La schizophrénie est une pathologie psychiatrique chronique complexe qui se traduit schématiquement par une perception perturbée de la réalité, des manifestations productives, comme des idées délirantes ou des hallucinations, et des manifestations passives, comme un isolement social et relationnel.
changements brusques des intérêts; manque d'énergie; manque d'organisation dans les activités habituelles.
l'imagerie fonctionnelle telle que l'IRM fonctionnelle, la scintigraphie ou le PET scan (tomographie par émission de positons) qui permettent de voir fonctionner les structures cérébrales et les réseaux neuronaux au repos ou lors de tâches cognitives.
Une personne souffrant du type le plus courant, c'est-à-dire la schizophrénie de type paranoïde, présente diverses expériences hallucinatoire et idées délirantes, qui sont dues aux hallucinations ou à l'interprétation incorrecte de stimuli réel130.
Lors d'une crise (aussi appelée épisode aigu), la personne atteinte de schizophrénie est souvent très angoissée, agitée, en proie à des idées délirantes, un sentiment de déréalisation ou des hallucinations.
La schizophrénie frappe environ une personne sur 100. Elle touche autant les hommes que les femmes. Les hommes ont généralement leur premier épisode de schizophrénie vers la fin de l'adolescence ou au début de la vingtaine. Chez les femmes, la maladie apparaît habituellement quelques années plus tard.
Une relation de couple s'entretient et demande des efforts si on veut la préserver. Il ne faut jamais cesser de faire des compliments à l'autre, de lui faire plaisir, d'écouter ses besoins, ses émotions, ne jamais tenir l'autre pour acquis.
Les personnes schizophrènes entendent des voix qui leur donnent des ordres, les critquent ou les insultent. Ces voix intérieures sont souvent mal supportées par les personnes qui en sont victimes. Entendre parler alors que personne ne s'exprime autour de soi est une expérience extrêmement dérangeante.
Ce taux est de 1 personne sur 222 (0,45 %) parmi les adultes (2). Elle n'est pas aussi courante que beaucoup d'autres troubles mentaux. La schizophrénie débute le plus souvent à la fin de l'adolescence et entre 20 et 30 ans, et généralement plus tôt chez les hommes que chez les femmes.
Non à la solitude en cas de schizophrénie !
Il est très important de ne pas s'isoler, de ne pas rester seul, malgré la difficulté qu'entraîne cette maladie au quotidien. Premièrement, pour son bien-être personnel, et puis parce que la solitude et le repli sur soi peuvent entraîner des angoisses, des agitations.
Les neuroleptiques améliorent l'évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu. Le contrôle de la maladie passe par l'observance du traitement.
Les schizophrènes auraient 2 à 4 fois plus de risques d'être violents que le tout-venant. Alors que les femmes sont moins souvent responsables d'actes violents (90 % sont commis par des hommes), les patientes schizophrènes se révèlent aussi violentes que les patients masculins.
Quelles sont les causes de la schizophrénie ? La schizophrénie n'a pas de cause unique connue. Comme beaucoup d'autres maladies psychiques, elle semble due à un ensemble de facteurs qui interagissent. La vulnérabilité à la maladie serait transmise génétiquement.
L'anosognosie est un trouble neuropsychologique qui explique qu'une personne atteinte de schizophrénie ne semble pas avoir conscience de sa condition. À l'inverse du déni, qui est un mécanisme de défense psychologique « normal », cette méconnaissance de la maladie par l'individu est pathologique.
Le risque de mourir précocement est multiplié par 2 voir 3 chez les individus schizophrènes par rapport à la population générale. Le taux de suicide est également très élevé. 1 patient sur 2 fera au moins une tentative au cours de sa vie.
Dialoguer avec le patient
Les proches doivent apprendre à mieux comprendre le schizophrène et à communiquer avec lui. Ils doivent aussi le rassurer et lui rappeler que les progrès de la prise en charge thérapeutique permettent désormais d'améliorer la vie de nombreux patients schizophrènes.
Une maladie méconnue
Mais cette douleur est souvent assimilée à un besoin d'attention, un manque de confiance en soi. Les personnes présentant des troubles somatoformes sont nombreuses à avoir un jour entendu cette phrase cash de la part de médecins surchargés ou simplement démunis.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
C'est très souvent le cas. En général, on a l'impression d'entendre ces voix lorsqu'on est plutôt fatigué, stressé ou préoccupé. Il faut apprendre à les repérer (surtout les négatives) comme une sorte de petit effet indésirable ou latéral de leur fonctionnement cérébral.
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
Le diagnostic posé, le malade doit accepter sa maladie pour adhérer aux traitements, qui « permettent une vie quasi normale et une évolution favorable de la pathologie. On peut guérir de la schizophrénie, c'est important de le dire. » À condition d'avoir un bon accompagnement et des structures adaptées.
La majorité des patients schizophrènes, prêts à quitter l'hôpital, sont atteints dans leur fonction psychomotrice concernant l'aptitude à la conduite, dont 10-30% sévèrement.
Le foyer Oxygène, c'est quoi ? Ce centre d'activité et d'hébergement, ouvert en 2009, est géré par la Mutualité française. Il accueille et héberge 37 personnes en situation de handicap psychique telle la schizophrénie ou les troubles bipolaires. Ces résidents ne relèvent plus d'une hospitalisation à temps complet.