Je soussigné(e) [prénom et nom], né(e) le [date de naissance] à [lieu de naissance], domicilié(e) à [lieu de domicile], déclare par la présente exprimer les directives anticipées auxquelles l'équipe médicale devra se conformer si mon état de santé ne me permet plus d'exprimer ma volonté.
Toute personne majeure peut, si elle le souhaite, faire une déclaration écrite appelée directives anticipées pour préciser ses souhaits concernant sa fin de vie. Ce document aidera les médecins, le moment venu, à prendre leurs décisions sur les soins à donner, si la personne ne peut plus exprimer ses volontés.
Je soussigné(e), [Titre, Nom, Prénom] demeurant [adresse], né(e) le [date] à [ville], atteint d'une affection de longue durée incurable, déclare ne pas vouloir bénéficier d'un acharnement thérapeutique, ni d'une réanimation ou d'une assistance matérielle pour me maintenir en vie.
Connectez-vous à votre compte et recevez une alerte par email dès que l'information de la page « Modèle de directives anticipées (élaboration, modification, annulation) (Modèle de lettre) » est mise à jour.
Cette liste de souhaits peut être glissée dans votre livret de famille et transmise à une ou deux personnes de confiance. Vous pouvez la rédiger seul-e ou avec l'aide d'un professionnel (juriste, conseiller funéraire, notaire…) ou de l'un de vos proches.
Préciser ses dernières volontés
Exprimez clairement, et par écrit, si vous souhaitez faire don de vos organes et/ou de votre corps. Prenez une carte de donneur si vous le souhaitez. Indiquez par écrit l'organisation des obsèques et conservez ce document avec vos papiers (par exemple le livret de famille).
Qui peut rédiger des directives anticipées ? Toute personne majeure peut, si elle le souhaite, rédiger des directives anticipées. Si elle bénéficie d'un régime de protection légale (tutelle ou curatelle), elle doit demander l'autorisation du juge ou, le cas échéant, du conseil de famille.
Elle consiste à endormir profondément une personne atteinte d'une maladie grave et incurable pour soulager ou prévenir une souffrance réfractaire. Elle est associée à une analgésie et à l'arrêt des traitements de maintien en vie.
Les directives anticipées doivent être rédigées par chaque personne en capacité d'exprimer une volonté dite libre et éclairée. Il n'est pas nécessaire d'être malade ou âgé. La rédaction peut être faite par avance, afin d'exprimer par anticipation les volontés entourant les conditions de fin de vie.
La décision finale appartient au médecin qui doit la motiver et l'inscrire dans le dossier médical du patient.
L'obstination déraisonnable (anciennement appelée acharnement thérapeutique) est le fait de pratiquer ou d'entreprendre des actes ou des traitements alors qu'ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie.
Que vous soyez en bonne santé, atteint d'une maladie grave ou non, ou à la fin de votre vie, les directives anticipées permettent de faire connaître au médecin vos volontés : sur la mise en route, le refus ou l'arrêt d'une réanimation, d'autres traitements ou d'actes médicaux, et sur vos attentes.
- La décision de limitation ou d'arrêt de traitement est prise par le médecin en charge du patient à l'issue de la procédure collégiale.
La « fin de vie » désigne les derniers moments de vie d'une personne arrivant en phase avancée ou terminale d'une affection/ maladie grave et incurable.
Cette partie explique les principaux droits du patient en fin de vie : le droit de désigner une personne de confiance, d'exprimer des directives anticipées, de voir sa souffrance soulagée, d'être informé et d'accéder à son dossier médical, de refuser les soins et toute obstination déraisonnable, de donner son corps en ...
La personne pleure. Elle veut parfois exprimer cette tristesse seule et parfois être accompagnée dans l'expression de cette grande peine. Les personnes en fin de vie expriment souvent qu'elles auraient voulu que cette vie se poursuive encore longtemps et comment il est difficile de laisser ceux qu'on aime.
En s'approchant de la mort, une personne peut dormir davantage, être somnolente ou être difficile à réveiller. Elle peut tomber endormie même en parlant. Elle peut aussi perdre lentement conscience au cours des jours ou des heures qui précèdent sa mort.
L'affaiblissement extrême du corps en fin de vie
Ce ralentissement du corps et des capacités physiques peut également se traduire par un affaiblissement extrême de votre proche. Celui-ci peut avoir de plus en plus besoin de dormir, jusqu'à ne se réveiller plus que quelques heures par jour.
« Lorsque la personne est hors d'état d'exprimer sa volonté, aucune intervention ou investigation ne peut être réalisée, sauf urgence ou impossibilité, sans que la personne de confiance prévue à l'article L. 1111-6, ou la famille, ou à défaut, un de ses proches ait été consulté. » (article L.
La personne de confiance peut assurer les missions suivantes : Vous accompagner dans vos démarches et vous assister lors de vos rendez-vous médicaux. Être consultée par les médecins pour rendre compte de vos volontés si vous n'êtes pas en mesure d'être vous-même consulté.
La désignation de la personne de confiance s'effectue par écrit, sur papier libre ou dans le cadre de la rédaction de directives anticipées. Le document doit préciser les coordonnées de la personne de confiance. Dans tous les cas, la personne de confiance désignée doit apposer sa signature sur le document la désignant.
Il s'agit du concessionnaire lui-même, de son conjoint, de ses ascendants et descendants ainsi que de leurs conjoints, de ses alliés, de ses enfants adoptifs, voire d'une personne étrangère à la famille avec laquelle le concessionnaire était uni par des liens d'affection et de reconnaissance.
Anticiper son décès… jusqu'à ses obsèques
Pour ce faire, il faut souscrire un contrat obsèques en prestations. Ce dernier permet de définir les modalités de son enterrement. Par exemple : inhumation ou crémation, choix du cercueil, du lieu de cérémonie, des fleurs, de la musique…
Les héritiers doivent payer les frais d'obsèques, peu importe l'existence ou l'absence de liens affectifs. Les frais d'obsèques peuvent être déduits de la succession dans la limite de 1 500 €.