Apprenez à mettre les formes, mais tenez bon si votre interlocuteur insiste. Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
Pourquoi est-ce difficile de dire non et de s'affirmer ? Tout d'abord, la plupart du temps, la peur d'être rejeté, de ne pas être apprécié, ou bien celle de se tromper, de faire un mauvais choix. Cette tendance vient d'un besoin commun à beaucoup d'êtres humains : le besoin d'appartenance et d'intégration sociale.
Reflétez leur demande. En parlant d'empathie, l'une des meilleures tactiques pour s'en sortir avec une réponse négative est de se mettre dans la même position que la personne. S'il s'agit d'une situation (ou d'une personne) difficile, cela peut aider à faire en sorte que votre réponse ne semble pas si négative.
C'est avancer dans la connaissance de soi. Savoir dire non, c'est encore ne pas procrastiner. C'est ne pas dire » peut-être », ni « plus tard », ni « on verra », ni « pourquoi pas », ni « on en reparle » ; c'est ne pas mentir, et surtout ne pas se mentir à soi-même. C'est apprendre à ne pas avoir peur.
Il faut oser s'affirmer, parler en terme de Je. Si on doit absolument parler de ce que l'autre a fait qui nous a déplu, il faut parler du comportement de l'autre et non de sa personne. Il y a toujours façon de s'affirmer de façon délicate, pas comme un bulldozer.
Essayez de ne pas dire non d'emblée.
Dites plutôt clairement ce qui vous tracasse et pourquoi vous n'acceptez pas. Si, par exemple, votre patron vous demande de travailler sur un autre projet alors que vous êtes déjà débordé, ne dites pas simplement que vous ne pouvez pas l'intégrer à votre emploi du temps déjà chargé.
William Ury décortique la tension que nous éprouvons chaque jour entre notre désir de dire non, pour affirmer notre préférence, et notre peur de détruire la relation. Trop souvent, quand nous osons exprimer un refus, nous disons « non » d'une façon agressive voire blessante qui détériore ou détruit les liens.
- La classique : "Désolé(e), mais je préfère qu'on reste amis." - La détournée : "Tu es vraiment un(e) ami(e) précieux(se) pour moi" ou "Qu'est-ce que je ferais sans notre amitié !" Et voici un florilège de phrases à ne PAS dire, au risque de lui accorder des espoirs vains : - "Je ne sais plus où j'en suis..."
Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
Et pourquoi est-ce qu'on endosse cette « culpabilité malsaine » ? Plusieurs raisons possibles. 1/ Des personnes qui nous manipulent en nous culpabilisant, ou en se victimisant pour qu'on se culpabilise par effet de balancier. 2/ Un besoin de se rassurer contre l'impuissance.
Stop, c'est le moment où tu es capable de dire haut et fort ta propre réalité et de décider ce que tu en fais. Et il n'y a qu'à ce prix que tu peux retrouver ta liberté et prendre les choses en main.
Dites non lorsque vous avez déjà trop à faire.
Si vous vous sentez déjà dépassé, accepter de faire une chose de plus pourrait avoir des conséquences négatives sur votre travail en cours, sur votre bienêtre mental et physique et sur vos relations sociales.
Vous pouvez écrire : « Je pense que nous n'avons rien en commun », « Je suis désolé(e), mais je pense que nous sommes trop différents » ou « Tu es très cool, mais tu n'es pas vraiment mon genre. »
Les risques de ne pas dire non
En échappant au non, les personnes courent de nombreux risques : surcharge mentale, stress, épuisement, non-respect de soi ou encore burn-out. Dans d'autres cas, cela amène à des abus de pouvoir de toutes sortes. D'où l'importance de mettre des limites.
Pourquoi j'accepte toujours tout : parce que je veux être indispensable. Si certains d'entre nous ont peur de dire Non et de passer pour un égoïste, d'autres ont une approche plus positive : dans ce cas, nous acceptons tout dans le but de nous rendre importants, et même indispensables.