On peut également décrire la toxicomanie et la dépendance comme suit : état de besoin intense. perte de contrôle à l'égard de la consommation ou de sa fréquence. compulsion.
Le toxicomane va se débrouiller pour trouver le désir et le plaisir dans un objet qui reste totalement contrôlable et à sa merci : ainsi croit-il qu'il n'en dépendra pas puisqu'il le contrôle : l'objet inerte, non désirant, sera la drogue. Le toxicomane se pense donc auto-suffisant avec son produit.
Concentration et mémoire
C'est le cas du cannabis et de l'ecstasy. En effet, la molécule de THC (tétra-hydro-cannabinol) contenue dans le cannabis diminue considérablement les performances de mémorisation et de concentration d'une personne.
Une autre drogue, la phencyclidine (PCP), appelée « angel dust » ou « poudre d'ange », puissante substance hallucinogène, a aussi la réputation de conduire à des actes auto ou hétéro-agressifs qui peuvent être d'une extrême violence.
Sur le plan neuro-psychiatrique, la cocaïne est bien plus forte que les opiacés. Elle entraîne une altération de l'humeur et de la relation aux autres avec des comportements psychiatriques et sociaux impossibles à gérer. Elle rend les personnes paranoïaques et agressives.
Le sentiment d'euphorie produit par l'héroïne peut être accompagné de rougeurs de la peau et de démangeaisons, ainsi que d'une bouche sèche, d'yeux larmoyants et d'une rhinorrhée. Les héroïnomanes ont souvent la peau sèche, facilement irritée et prurigineuse.
La prise de MDMA peut avoir pour effet notamment d'entraîner une crispation de votre mâchoire qui peut faire apparaître ce qui ressemble à des boules et éventuellement déformer légèrement votre bouche.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Les signes classiques du syndrome de manque aux opiacés sont : – Psychiques : insomnie, angoisse, signes dépressifs, agitation excitation, craving ou « faim de drogue » (envie irrépressible), fatigue. – Digestifs : nausées/vomissements, constipation, diarrhée, crampes d'estomac, anorexie.
Les signes de manque apparaissent le plus souvent dès l'arrêt, leur intensité est maximale pendant les trois premiers jours, ils diminuent ensuite pendant trois semaines en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines en fonction de l'importance de votre dépendance.
La consommation de MDMA est souvent associée un effort physique prolongé comme la danse dans les milieux festifs. C'est pourquoi il est très important de bien penser à s'hydrater régulièrement en buvant de l'eau et en gardant une bouteille avec soi, même si la sensation de soif n'est pas présente.
Une odeur de pin résineux est classique dans le cannabis CBD. C'est par exemple le cas de variétés comme la Remedy ou la Lemon skunk. Elle est principalement due à un terpène appelé pinène, que l'on retrouve notamment dans le sapin, la sauge ou le romarin.
Habituellement, ils sont censés envoyer un message de faim au cerveau quand l'organisme est en manque. Autrement dit, ce sont ces cellules nerveuses qui contrôlent notre appétit. Mais avec le cannabis, les neurones POMC sont troublés. Avec la marijuana, ils envoient un message de faim, même quand l'organisme est repu.
La désomorphine ou drogue "crocodile" : ce produit de synthèse qui abîme la peau. La drogue "crocodile" (ou "krokodil") est considérée comme "la drogue la plus dangereuse au monde" : elle réduit l'espérance de vie de ses consommateurs à trois ans.
Les effets recherchés lors de la consommation d'une drogue ou d'un médicament psychotrope varient en fonction de chacun, mais sont notamment d'ordre anxiolytique (euphorie, bien-être, apaisement…), stimulant (toute-puissance, disparition de la fatigue, indifférence à la douleur…), ou encore hallucinatoires ( ...
La prise en charge médicale peut se faire soit à l'initiative de la personne toxicomane elle-même, soit à la suite d'un signalement. Un(e) toxicomane peut bénéficier d'une cure de désintoxication. La justice peut également prononcer une injonction thérapeutique.
Lorsque la consommation devient régulière et accrue, cela peut mener à des troubles dépressifs, des troubles pulmonaires et rénaux ainsi que de la paranoïa. Éventuellement, il y a des risques d'idées noires et même suicidaires (6).
Le "sniff" : La drogue sous forme de poudre est aspirée par le nez à l'aide d'une paille. Ce mode de consommation entraîne fréquemment des irritations des muqueuses nasales, parfois des nécroses des paroies nasales ainsi que des problèmes pulmonaires.
Le classement final (méfaits cumulés) est : 1) alcool ; 2) héroïne et 3) cocaïne crack. Le tabac se trouve à la sixième place, le cannabis à la huitième.
Quand il est consommé de manière récréative, en particulier avec de l'alcool ou d'autres drogues, il peut être extrêmement dangereux. Le GHB est un dépresseur du système nerveux central, c'est-à-dire qu'il a un effet sédatif et qu'il ralentit la respiration et le rythme cardiaque.