Les émissions de CO2 dans l'atmosphère peuvent être d'origine naturelle ou d'origine anthropique, c'est-à-dire issues des activités humaines. La source anthropique est en forte croissance depuis quelques décennies. Une fois émis, le gaz est en partie absorbé par les puits de carbone naturels.
L'homme produit du CO2 par combustion de ces matières organiques dans les voitures, usines, maisons... Mais du CO2 est aussi produit naturellement par les différents organismes. Par exemple, en fermentant les microorganismes libèrent du CO2, que l'on peut retrouver sous forme de petites bulles de gaz dans le champagne.
Le gaz carbonique est naturellement produit par tous les organismes vivants, lors de la respiration des animaux et de la photosynthèse des végétaux. Ces sources naturelles de gaz carbonique existent depuis la nuit des temps et ne contribuent pas au changement climatique.
Le texte qu'il met en avant indique que le CO2 "ne représente que 0,04% de l'atmosphère", et que "l'activité humaine ne contribue que pour 5%".
Dioxyde de carbone
Le CO2 est produit naturellement par les animaux lors de la respiration et de la décomposition de la biomasse. Il pénètre également dans l'atmosphère par la combustion de combustibles fossiles et des réactions chimiques.
Il se compose de deux atomes d'oxygène et d'un atome de carbone.
Répartition sectorielle des émissions de CO2 dans le monde
En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
Les processus de combustion d'énergies fossiles constituent les principales sources de dioxyde de carbone anthropiques (produites par l'activité humaine). Le CO₂ agit comme un produit final inerte qui s'accumule dans l'atmosphère et qui échange en permanence avec la biosphère et l'océan.
Le stockage du CO
Une fois capté et acheminé, le CO2 doit être injecté et stocké dans le sous-sol. Les aquifères salins profonds ont été identifiés comme les seules structures géologiques présentant des capacités suffisantes de stockage massif du CO2.
le carbone et l'oxygène, qui proviennent du CO2 atmosphérique. Le carbone de la matière végétale provient de l'atmosphère : les plantes fixent le CO2 atmosphérique grâce à la photosynthèse, pour produire les composés organiques dont elles sont constituées ou qu'elles consomment pour assurer leur métabolisme.
L'effet physique est le suivant: les gaz dits «à effet de serre» agissent comme un toit en verre. Ils permettent à la lumière du soleil, formée de courtes ondes, de rayonner sans obstacle sur terre. La surface de la planète absorbe en partie ces rayons et les renvoie dans l'atmosphère sous forme de chaleur.
À des concentrations élevées, le dioxyde de carbone peut déplacer l'oxygène de l'air, privant ainsi le corps d'oxygène, ce qui peut causer une perte de conscience. Le dioxyde de carbone agit également comme un puissant dépresseur du système nerveux central.
Une partie du dioxyde de carbone s'est solubilisée dans l'eau et s'est retrouvée piégée sous forme de roches carbonatées comme le calcaire. L'atmosphère est alors devenue beaucoup moins dense, ne contenant plus beaucoup de vapeur d'eau mais restant riche en dioxyde de carbone et quasi dépourvue de dioxygène.
Les océans absorbent également le gaz carbonique…
L'océan constitue aussi une formidable pompe qui absorbe près de 30 % des émissions de dioxyde de carbone dues aux activités humaines. Il en contient 50 fois plus que l'atmosphère.
Le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre (GES) qui retient dans les basses couches atmosphériques une partie du rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre vers l'espace. En atteignant une concentration en CO 2 de 400 ppm, la température moyenne terrestre a gagné un degré en un siècle.
Le CO2 est séparé de l'hydrogène par absorption avec un solvant physique ou bien un solvant chimique selon le même procédé utilisé pour le captage postcombustion. L'hydrogène peut être utilisé pour produire de l'énergie (électricité et/ou chaleur) sans émission supplémentaire de CO2.
S'agissant des émissions par habitant, en 2020, les États-Unis sont en tête (14 tonnes équivalent CO2 ou tCO2e par tête), suivis par la Russie (13 tCO2e), la Chine (9,7 tCO2e), le Brésil et l'Indonésie (7,5 tCO2e), puis l'Union européenne à 27 (7,2 tCO2e).
En effet, une plante absorbe du carbone via la photosynthèse. Lorsqu'elle se décompose dans le sol, elle lui restitue son carbone sous forme de matière organique. Grâce à cette interaction plante-sol, le sol constitue un puissant puit de carbone.
Dans l'eau pure à 20 °C, le taux de gaz carbonique est de 0,51 mg/l. mais dans une eau naturelle, ce taux varie en fonction des minéraux, de la température et de la pression.
Le dioxyde de carbone n'est pas considéré comme un polluant atmosphérique, car il est naturellement présent dans l'air.
L'absorption chimique est la technique de captage postcombustion la plus connue. Elle consiste à extraire le CO2 des fumées grâce à un solvant chimique, le plus souvent des amines. Le dioxyde de carbone récupéré est comprimé, refroidi et liquéfié pour être emprisonné dans les couches profondes de la terre.
En 2021, on dépassait la barre des 35 milliards de tonnes de CO₂. Et, le plus fou, c'est qu'un seul pays est responsable d'un tiers de cette pollution : la Chine.
Le CO2 n'est donc pas dangereux en tant que tel, mais lorsque sa concentration dans l'atmosphère est élevée, il contribue au réchauffement de la planète au même titre que le méthane ou le protoxyde d'azote qui sont, eux aussi, des gaz à effet de serre (GES).
Loin derrière, les Pays-Bas sont responsables de 175 millions de tonnes d'émissions de GES en 2021, soit deux fois plus que la Grèce (80 Mt). Enfin, les Etats membres qui émettent le moins de gaz à effet de serre sont la Lettonie (10,9 Mt), Chypre (9,3 Mt) et Malte (2,4 Mt).