Tout inventer de A à Z est la chose à ne pas faire. Pour maîtriser l'art du mensonge rien de mieux que de s'accrocher à un détail réel. Déformez légèrement la réalité en procédant par omissions et imprécisions. Cela vous évitera d'inventer des histoires incohérentes.
Par conséquent, selon l'IEDRS, l'Institut européen pour le développement des relations sociales, "lorsqu'un droitier (et à l'inverse pour les gauchers) regarde à droite, cette personne est en train d'imaginer, de construire une image ou un dialogue et donc de mentir.
Regardez vos interlocuteurs dans les yeux.
Éviter le contact visuel est souvent perçu comme une preuve de malhonnêteté. Le contact est en effet un moyen très efficace de témoigner de votre sincérité. Vous pourrez également forger une connexion plus intime avec l'autre simplement en le regardant dans les yeux.
Les indicateurs fiables d'un mensonge
Lorsque le menteur s'exprime, son discours contient généralement plus d'hésitations, moins de mots, moins de détails contextuels, plus d'omissions. Ses réponses sont plus évasives, moins plausibles, moins structurées et manquent parfois de cohérences.
On nous apprend depuis tout petit que le mensonge est mauvais, qu'il faudra toujours préférer la vérité au mensonge, aussi blessante soit-elle. Il ne faut pas la modifier, ne pas prendre parti et ne pas la tirer à son avantage ou au désavantage d'autrui. Le mensonge c'est mal, la vérité c'est bien. Tout simplement.
Par exemple, au moment de dire “non”, tourner la tête vers la gauche serait un “vrai non” (dire “non” et penser “non”), à l'inverse, tourner la tête vers la droite serait un “faux non” (dire “non” mais penser “oui”, ce qui lui donnerait le statut d'un indicateur du mensonge).
Pinocchio est le symbole du mensonge. Le mensonge est une affirmation contraire à la vérité dans l'intention de tromper 1. C'est donc le fait de masquer ou de modifier la vérité volontairement.
Dans certains cas, comme c'est souvent le cas au début d'une relation, les mensonges peuvent servir à renforcer le lien et créer une proximité. Dans d'autres cas, on ment pour éviter les conflits ou les tensions, ou pour éviter de blesser quelqu'un.
Être victime d'un mensonge peut bloquer l'envie de mentir
Les résurgences d'une expérience subie. “On peut avoir été victime d'une situation mensongère ou en avoir été témoin et donc pour protéger les autres ou nous-mêmes, décider de dire la vérité tout le temps”, détaille ainsi Aurore Le Moing.
Mentir pour flatter ou pour éviter de blesser
Un faux compliment peut aider à former une amitié, éviter une maladresse, pousser une personne à se confier, et plus encore.
Les mythomanes sont généralement des personnes stressées et nerveuses. Ils ont tendance à avoir des tics comme cligner des yeux et/ou se toucher le visage. La mythomanie est un trouble névrotique lié à des facteurs de stress et à des troubles somatoformes.
La sophistication accrue du mensonge est intimement liée au développement de la capacité à se mettre à la place de l'autre. Nommée « théorie de l'esprit », cette aptitude permet de comprendre les croyances et les intentions des ses interlocuteurs.
Le mensonge est l'outil diabolique de ceux qui possèdent l'art de parler : en énonçant ce qu'il sait être faux, le menteur met le monde à l'envers, et soustrait au langage sa puissance métaphysique primordiale d'assurer le lien sémantique entre paroles et objets.
Le pire mensonge est de se mentir à soi-même.
John Graham, surnommé "Johnny le menteur" a gagné le concours annuel d'histoires mensongères, qui se tient dans une auberge de Santon Bridge, au coeur du Lake District, une région touristique du nord-ouest de l'Angleterre.
Cela ne veut certes pas dire qu'il faille déclarer la vérité en toute occasion, certes pas : « cacher la vérité n'est pas mentir » ; un homme qui avait le souvenir des persécutions savait qu'il est de nombreuses situations où dire le vrai revient à trahir autrui et commettre un crime.
Quelques conseils pour parvenir à lire dans les yeux d'une personne : il faut bien analyser les expressions du regard, les sourcils, les plis de la peau autour des yeux, la dilatation des pupilles et observer si les yeux regardent tout droit, dans le coin ou s'ils fuient le regard.
Même une fois nos paupières closes, les neurones de la rétine qui transportent l'information visuelle au cerveau gardent une activité spontanée de base. Il est donc possible de voir apparaître des formes lumineuses, blanches ou colorées appelées phosphènes.
« Le regard amoureux est un regard qui cherche et qui s'offre tout à la fois. Il y a alternance de ces deux positions. Peut-être que, lorsque l'on est amoureux, on ne regarde pas l'autre mais une lumière en lui. La pupille ne fait pas le point sur la pupille de l'autre, mais sur quelque chose au-delà.
Se mentir à soi-même, c'est donc affirmer ou nier à mon propos quelque chose que je sais être inexact. C'est vouloir me masquer la vérité en toute connaissance de cause puisque la conscience implique un savoir. On peut dégager là un sens moral : je refuse de m'avouer la vérité, de la reconnaître.
Mentir à quelqu'un, même prétendument pour son bien, revient donc à saper ce fondement sans même savoir quelles seront les conséquences effectives de ce mensonge. Pour Kant, il ne faut donc jamais mentir.
On peut donc mentir en ne disant rien. Mais on peut aussi mentir en disant la vérité. Ce sera le cas si on la dit, mais en en cachant une partie, laquelle serait essentielle pour que notre interlocuteur comprenne pleinement ce que j'ai dévoilé. On peut même mentir en disant toute la vérité.