Les Almohades, régnant au Maroc, mettent fin aux troubles. Confiée alors aux Hafsides (1229-1574), l'
Du nom de Tunis est dérivé en français le terme « Tunisie » qui désigne le pays dont cette ville est la capitale. Ce nom est lancé par des géographes et historiens français par analogie avec le mot « Algérie » forgé à partir d'Alger.
Ainsi, sur un fond phénicien et après avoir assimilé à travers son histoire les Romains, les Vandales, les Berbères les Turcs et les Européens ce sont les Arabes qui vont le plus marquer l'identité tunisienne, 93.8 % des Tunisiens sont arabes pour 1.4% berbères.
Durant l'Antiquité, la ville d'El Jem - gouvernorat de Mahdia, dans l'est de la Tunisie - s'appelait Thysdrus : origine punique, romanisation progressive, important carrefour de six voies romaines dès le IIe siècle de notre ère, intégration à la province de Byzacène au IVe, croissance liée au commerce du blé et de l' ...
Carthage était une cité-état phénicienne située sur la côte de l'Afrique du Nord (site de l'actuelle Tunis) qui, avant le conflit avec Rome connu sous le nom de Guerres Puniques (264-146 av.
Située au nord de l'actuelle ville de Tunis, Carthage sera une des plus puissante cité de l'Antiquité. Véritable légende, elle fascine par son histoire, ses mythes et la richesse scientifique qu'elle conservera jusqu'aux premières découvertes archéologiques. Carthage suscite de l'intérêt dès le VIIIe siècle avant J-C.
On appelle Barcides les membres de la dynastie dont le fondateur est Hamilcar Barca. Il s'agit d'une puissante famille de l'antique cité-État Carthage fondée par des colons phéniciens et dont la rivalité avec Rome s'achève avec la troisième guerre punique.
Les Tunisiens à 88% berbères
Les études génétiques menées par le National Geographic en Tunisie ont démontré assez clairement que la population est amazighe (berbère) à 88%, d'origine européenne à 5%, arabe à 4%, africaine 2%. Conséquence : les Tunisiens sont ainsi classés comme étant arabes sans l'être vraiment.
La conquête de la Tunisie par la France a lieu en 1881, lorsque les troupes françaises pénètrent le territoire de la régence de Tunis, alors sous domination de l'Empire ottoman et source de nombreuses intrigues entre puissances européennes.
Au niveau régional, si le prénom Youssef est le plus répandu dans toute la moitié nord de la Tunisie, à l'exception des gouvernorats de Siliana et Beja où les prénoms Yaakoub et Yahia lui sont préférés, le prénom Mohamed reste le plus attribué dans les gouvernorats du Sud (Tozeur, Kébili, Gabes, Médenine et Tataouine).
Ce sont probablement les ancêtres des Berbères qui, 4000 ans avant notre ère, furent les premiers à peupler la Tunisie. Quant à la première grande civilisation, il s'agit de celle que fondèrent sur les côtes du pays les Phéniciens, au XIIe siècle av.
Les Imazighen ou Amazighs, plus connus sous le nom de Berbères (en tamazight : Imaziɣen, ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⵏ en néo-tifinagh ou ⵎⵣⵗⵏ en tifinagh traditionnel) sont un groupe ethnique autochtone d'Afrique du Nord.
Étymologie. (Date à préciser) Toponyme dérivé de Tunis , avec le suffixe -ie , littéralement « pays de Tunis ».
Si l'Algérie est considérée comme partie intégrante du territoire national, la Tunisie en 1881 puis le Maroc en 1912 ont rejoint l'empire français avec le statut de protectorat, conçu à l'origine comme un régime d'administration indirecte. Ainsi, la Tunisie conserve son bey et le Maroc son sultan.
Ville touristique par excellence, Hammamet est également considérée comme l'une des plus belles stations balnéaires du pays.
Protectorat français depuis la fin du XIXe siècle, la Tunisie, un État d'Afrique septentrionale bordant la mer Méditerranée, signe un protocole qui lui permet de proclamer son indépendance le 20 mars 1956.
Après avoir repoussé les forces allemandes à Ksar Ghilane le 10 mars et facilité la prise de Gabès le 29 mars, la Force L participe à la libération du Tunis le 20 mai 1943.
Malgré l'indépendance, la France refuse pendant près de huit ans d'évacuer cette base militaire en Tunisie. Cristallisation d'enjeux stratégiques pour de Gaulle et politiques pour Bourguiba, la crise sanglante ne trouve sa conclusion que le 15 octobre 1963, avec le départ forcé et contraint de l'armée française.
La colonisation française
La conférence d'Algésiras (1906) met pratiquement le Maroc sous contrôle international. Pendant que Lyautey occupe Oujda (1907), puis le massif des Beni Snassen (décembre 1907-janvier 1908) dans le Maroc oriental, une division française occupe la région de Casablanca (1907).
La région Île de-France abrite plus de 145 000 émigrés tunisiens, soit 37 % des émigrés tunisiens en France. Un quart des émigrés tunisiens en France habite la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, soit presque 100 000 personnes (25 % du total des émigrés tunisiens).
Le pays occupe une superficie de 163 600 km2 et a une population de 10,5 millions d'habitants. Musulmane à 99 %, la population est en grande majorité sunnite.
En effet, 92 % de la population parle l'arabe (ou l'une de ses variétés), le reste utilisant le berbère ou le français. L'arabe que parlent la totalité des Tunisiens dans les communications courantes est une variété dialectale appelée arabe tunisien.
Ce sont des Sémites, les habitants autochtones des zones côtières de Syrie, du Liban et de Palestine. Le nom de Phéniciens vient des Grecs.
La Phénicie était une ancienne civilisation composée de cités-états indépendantes situées le long de la côte de la mer Méditerranée et s'étendant sur ce qui est aujourd'hui la Syrie, le Liban et le nord d'Israël.
L'adjectif punique qualifie ce qui a trait aux Carthaginois de l'Antiquité. Il vient du latin punicus ou poenicus (même sens), dérivé du nom Poenus (« Phénicien »), lui-même issu du grec Φοῖνιξ / Phoînix qui signifiait à la fois « Phénicien » et « Carthaginois ».