Les symptômes d'une mauvaise isolation dans un logement
Les problèmes d'isolation thermique peuvent enfin être associés à des problèmes d'isolation phonique. Le fait d'entendre les bruits de la rue, notamment la nuit, constitue l'un des meilleurs indices d'une mauvaise isolation à la fois phonique et thermique.
La manière la plus simple d'identifier un appartement ou une maison énergivore consiste à réaliser un diagnostic de performance énergétique (DPE). Ce bilan donne la classe énergétique du bien sur une échelle de A à G.
Le Diagnostic de Performance Énergétique donne des notes lettrées allant de A à G. Votre habitation est considérée comme une passoire thermique si sa note affiche la lettre F ou G en énergie finale. Attention. Si vous êtes classé “E”, votre logement sera interdit à la location en 2034.
Le R est égal au rapport entre l'épaisseur e en mètres (m) et la conductivité thermique lambda λ du matériau. Cette valeur est donnée par la formule : R = e / λ. Ainsi, pour un panneau isolant d'une épaisseur de 100 mm ayant un lambda 0,032 W/m.K, la résistance thermique R sera de : 0,1 / 0,032 = 3,13 m²K/W.
Une maison mal isolée laisse s'échapper une grande partie de la chaleur par le toit, les murs et les fenêtres.
Le coût d'un bilan thermique
Il faut compter en moyenne 500 €, mais cela peut aller jusqu'à 1 000 € ou plus dans certaines villes.
DPE gratuit EDF : vous pouvez aussi réaliser un diagnostic énergétique gratuit (EDF ou quel que soit votre fournisseur d'énergie) grâce à un simulateur DPE gratuit en ligne dans votre navigateur sur le site de Leroy Merlin.
Pour une maison bien isolée et des murs à 17 °C, une température à 19 °C suffira à vous garder au chaud. Attention : pour en terminer avec les parois froides, il faudra peut-être revoir aussi l'isolation des fenêtres.
Recourir à un enduit isolant extérieur de faible épaisseur. Il peut s'agir de polystyrène expansé et de fibre de verre ou bien encore d'un mortier colle. Un ragrément peut s'avérer indispensable avant de poser l'enduit. Il permet de gommer toutes les aspérités et irrégularités des murs.
La norme sur l'isolation, en fonction des zones climatiques, est applicable à tous les types de toiture, rampants de toiture, toitures-terrasse : pour les combles aménagés, la résistance thermique requise est de R ≥ 4 (ou 4.4) * m². K/W, pour les toitures-terrasses, la résistance thermique requise est de R ≥ 3.3 m².
Le liège est l'un des meilleurs isolants thermiques et phoniques du marché. On le retrouve sous forme de plaque à poser ou en vrac. Extrêmement fin, il permet d'éviter une perte d'espace suite à une isolation des murs par l'intérieur. Très résistant à l'humidité, il est imputrescible.
Vous devrez vérifier l'état de la toiture, des murs, des plafonds et des sols, sans oublier l'installation électrique, la plomberie ou encore la chaudière. Vous pouvez demander l'avis de votre agent immobilier ou d'un professionnel du bâtiment en cas de doute afin de détecter d'éventuels défauts.
Il est normal que les fondations d'une maison se stabilisent avec le temps. Même les nouvelles maisons éprouvent des mouvements qui peuvent entraîner la formation de petites fissures dans le béton.
Pour l'isolation intérieur de votre mur, l'épaisseur idéale d'un matériau se situe généralement entre 12 cm et 18 cm. L'épaisseur est étroitement associée à la résistance thermique R de l'isolant. Plus la valeur R est élevée, plus le matériau est performant.
Afin de mesurer la température des parois, le plus simple est de disposer d'un banal thermomètre à infrarouge. Faites un relevé de points de température de surface sur les 4 murs, le plafond, le sol, et chaque vitrage puis effectuez une moyenne globale à la pièce.
La résistance thermique minimale pour l'isolation intérieure des murs est de R = 3,7m² K/W. Toutefois, cette valeur correspond à un minimum. Il est donc conseillé de viser une valeur R = 5 m² K/W afin de garantir l'efficacité de l'isolation, mais également d'anticiper les réglementations à venir.
D'ici à 2028, le texte de loi prévoit qu'il sera interdit d'augmenter le loyer des logements classés F et G (soit les passoires thermiques) lors du renouvellement du bail ou de la remise en location.
En bref. Le chauffage électrique et le chauffe-eau sont les appareils électriques les plus gourmands en énergie. Leur consommation annuelle dépend avant tout de la puissance de l'équipement mais aussi de la durée de fonctionnement.