourrait être de ne plus y porter attention. Or, une nouvelle étude suggère plutôt l'inverse : pour oublier quelque chose, il faudrait y repenser. L'oubli serait un processus actif qui demanderait un plus grand effort mental que la création du souvenir lui-même.
Pour se libérer de l'emprise d'un souvenir pénible, il faut accepter de bouger, en prenant des initiatives personnelles. Cela ne se fait pas du jour au lendemain. Passer à une vision plus positive de l'existence, c'est un travail sur soi qui nécessite quelques efforts. Les expériences négatives font partie de la vie.
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Les hypermnésiques décrivent leur mémoire comme fonctionnant par associations incontrôlables. Leur mémoire ne garde pas le souvenir de chaque élément de leur vie. Elle est aléatoire et peut parfois retenir des événements perçus comme insignifiants.
Les causes des oublis fréquents
Si l'attention peut être mise en cause, le tempérament d'une personne étourdie est une autre cause possible. Ce n'est pas tout : le stress des vies surchargées et trépidantes est souvent à la base de ces trous de mémoire.
Ce phénomène a un nom et est connu des professionnels de la santé : le brouillard mental ou le brain fog. La psychologue au centre Mieux-Être à Bathurst, Ève Arseneau, explique que le brouillard mental touche le fonctionnement du cerveau.
Les médicaments qui agissent sur le cerveau, comme les anxiolytiques, les antidépresseurs, mais aussi les somnifères. En modifiant la manière dont les neurones communiquent, ils perturbent la mémoire et la concentration. Le stress.
D'abord, l'oubli n'est pas un ennemi de la mémoire. C'est un phénomène non seulement banal mais aussi indispensable, qui lui permet de faire le tri dans la masse d'informations qui nous parviennent en continu et qui ne peuvent pas être toutes engrangées.
Une mémoire infaillible est classiquement considérée comme une preuve du bon fonctionnement intellectuel. Mais, loin des clichés, oublier certaines informations ne serait ni un signe de bêtise ni de perte de capacités.
Horloge. Le test de l'horloge est un test simple et rapide à utiliser pour dépister des troubles des fonctions cognitives tels que la praxie, l'attention, le langage, l'orientation dans le temps et l'espace, et les fonctions exécutives.
La logique et l'intelligence reposent en partie sur la mémoire, car il faut avoir acquis des connaissances pour résoudre des problèmes ou créer. Comme le disait Picasso, la peinture c'est comme le chinois, ça s'apprend.
R : La dépression n'est pas une maladie de la mémoire, comme la maladie d'Alzheimer, souvent considérée comme le prototype de ces maladies. Les troubles de l'humeur vont toutefois entraîner des troubles de la mémoire du fait des difficultés de concentration et du ralentissement idéomoteur.
L'hypermnésie est un syndrome caractérisé par une mémoire exceptionnelle. L'hypermnésie autobiographique ou hyperthymésie, rare, engendre la capacité de se souvenir très précisément et sans effort de chaque jour de sa vie à partir d'un moment spécifique de son enfance.
Le fait d'oublier était souvent considéré comme un échec du cerveau à retenir les données mais les spécialistes estiment que certaines parties du cerveau sont faites pour la perte de mémoire.
L'amnésie (ou « syndrome amnésique » dans le vocabulaire médical) est une perte partielle ou totale de la mémoire. Elle peut être permanente ou transitoire, partielle, normale ou pathologique. De l'oubli bénin aux pathologies neurodégénératives, il existe de nombreuses maladies entraînant une altération de la mémoire.
La théorie la plus répandue en psychologie, pour expliquer qu'on ait tant de mal à mémoriser les noms ou prénoms, c'est qu'ils n'ont aucun sens, qu'ils ne contiennent aucune information.
Donc, voici les bonnes raisons de revenir sur votre passé : Avoir une compréhension d'adulte face aux évènements vécus. Apprivoiser ce qui a été, pour vous, source de survie. Commencer à composer votre vie en tenant compte des blessures que vous avez subies.
Comprendre ce qui nous est arrivé, identifier nos blessures, donner la parole aux différentes parties de nous qui nous appellent à l'aide, nous permet d'accepter ce que nous avons vécu, de renoncer à avoir un passé meilleur, et à vivre enfin notre présent au présent.
La mémoire est différente selon les personnes, c'est une sorte de don séparé du reste. On peut dire que certains ont une meilleure mémoire que d'autres. Par exemple, certains ont une mémoire sensorielle et perçoivent parfaitement les sens. D'autres mémorisent davantage les dates, les mots.