MATADOR : synonyme de torero ou de diestro. Il alterne généralement avec deux de ses pairs et est assisté de picadors et de banderilleros. MULETA : rectangle d'étoffe rouge, dont le maniement constitue aujourd'hui l'essence de la corrida.
Article connexe : Course de taureaux. La tauromachie (du grec tauros, « taureau » et makheia, « combat ») est la manière d'affronter le taureau, soit lors de combats à l'issue desquels le taureau est mis à mort, soit lors de jeux, sportifs ou burlesques comme les taurokathapsies.
Lorsque le taureau est affaibli par ses hémorragies, enfin le matador apparaît et après avoir provoqué quelques charges désespérées de l'animal mourant, tente de le tuer avec une épée.
Torero : celui qui combat le taureau lors d'une corrida à pied ou à cheval. Les toreros sont regroupés en équipes ou "cuadrillas" dirigées par le "matador", chargé de tuer le taureau, assisté par les "peones" et le "picador".
La corrida avec mise à mort reste légale en Espagne, dans une partie de la France, au Mexique, en Colombie, au Pérou, au Venezuela et dans une partie de l'Equateur. Au Portugal et dans une autre partie de l'Equateur, tuer le taureau dans l'arène est interdit même s'il est abattu ensuite.
À l'origine, la faena de muleta se limitait à quatre ou cinq passes. Aujourd'hui, le matador qui en ferait si peu déclencherait une énorme bronca. Le matador conclut la faena par l'estocade, coup mortel porté au taureau. Parfois, après l'estocade, le taureau tarde à s'écrouler.
Dans le monde de la tauromachie, le verdugo (de l'espagnol « bourreau ») est une épée que le matador utilise pour porter le descabello si son estocade n'a pas été efficace. Cette arme, qui permet d'achever le taureau, est aussi appelée verduguillo.
Le combat de l'arène est tout à la fois un sport, une science, une liturgie, un drame, un art, peut-être même… une résonance cosmique. D'effleurements en effleurements, les souffles sont binaires, mais la valse est toujours à trois temps.
Le matador est le principal des toreros : comme son nom l'indique, il est chargé de tuer le taureau.
El Matador, surnom du joueur de football argentin Mario Kempes (né en 1954) ; El Matador, surnom du pilote de rallye espagnol Carlos Sainz (né en 1962) ; El Matador, surnom donné au joueur professionnel de football uruguayen Edinson Cavani (né en 1987).
Le jeune raseteur Enzo Robert, 20 ans, a été heurté par un taureau ce mercredi 13 avril, lors d'une course camarguaise organisée dans les arènes des Saintes-Maries-de-la-Mer. Suite à son décès annoncé ce jeudi, le monde de la bouvine est en deuil. Quelques heures après le drame, toute la Camargue est endeuillée.
Ces bovins sont en effet incapables de distinguer les couleurs, car ils ne voient seulement que des nuances de noir et de blanc. Ce sont en fait les mouvements effectués devant lui par le matador et les nombreuses attaques de celui-ci qui déclenchent la colère du taureau.
Certains taureaux et vaches ont un piercing : un anneau leur traverse le nez de part en part. Cet anneau a une fonction utile pour l'éleveur, car la région nasale étant une partie très sensible des bovins, il peut ainsi les contrôler sans danger en manipulant l'anneau grâce à une longe.
Aujourd'hui, c'est une forme de lâchers de taureaux analogue à l'encierro. Selon les habitudes locales, tous les lâchers seront appelés encierros, ou tous seront appelés bandido, ou enfin, selon que c'est dans telle rue ou sur telle place, on utilisera l'un ou l'autre terme.
L'abrivado (en provençal « élan, hâte »), ou abrivade après francisation, était jadis la conduite des taureaux depuis les pâturages jusqu'aux arènes sous la surveillance de gardians. La bandido (du provençal bandir ou fòrabandir, « expulser » les taureaux) était le retour des taureaux des arènes aux pâturages.
Le plus gros défaut du Taureau est son côté possessif et exclusif. Le Taureau ne supporte pas, surtout dans son couple, que l'on puisse convoiter ce qui lui appartient. Sa jalousie est légendaire et le Taureau peut très vite s'emporter et foncer sans réfléchir s'il sent qu'il est menacé, et souvent à tort.
Pour espérer être torero, dit-il, "il faut être passionné, avoir à la fois énormément d'ambition et beaucoup d'humilité par rapport à la profession, par rapport au taureau, respecter l'être humain et respecter l'animal".
Chaque année, ce ne sont pas moins de 1 000 taureaux qui sont torturés à mort en France pour satisfaire ce rituel qui révèle l'atrocité d'une pratique qui perdure au nom de la seule coutume locale. En 2021, voici la froide réalité d'une tradition qu'il nous faut oublier au plus vite !
Dans la tradition taurine, le taureau gracié est considéré comme particulièrement volontaire, et pourrait lui-même transmettre son courage à sa progéniture. Après la bataille, le brave Cazatodes a donc la mission de concevoir de nouveaux petits toros, eux-aussi destinés aux corridas.
Traditionnellement, le rose est associé à la bonne chance et le jaune à la mauvaise chance.
Après la corrida, le corps du taureau est parfois mutilé lorsqu'on lui coupe une oreille pour que celle-ci constitue un trophée. Le torero garde parfois deux oreilles, un pied ou la queue du taureau qu'il a tué. À certains endroits, comme le Portugal par exemple, les taureaux ne sont pas tués dans les arènes.
Dans une corrida, le picador (synonyme : piquero) est un torero à cheval dont le rôle consiste à piquer le taureau lors du premier tercio.
La pose de trois paires de banderilles va permettre au toro de retrouver de la motricité et sa gestion visuelle de l'espace. Les courses longues lui permettent de délier sa musculature et d'oxygéner son organisme après son combat face au picador.
Arthur retirant l'épée Excalibur du rocher.