Quand un élève vous voit le bras levé, il le lève à son tour, puis tous les autres… Le silence se fait assez rapidement, sans parler, juste en veillant à bien avoir l'attention de vos élèves avant de reprendre.
Vous pouvez faire une pause d'une minute ou baisser le volume de votre voix. Vos yeux et votre voix doivent transmettre ce message de « Arrêtez ça ». Une autre solution consiste à bouger dans la classe, à se diriger vers ces élèves bavards et à rester là pendant quelques minutes.
Faites un geste spécial permettant de demander le silence.
Lever la main en l'air par exemple et tous les enfants le feront. Technique très connue mais qui a fait ses preuves même si des enfants ne percutent pas ou continuent de parler, une fois de plus par habitude.
L'isolement de l'élève peut être bénéfique pour lui comme pour la classe, il permettra à l'élève agité de se recentrer et d'être plus attentif, les autres ne seront plus son centre d'intérêt.
Crier plus fort que son enfant pour le faire taire. Voire, la fessée (que nous vous déconseillons ICI). D'autres préféreront céder à ce qu'ils interpréteront comme un caprice en donnant à l'enfant ce qu'il réclame, ou ignorer la situation, pensant qu'il finira par se calmer tout seul.
Donc, le premier rôle de l'enseignant est d'écouter et de respecter les contributions individuelles de ses élèves. Il valorise la prise de parole qui cherche à comprendre. Il ne cherche pas à dire, mais à faire dire. Le premier réflexe doit être d'inclure les étudiants dans les discussions et les échanges sur un sujet.
Garder le silence en revient à s'isoler intérieurement, prendre le temps de la réflexion, et permettre à l'autre soit d'en faire de même soit de s'inquiéter de ce sur quoi vous êtes en train de réfléchir. Il ne doit donc pas accéder à votre ressenti. Ni dans vos expressions, ni dans vos réactions.
Pourquoi il est important de faire le silence en classe ?
Cela permet de renforcer l'attention des participants et de donner du poids à ce qu'on va dire. Le silence est enfin une façon de répondre à des interventions inopportunes des participants.
Par exemple, permettre aux élèves de choisir son type d'affectation ou les problèmes sur lesquels travailler peut leur donner un sentiment de contrôle, qui peut les motiver à faire mieux.
Par ailleurs, Comment punir un élève indiscipliné ? -L'élève doit répondre, par écrit, à 3 questions simples, à établir en fonction du contexte de l'erreur commise, par exemple : « Pourquoi je n'ai pas fait mes devoirs ? », « Pourquoi je dois les faire ? » et « Quelles décisions je vais prendre pour toujours réussir à ...
Je donne, comme punition de base (pour bavardage ou travail non fait), un verbe à conjuguer à toutes les personnes, tous les temps de tous les modes (donc 20 temps). C'est une punition très facile à vérifier (pour voir si c'est complet), qui demande environ 20 min (entre 15 et 25 min), de travail à l'élève.
Constantes : Il va falloir intervenir de manière constante, donc assurez-vous que c'est une règle qui est vraiment importante pour vous. Concrètes : L'élève doit savoir exactement quoi faire. Soyez précis et utilisez autant que possible la forme positive : “Je dois marcher” plutôt que “Je ne dois pas courir ».
C'est un équilibre à trouver pour le leader afin de construire la puissance de l'équipe et la puissance de sa propre autorité. Trop de permission donne lieu à l'anarchie, trop peu de permission peut conduire les collaborateurs à prendre peu d'initiatives par exemple.
La base pour poser son autorité c'est le calme tout en gardant une fermeté. Plus facile qu'à faire. La clef est de réussir à faire baisser son intensité émotionnelle. Vous pouvez y arriver en faisant des exercices de respirations (issus du yoga ou de la sophrologie) ou pratiquer la méditation.