Que pouvez-vous faire si vous vivez avec une personne qui se victimise ? Lorsque l'autre personne commence à se plaindre, essayez de changer de sujet ou de vous éloigner. Ainsi, elle verra que ce jeu ne fonctionne plus avec vous et quittera probablement la position d'infériorité.
Un travail sur soi, bien souvent sous la forme d'une aide professionnelle, aidera ainsi la personne atteinte par un sentiment de victimisation à mieux vivre son présent, à reprendre enfin le pouvoir de sa vie.
Si vous êtes de ces personnes qui perdent souvent le contrôle de leur vie, qui ne savent pas se défendre, si vous laissez les forces extérieures influencer votre vie ou que vous avez tendance à l'apitoiement, il est possible que vous ayez un profil de victime.
La bienveillance : cela permet de retrouver l'attention positive de l'entourage professionnel. Alors que la personne pouvait être marginalisée dans son entreprise, la position de victime lui permet d'attirer de la sympathie des autres et un traitement différencié de la part de l'entreprise.
Parmi les mesures de précaution prises pour éviter la victimisation figurent les comportements qui limitent certaines activités quotidiennes, comme le fait de rester chez soi le soir pour éviter d'être victime d'un acte criminel (comportement d'évitement).
"Ces personnes sont persuadées qu'elles n'ont pas les ressources pour se défendre, la position de victime est la seule solution qu'elles perçoivent", ajoute-il. Le psychologue analyse également que l'impression de se sacrifier en permanence pour les autres entraîne aussi un rejet des responsabilités.
L'emprise du harceleur passe par la culpabilisation de sa victime qu'il s'agit d'amener insidieusement à penser qu'elle est responsable de ce qui lui arrive, à considérer qu'elle est tout le moins pour quelque chose, qu'elle le mérite. La victime exprime sa souffrance tout en se sentant coupable intérieurement.
Une personnalité orgueilleuse aura du mal à reconnaître ses erreurs en se pensant supérieure aux autres, et remettra toujours la faute sur les autres.
Maniaques du contrôle selon leur entourage, parfois appelées control freaks, elles sont décrites par des termes comme « rigidité, froideur, intransigeance, critique inlassable ». Avec elles, il est souvent difficile de garder patience au fil des ans.
Rejet et humiliation : faible estime de soi, colère/rage, culpabilité, manque de régulation affective… Ces personnes ont tendance à être violentes et à maltraiter sur le plan émotionnel. Attachement insécure: beaucoup de jalousie et d'envie de tout contrôler.
Cherchez un endroit calme pour parler. Si la victime a du mal à s'exprimer, laissez-lui le temps nécessaire pour tout récapituler calmement et exprimer ses émotions. Soyez aussi discret-ète que possible. Essayez de vous mettre à la place de la victime et de voir les choses de son point de vue.
Sortir du rôle de la Victime nécessite de faire évoluer ses croyances envers soi. Partant du principe que notre essence même est celle du Créateur, le principe est de commencer à prendre ses responsabilités à propos de ses pensées et de ses actions.
Apportez une aide concrète
Écoutez sans juger et soyez conscient qu'il faut beaucoup de courage pour parler lorsque vous êtes victime de violence à cause des sentiments de honte, d'humiliation et de peur que vous ressentez. Ne sous-estimez jamais à quel point votre soutien peut aider la victime.
La personne atteinte de paranoïa est méfiante, elle se sent constamment menacée et persécutée par des personnes inconnues, ou même par son entourage. Elle interprète les situations, les paroles, les comportements de façon erronée. Un mot ou un regard peuvent suffire à éveiller en elle le sentiment de persécution.
Perte du sens des réalités, intolérance à la contradiction, actions à l'emporte-pièce, obsession de sa propre image et abus de pouvoir... Ce seraient quelque uns des symptômes d'une maladie mentale liée à l'exercice du pouvoir, le syndrome d'hubris.
"Les 'j'ai-toujours-raison' se caractérisent souvent par une difficulté d'écoute et d'empathie. Ils sont trop passionnés et concentrés sur leur discours pour pouvoir écouter quelqu'un d'autre, ou alors ils se braquent par peur d'avoir le dessous", explique Christophe André, psychiatre.
1-accordez lui, le bénéfice du doute, prenez-le en charge, sans à prioris. Enquêtez de manière minutieuse et faites preuve d'empathie (se mettre à sa place). Inutile en effet de jouer au jeu du «qui a tort, qui a raison », qui reviendrait à l'attaquer et à lui « faire perdre la face ». Vous gérez la Relation client.
Une personne difficile a des traits qui rendent assez difficile ou presque impossible de coexister ou de communiquer efficacement avec elle. Elles disent souvent des choses inappropriées et irrationnelles. Elles ne parviennent pas à utiliser l'intelligence émotionnelle pour résoudre des problèmes.
Si quelqu'un vous manque de respect ou se comporte mal avec vous, répondez-lui avec gentillesse pour le prendre par surprise et l'encourager à remettre en question son comportement. Au lieu de vous énerver ou de répliquer, vous pourriez désamorcer la situation avec un sourire et des mots gentils X Source de recherche .
Pour le neutraliser, évitez surtout de le recadrer, de vous soumettre ou de fuir. Les auteurs du livre vous préconisent d'abord le calme. « Face à une attitude résolument sereine, le harceleur pourra prendre conscience de son comportement inadapté », explique Laurent Combalbert.
Adopter l'indifférence
Comme dit le dicton "Le silence, c'est le mépris", l'indifférence peut être une arme efficace face à un harceleur. Une attitude froide et distante montre à votre agresseur qu'il n'a pas d'emprise sur vous, qu'il n'est finalement rien.
Les harceleurs sont parfois simplement des personnes qui ont des difficultés à gérer leurs émotions. Ils peuvent être impulsifs, colériques et peu enclins à faire preuve d'empathie.