Ensuite un bon psy (psychologue ou psychiatre) ne doit pas acquiescer à tout ce que vous dites. Il doit explorer, reformuler, recontextualiser. En effet, son rôle est aussi de vous aider à prendre de la distance sur les choses que vous vivez.
Qu'il demeure indifférent devant quelqu'un qui vient de rompre ou de perdre un parent, c'est cela qui signale le mauvais psy ». « Un psy soigne d'abord avec ce qu'il est, avec son désir de guérir, insiste Pierre André, psychothérapeute.
« Un psy, quelle que soit sa pratique, doit respecter un code de déontologie, ajoute-t-il. Il a des devoirs envers son patient. » Citons entre autres celui de réserve, le secret professionnel ou l'interdiction d'avoir des relations sexuelles avec ce dernier.
Un bon thérapeute, c'est celui qui sait écouter, pas celui qui sait parler. Ceux qui vous expliquent comment faire pour se sentir mieux, pour devenir autonome, sont en réalité ceux qui vont créer une dépendance vis-à-vis d'eux. C'est paradoxal, mais cela génère des liens interminables.
Vous devez sentir soit: une amélioration sur le problème qui vous a amené à consulter. une amélioration sur un autre domaine de votre vie: en effet, ce n'est pas parce que vous apportez un problème que c'est par là qu'il faut commencer! Un bon psychiatre ne répond pas à une demande, il cherche à soigner.
Tout dépend de la méthode de travail mais en général 01 heure. Il peut y avoir des séance de 30 minutes, d'autres d'01h30. Souvent les rendez-vous ont lieu une fois par semaine mais il peut aussi y avoir des séances tous les quinze jours ou deux séances par semaine parfois trois.
Les limites éthiques
L'assistant psychosocial ne peut pas entretenir de relations amoureuses et sexuelles avec une personne qui le consulte pendant tout le processus de prise en charge et durant une période minimale d'un an après la fin du suivi.
Le silence place le patient face à lui-même. Il induit également une mise à distance, une neutralité nécessaire au travail : le psy n'est pas un ami, il ne donne ni explications ni conseils. Il écoute, et rebondit d'un mot ou d'une phrase. Moins il parle, plus ce qu'il dit est important.
Tu as une écoute formidable et tu m'as permis de voir les choses différemment, de prendre du recul et de remettre en perspective. Je me sens mieux outillé pour faire face à mes pensées négatives. Je commence à me valoriser et prendre conscience de ce que je fais de bien. Il me fera plaisir de revenir te voir au besoin.
Parler avec son psy, c'est réussir à parler de soi
La parole est à vous lors d'une consultation chez le psy. L'objectif est de vous libérer de vos problèmes, de vos questionnements et de vos doutes. La neutralité du cadre vous permet de verbaliser, et exprimer tout ce que vous souhaitez, sans aucune peur de jugement.
Selon lui, c'est même une bonne part de la technique psychanalytique. Pourquoi, de manière générale, prenons-nous des notes? Pour se souvenir, pour mémoriser, et pour ce faire nous discriminons ce qui est entendu afin de retenir ce qui nous semble être le plus important.
Un bon moment pour s'arrêter, c'est quand on a l'impression d'avoir fait un tour.» L'éventualité de cette séparation se discute plusieurs mois à l'avance. Elle doit avoir le temps de mûrir, d'être évaluée par les deux parties, jusqu'à paraître acceptable. C'est un processus qui, parfois, peut s'étaler sur des années.
Il est préférable d'offrir un cadeau d'une faible valeur pécuniaire, comme les biscuits, les chocolats et autres cadeaux faits à la main par le patient. Il ne faut pas que le psy ait la sensation d'être rémunéré une seconde fois.
En principe, dans sa formation, le thérapeute a eu l'occasion d'éprouver lui-même l'amour de transfert et de réaliser qu'en aimant son psy il se trompait sur la personne. Cependant, les psys sont des êtres humains et éprouvent des sentiments divers pour leurs patients.
Mais quand on se doit de changer de psy en cours de thérapie, il faut le faire de la bonne façon, appeler votre thérapeute ou son secrétariat et dites-lui que vous avez trouver un autre psy. Cela évitera à votre thérapeute de se faire du soucis pour vous.
Une cure fait donc mal parce qu'elle remet en contact avec le plus vif de l'existence assourdi depuis des années, mais surtout parce qu'elle le crée. Elle est donc un travail (qui fait mal par le temps, l'argent, le calme plat ou les tempêtes du voyage) mais surtout un travail douloureux comme celui de toute création.
Les blancs lors d'une conversation sont également une excellente occasion de réfléchir sur votre thérapie : parlez de ce que vous aimez (ou n'aimez pas) lors des séances. Reconnaissez les progrès que vous avez accomplis. Discutez d'expériences passées que vous voudriez approfondir un peu plus.
Les psychologues sont formés dans plusieurs différents types de psychothérapies, mais celle qui a été prouvée et confirmée pour aider efficacement les personnes souffrant de dépression, d'anxiété, de stress, des problèmes d'adaptation, etc. est la thérapie cognitivo-comportementale (TCC).
Le psychologue a un devoir de probité dans toutes ses relations professionnelles. Ce devoir fonde l'observance des règles déontologiques et son effort continu pour affiner ses interventions, préciser ses méthodes et définir ses buts.
Le psychologue respecte le patient et l'accepte tel qu'il est, sans jugement, ni commentaire ou critique. Le psychologue ne juge pas le patient selon des critères moraux, sociaux, ethniques ou religieux. Le psychologue préserve la vie privée des patients en garantissant le respect du secret professionnel.
Il peut être levé dans trois cas : sévices ou privations sur mineur ou personne vulnérable ; violences sexuelles (si la victime autorise la levée du secret) ; et lorsqu'un individu « détenant une arme à feu ou ayant manifesté l'intention d'en acquérir une » présente « un caractère dangereux pour lui-même ou pour autrui ...
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
Il existe plusieurs sortes de thérapies brèves : l'hypnose ericksonienne, la programmation neurolinguistique (PNL), les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), les thérapies corporelles, la TOS (théorie orientée solution), ainsi que l'EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing).
La première séance consiste à cerner ce qui vous amène. Ainsi, le psychologue vous posera diverses questions afin de comprendre vos difficultés, mais aussi l'état global de votre situation actuelle (sur le plan professionnel, familial, relationnel…) et d'avoir une première idée de votre histoire de vie.