Les signes de féminisation : Eviter la barre oblique / ou la parenthèse, en grammaire ce sont des signes d'exclusion: acteur/trice (trice ne veut rien dire), un(e) représentant(e), ça met le féminin entre parenthèses, ce qui n'est guère flatteur...
L'écriture inclusive ou égalitaire est une manière d'utiliser le féminin et le masculin dans un texte, afin qu'aucun des deux sexes ne se sente exclu ou sous-représenté. Ceci vaut surtout pour les femmes qui disparaissent sous la fameuse règle de grammaire : "le masculin l'emporte sur le féminin".
Le féminin et le masculin des noms
On reconnaît que le nom est mis au féminin par son article devant le nom (ex : un élève, une élève). Un nom masculin porte un article au singulier comme un, le, l', ce, cet, ton, mon et son. Au féminin, ces articles deviennent une, la, l', cette, ta, ma et sa.
En français, on marque généralement le féminin par « e » à la fin du mot. On doit mettre la lettre « e » à la fin du mot (adjectif) mais on ne l'entend pas lorsqu'on parle (à l'oral).
Masculin : il Féminin : elle Neutre : ul, ol Inclusif : iel ou ille Exemple : Iel est allé·e se trouver du travail. iels ou illes Exemple : Illes font de l'exercice régulièrement.
L'utilisation du point milieu en composant le mot comme suit : racine du mot + suffixe masculin + point milieu + suffixe féminin. On ajoutera un point milieu supplémentaire suivi d'un « s », si l'on veut indiquer le pluriel. Quelques exemples : acteur·rice·s, ingénieur·e·s, ceux·elles, sénior·e·s.
La plupart des noms féminins se terminant par le son « é » s'écrivent -ée. Par contre, la plupart des noms féminins se terminant par -té ou -tié s'écrivent sans e sauf ceux qui indiquent une quantité ou un contenu. Certains noms masculins se terminant par le son « é » s'écrivent -ée (le lycée, le pygmée, le scarabée).
Le bélier est le mâle, la brebis, la femelle et l'agneau, le petit.
Règle n°1: Mentionner par ordre alphabétique les termes au féminin et au masculin. Quant à l'accord, il se fait avec le sujet le plus proche du verbe. Voici un exemple: Les hommes et les femmes sont belles.
Cela passe notamment par la féminisation de tous les titres, fonctions ou métiers : « la directrice », « la ministre », « l'auteure »… Entamée dès la fin des années 1990, cette évolution reflète celle de la société actuelle, tout en renouant paradoxalement avec des conventions remontant au Moyen Âge.
Il suffit généralement de retirer le titre de civilité (Monsieur, Madame, etc.) des formules de salutation traditionnelles pour les rendre inclusives. Veuillez agréer, Monsieur, mes meilleures salutations.
Les mots sont féminins, on parle des noms, s'ils se terminent par “ion” ou “ure” ou avec le son “oi”, “oie”, “oix”. Ils sont féminins aussi s'ils se terminent par “ette”, par “ille”, par “esse” ou encore par “té”. Tout ça, ce sont des mots féminins.
Exemples d'utilisation
Pour ne pas mégenrer une personne : « Iel est vraiment professionnel·le avec les client·es » en inclusif. « Iel est vraiment professionnel·le·x avec les client·e·xs » en non binaire. « Iel est vraiment professionnellx avec les clientxs » en neutre.
La rédaction non binaire est une pratique d'écriture qui prend en considération la non-binarité de genre, c'est-à-dire que leur identité sexuelle ne correspond pas au sexe féminin ou masculin. Cette pratique utilise l'emploi des mots tels que iel, ille, frœur…, en complément de la formulation neutre.
Une velle est le petit non sevré de la vache de sexe féminin. Généralement, le terme est peu employé et il est plus courant que le genre du veau soit désigné sous le terme générique de veau femelle. Exemple : Je n'ai que des velles cette année.
(La femelle est la cane, le jeune le caneton ou, dans les espèces sauvages, le halbran.)
L'outil est simple : Les mots féminins en –é désignant une chose qui ne peut pas être touchée, hors notions de temps et de périodes cycliques, ne prennent pas de « e ». On met un « e » lorsque l'objet désigné pourrait être touché (dont les contenus) ainsi que pour des notions de temps ou de périodes cycliques.
Une règle simple pour savoir si on doit mettre é ou er à la fin d'un verbe est de le remplacer par le verbe "vendre" dans la phrase. Si l'on dit "vendu", il faut mettre é, sinon il faut mettre "er".
On forme le féminin des noms dont le masculin se termine en ‑f par l'ajout d'un e muet. Cet ajout s'accompagne d'un changement de la consonne : f, consonne sourde, devient v, consonne sonore correspondante.
Bonjour à toutes et à tous : formule de salutation inclusive (masculin et féminin) Bonjour à tous : formule de salutation genrée (masculin) Bonjour à toutes : formule de salutation genrée (féminin)
Parfois, les mots épicènes et noms collectifs n'existent pas et il est difficile de modifier la phrase sans compromettre sa clarté. Dans ce cas, le choix vous revient d'opter pour le point médian ou d'écrire les formes masculine et féminine.
Contraction de « il » et « elle », le pronom « iel » est utilisé par les personnes non binaires qui ne se reconnaissent ni dans le masculin, ni dans le féminin.