Corrida d'apprentissage, sans picador ni mise à mort, au cours de laquelle de jeunes apprentis toreros affrontent des veaux de moins de trois ans (becerro en espagnol).
La corrida portugaise, comme celle qui est programmée dans les arènes Palavasiennes, a deux particularités de taille, elle se fait sans picador et sans mise à mort du taureau.
Le combat de l'arène est tout à la fois un sport, une science, une liturgie, un drame, un art, peut-être même… une résonance cosmique. D'effleurements en effleurements, les souffles sont binaires, mais la valse est toujours à trois temps.
La corrida avec mise à mort reste légale en Espagne, dans une partie de la France, au Mexique, en Colombie, au Pérou, au Venezuela et dans une partie de l'Equateur. Au Portugal et dans une autre partie de l'Equateur, tuer le taureau dans l'arène est interdit même s'il est abattu ensuite.
Les jeunes novilleros, issus aujourd'hui des écoles taurines, combattent des toros âgés de 2 à 3 ans (erales). Dans les novillada non piquée, il n'y a pas d'intervention des picadors à cheval, c'est pourquoi elles sont aussi appelées novillada sans picador ou novillada sans chevaux.
Avec son interdiction, c'est un des derniers bastions de l'animal divertissement qui disparaît. »
NOVILLADA PIQUéE
C'est une corrida intégrale ( picadors, banderilles et mise à mort). C'est pourquoi on l'appelle aussi corrida de novillos. Les novillos sont de jeunes taureaux de trois ans. On appelle ” novilleros ” les toreros qui participent à ces spectacles.
Ses conclusions sont que, durant une corrida, le taureau ne souffre pas et même, ressent une sensation de bien-être.
Dans le monde de la tauromachie, le verdugo (de l'espagnol « bourreau ») est une épée que le matador utilise pour porter le descabello si son estocade n'a pas été efficace. Cette arme, qui permet d'achever le taureau, est aussi appelée verduguillo.
Torero : celui qui combat le taureau lors d'une corrida à pied ou à cheval. Les toreros sont regroupés en équipes ou "cuadrillas" dirigées par le "matador", chargé de tuer le taureau, assisté par les "peones" et le "picador".
Dans la tradition taurine, le taureau gracié est considéré comme particulièrement volontaire, et pourrait lui-même transmettre son courage à sa progéniture. Après la bataille, le brave Cazatodes a donc la mission de concevoir de nouveaux petits toros, eux-aussi destinés aux corridas.
Régulièrement attaquée devant les tribunaux par des associations de défense des animaux, la corrida est toujours autorisée en France. Si notre Code pénal réprime les actes de cruauté envers un animal, elle bénéficie d'une exception législative au nom de « traditions locales ininterrompues ».
Différence avec la corrida
La course camarguaise se distingue de la Corrida par de nombreux aspects : « du taureau intègre que l'on met à mort (Espagne), on passe au taureau castré, glorifié de son vivant, d'un idéal de domination de l'officiant à un idéal de domination de l'animal consacré (Camargue). ».
Un combat déloyal
Avant les corridas, les taureaux sont souvent délibérément affaiblis, et ils ne s'en sortent jamais vivants. Parfois, les taureaux se font limer les cornes afin de les désorienter, des sacs de sable sont lâchés sur leur dos et leurs yeux sont enduits de vaseline pour rendre leur vision floue.
Pourtant, plusieurs pays qui pratiquaient la corrida ont fait le choix de l'interdire progressivement comme le Chili, l'Argentine, Cuba ou encore l'Uruguay. La Catalogne a également eu le courage de voter son interdiction en juillet 2010, faisant figure d'exception en Espagne.
Selon la tradition, le festayre doit être habillé de rouge et de blanc uniquement. Ainsi, il doit absolument avoir un foulard rouge (qu'il noue autour du cou) et une cinta rouge (qu'il accroche à la taille). De blanc, le festayre aura la chemise, le pantalon et les chaussures.
Enfin, lors du troisième tercio (la mise à mort proprement dite), le matador, après une faena, une série de passes exécutées avec sa muleta, met à mort le taureau par l'estocade portée avec son épée.
Le matador conclut la faena par l'estocade, coup mortel porté au taureau. Parfois, après l'estocade, le taureau tarde à s'écrouler.
La pose de trois paires de banderilles va permettre au toro de retrouver de la motricité et sa gestion visuelle de l'espace. Les courses longues lui permettent de délier sa musculature et d'oxygéner son organisme après son combat face au picador.
Les taureaux de la Feria biterroise sont en effet revendus après la corrida. Boucheries et grandes enseignes commercialisent cette viande, en dépit parfois de la pression des anti-corridas (Lire Midi Libre du 10 août 2014).
Le taureau de combat (toro de lidia ou toro bravo en espagnol) est une race bovine espagnole, principalement élevée pour les spectacles de tauromachie comme la corrida.
La couleur vive du tissu exciterait l'animal. Il n'est est rien. Comme la plupart des mammifères, et tout particulièrement les ongulés dont les bovins font partie, le taureau distingue mal les couleurs. En revanche, il a une excellente vision des mouvements et le toréador qui agite la muleta le fait voir rouge.
La corrida classique est souvent qualifiée de sport, mais n'est pas considérée comme telle ni par ses acteurs ni par ses spectateurs. Si la plupart des rencontres sportives font passer la victoire avant la technique, cette dernière est l'essence même du spectacle dans la corrida moderne.
Après l'avoir fait charger deux ou trois fois un leurre fait de toile, Francisco Romero estoque le taureau à l'aide de son épée a recibir. Par la suite, il recommence dans d'autres arènes et devient un véritable professionnel. Francisco Romero est généralement considéré comme « l'inventeur » de la corrida moderne.
Les courses de taù appelées courses « Marcel Mailhan » en hommage à la mémoire du célèbre manadier qui eut l'idée en 1983, alors qu'il présidait aux destinées de l'Association des Manadiers de taureaux de la « raço di biòu », de créer ces courses de Sélection.