L'anxiété généralisée ou trouble anxieux généralisé
Elle est en état de vigilance extrême vis-à-vis de son entourage et de son environnement ; différents symptômes physiques (maux de tête, douleurs musculaires, fatigue, insomnies, sueurs, palpitations...).
Les symptômes physiques sont variés et nombreux : troubles du sommeil, douleurs musculaires, palpitations, tremblements, mains moites, vertiges, frissons, maux de tête ou maux de ventre, diarrhée ou constipation, sensation de serrement au niveau de la poitrine, impression d'étouffer, nœud à l'estomac ou à la gorge, ...
Parmi elles, on retrouve les troubles cardiaques, les troubles pulmonaires (comme l'asthme) ou encore les troubles hormonaux ou endocriniens (maladies de la thyroïde). Sachez que la fièvre et l'anémie sont aussi à même d'engendrer de l'anxiété.
La rumination et les pensées négatives sont parmi les pires symptômes. Souvent, les personnes anxieuses sont constamment bombardées par des pensées négatives qu'elles ont du mal à contrôler. Ces pensées ne sont pas basées sur la raison, mais paraissent bien réelles quand même.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Le clonazépam (Rivotril)*, l'alprazolam (Xanax) et le lorazépam (Ativan) sont les benzodiazépines les plus prescrites pour le traitement de l'anxiété, mais les médecins prescrivent également le bromazépam (Lectopam), l'oxazépam (Serax), le chlordiazépoxide (connu autrefois sous le nom de Librium), le clorazépate ( ...
Pratiquez régulièrement une activité physique modérée (au moins 30 minutes, trois à cinq fois par semaine). L'exercice diminue la sensibilité anxieuse et le stress, surtout en plein air (cyclisme, marche).
"Ce stress qui persiste et rend votre vie impossible"
Quand l'angoisse persiste et va en grandissant, quand elle ne laisse plus de répit, quand un phénomène d'anxiété s'installe sans raison apparente, qu'il commence à vous gâcher la vie, cela devient un "Trouble Anxieux Généralisé", un TAG.
Comme pour tous les troubles anxieux, la prise en charge du TAG repose sur deux types de moyens thérapeutiques : les traitements psychothérapiques (thérapies cognitives ou comportementales, les thérapies « self help », la psychothérapie analytique), les traitements médicamenteux (pharmacologiques).
L'anxiété généralisée constitue le trouble anxieux le plus courant. Elle touche entre 5 % et 8 % de la population. Les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes, surtout après 40 ans. À partir de cet âge, une femme sur dix est concernée.
Certains antidépresseurs (escitalopram, paroxétine, venlafaxine) ont une AMM dans le traitement du TAG évoluant depuis au moins 6 mois. Ils constituent désormais le traitement médicamenteux de 1re intention du TAG.
Lorsqu'ils sont consommés de manière prolongée, les benzodiazépines peuvent avoir des effets indésirables voire dangereux pour la santé. Entre autres effets secondaires, on peut noter des troubles de la mémoire et de la concentration, de la somnolence, ou encore une dépendance psychique et physique.
Ce médicament est un anxiolytique (tranquillisant) de la famille des benzodiazépines. Il est utilisé dans le traitement de l'anxiété lorsque celle-ci s'accompagne de troubles gênants (anxiété généralisée, crise d'angoisse...) et dans le cadre d'un sevrage alcoolique.
Comment les spécialistes soignent l'anxiété
Dans la plupart des cas, la prise de médicaments constitue un traitement efficace. Après avoir identifié le type d'anxiété dont vous souffrez, vous pouvez, avec l'aide d'un psychiatre, envisager un traitement pour gérer les symptômes.
Ainsi les personnalités anxieuses sont dans l'anticipation constante : « que va-t-il se passer ensuite ? ». Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est probable ou du moins plausible et s'entourent alors d'un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé.
Posez votre main sur votre cœur, sous le nombril, ou sur n'importe quelle autre partie du corps où vous ressentez l'inquiétude. C'est une façon d'apporter un signal de bienveillance au cerveau. Le toucher est également un sens qui aide à réduire la rumination mentale et les pensées négatives.
D'où vient ce désordre psychique favorisant l'anxiété ? Cela peut être héréditaire ou environnemental, mais on cite également l'anxiété post-traumatique (accident, attentat, décès d'un proche, choc psychologique).
La pantophobie, ou « peur de tout » est souvent associée à un état dépressif. Cette phobie, qui touche plutôt les hommes, est liée à un manque de confiance en soi et peut trouver sa source dans un traumatisme soudain et violent (deuil, accident).
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.