Le principe du réglage de voile est simple: du près au travers, l'écoulement de l'air doit être le plus laminaire possible. Dans les faits: Pas de plis dans les voiles, pas de tensions excessives. Un creux situé légèrement en arrière du tiers de la voile.
Le vrillage
Vriller une voile c'est former une sorte de « S » sur la chute de la voile. Cela a pour action d'évacuer l'air en haut de la voile. Et cela peut nous aider, car plus on monte en altitude et plus il y a de vent.
Dans le vent léger, réglez d'abord le vrillage de grand-voile à l'aide de l'écoute. Pour les grand-voiles semi-lattées, bordez l'écoute de sorte que la latte supérieure soit plus ou moins parallèle à la bôme. 2. Ajustez ce réglage de manière à ce que le penon le plus haut soit à la limite du décrochement.
Quel est le meilleur angle au vent ? En aérodynamique, l'efficacité optimale de l'angle d'incidence est atteinte lorsque cet angle est d'environ 15° à 20°. Cet angle est valable au vent de travers, après quoi la laminaire est inclinée vers le vent turbulent à l'arrière.
Le travers est l'allure la plus confortable, car rapide, avec le voilier qui ne gîte pas trop, mais qui reste tout de même calé par le vent (il ne roule pas).
La solution consiste à choquer l'écoute et le hale-bas de grand-voile en grand et à « pomper » sur la barre pour abattre. Lorsque le bateau repart, veillez à vite compenser à la barre et à l'écoute sous peine de finir à l'abattée dans le mouvement inverse.
Locution verbale
Appareiller, embarquer, quitter un port. (Familier) (Sens figuré) Partir, avec une nuance d'inéluctabilité.
Il faut le tendre de manière à avoir la latte supérieure plus ou moins parallèle à la bôme. S'il est trop bordé, le penon du haut s'effacera derrière la GV. Pour obtenir le bon réglage, il suffira alors de choquer le hale-bas jusqu'à voir réapparaître le penon.
Ce qui empêche un voiliers de chavirer dans des conditions « normales », c'est le fait de posséder une quille qui le maintient à la verticale et lui offre une résistance pour l'empêcher de dériver latéralement dans l'eau. La quille contient du lest qui donne au bateau un centre de gravité plus bas.
La chute. C'est la partie libre de la voile, celle qui relie le point de drisse au point d'écoute. C'est souvent celle que l'on regarde pour régler proprement sa voile (aplatir la chute, vriller la voile…).
Quelle vitesse de vent pour voilier ? 5 à 20 nœuds Idéal pour la pratique de la voile à la maison ou en dériveur. Les conditions sont praticables à toutes les allures – même dans le vent – et nous pouvons naviguer toutes voiles dehors.
De 5 à 20 nœuds
C'est idéal pour pratiquer la voile habitable ou la voile légère, type dériveur. Les conditions sont maniables à toutes les allures — même au près — et l'on peut naviguer toutes voiles dehors. L'état de la mer est généralement assez calme et les vagues sont souvent inférieures à 1 m.
L'allure dépend de l'angle formé entre l'axe principale du navire (axe proue-poupe) et le vent. Lorsque le voilier est face au vent, il ne peut pas avancer ; on dit alors qu'il est vent debout. Il doit s'écarter d'environ 45° de l'axe du vent pour pouvoir progresser à l'aide de ses voiles.
Une balancine est un cordage qui, sur un voilier, soutient un espar, en permettant d'en régler la hauteur : bôme ou tangon dans un gréement moderne, vergue dans un gréement carré.
Le réglage du pataras
On regarde le bateau depuis le côté (tribord). L'un des effets du pataras est d'ouvrir la chute de la grand voile. En effet, en cintrant le mât, on diminue la distance entre le point de drisse et le point d'écoute. La chute est alors moins tendue et elle « ouvre », elle peut « vriller ».
Un voilier en route a une tendance naturelle, lorsque sa vitesse augmente, à partir « au lof » ou « à l'auloffée », c'est-à-dire de remonter vers le vent. On dit alors qu'il est « ardent ».
Comment les bateaux avance face au vent ? En ralentissant le débit, une surpression est créée qui gonfle la voile. Ces différences de pression entre les deux côtés de la voile créent une force de poussée (flèche verte) qui tire le voilier vers l'avant.
On commence généralement par hisser la grand-voile car elle permet de naviguer face au vent avec l'aide du moteur sans freiner le bateau (ce qui n'est pas le cas du génois). De nos jours, l'énorme majorité des voiliers de croisières sont équipés d'enrouleurs de génois.
Expression renvoyant à une navigation en zigzag provoqué par un fort vent de face. Exemple : Marc le navigateur est obligé de tirer des bords car sinon le bateau ne pourrait avancer et on ne pourrait se rendre aux îles des Saintes.