L'apparition de la polyarthrite rhumatoïde résulte de l'interaction de facteurs génétiques et d'expositions environnementales spécifiques. Le facteur de risque le plus important est génétique, avec un risque multiplié par 2 à 5 pour les personnes qui ont un parent atteint.
Si aujourd'hui on ne guérit pas d'une polyarthrite rhumatoïde, les traitements existants soignent les poussées et les complications, et préviennent leur apparition. Ils reposent sur des médicaments luttant contre les douleurs et l'inflammation, associés à un traitement de fond et d'autres soins.
Pendant les poussées de la polyarthrite rhumatoïde, les articulations sont gonflées, rouges et douloureuses. L'examen clinique, un bilan sanguin et radiologique confirment le diagnostic. Un traitement précoce permet de ralentir l'évolution de la maladie.
Dans de rares cas, la polyarthrite rhumatoïde peut guérir spontanément. Le traitement soulage les symptômes dans 3 cas sur 4. Cependant, au moins 10 % des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde finissent par être lourdement handicapées en dépit d'un traitement complet.
La polyarthrite, par définition, touche plusieurs articulations en même temps, contrairement à la monoarthrite qui n'en touche qu'une seule. Le terme « polyarthrite » désigne le plus souvent la polyarthrite rhumatoïde.
L'inflammation permanente est à l'origine de la lésion ou destruction des articulations. L'espérance de vie des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde est réduite de 5 à 10 ans26 à cause de complications rhumatoïdes et d'un accroissement de la prévalence des décès de cause non spécifique.
En cas de poussée de polyarthrite et pour calmer la douleur, la prise d'anti-inflammatoires est recommandée, principalement de cortisone. Elle est prescrite à petites doses, le plus souvent par comprimés et pour une durée limitée (en général de quelques jours).
la spondylarthrite ankylosante, le rhumatisme lié au psoriasis, les rhumatismes liés aux maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique), les arthrites réactionnelles à certaines maladies.
Bien qu'il n'existe pas de marqueur spécifique à 100% de la Polyarthrite Rhumatoïde (PR), on peut être amené à rechercher par une prise de sang, la présence d'auto-anticorps de type facteur rhumatoïde et d'anticorps anti-Peptides cycliques citrullinés (anticorps anti-CCP) ou ACPA (anticorps –anti-citrulline).
Le taux de CRP est jugé préoccupant au-delà de 10 mg/L de sang, et plus l'inflammation est grave, plus il est élevé. Il peut alors s'agir d'une infection bactérienne (méningite, septicémie), d'une maladie chronique ou auto-immune, comme la polyarthrite rhumatoïde et le lupus, ou encore du syndrome du côlon irritable.
Raideur matinale dans les articulations touchées ou autour de celles-ci pendant au moins une heure. Douleur et raideur qui s'aggravent avec la sédentarité et s'atténuent avec l'activité physique. Diminution de l'amplitude des mouvements. Parfois – fièvre, perte de poids, fatigue ou anémie.
Une bonne hygiène de vie aide à composer avec la polyarthrite rhumatoïde. Une activité physique adaptée régulière doit être préconisée (sauf poussées), en préférant des séances plus courtes, mais plus fréquentes, à de longues séances hebdomadaires.
Il existe une prédisposition génétique, c'est-à-dire un terrain génétique favorisant le déclenchement de la maladie, ce qui explique l'existence de familles où plusieurs personnes sont malades, mais ce n'est pas à proprement parler une maladie génétique. Les gènes ne représentent que 30 % du déterminisme de la maladie.
La fatigue est un symptôme de la polyarthrite rhumatoïde à part entière : il vous faudra apprendre à vivre avec et à vous organiser en fonction de cette fatigue, d'autant qu'elle existe à tous les stades de la maladie (même si elle diminue au cours des rémissions).
Le facteur rhumatoïde est détecté par le test ELISA. La CRP est une protéine synthétisée par le foie. Elle joue un rôle important dans les réactions inflammatoires et sert de marqueur biologique. Une forte augmentation de la CRP indique qu'il y a une inflammation dans le corps.
Comment l'arthrite est-elle diagnostiquée? Votre médecin pourra poser un diagnostic en s'appuyant sur vos antécédents médicaux, votre examen physique et des tests diagnostiques, notamment des analyses sanguines et des radiographies.
Il y a quatre signes qui peuvent indiquer une inflammation aiguë : rougeur - chaleur - gonflement - douleur. Il peut également y avoir une difficulté à bouger la zone touchée.
Le bilan inflammatoire sanguin prend en compte 2 éléments : La vitesse de sédimentation ("VS") correspond à la quantité de sang coagulé dans un tube au bout d'une ou deux heures.
Analyse sanguine et mise en évidence de l'inflammation
Au moyen d'une analyse sanguine, on notera une augmentation de la protéine C réactive ou CRP, une croissance de la vitesse de sédimentation et du nombre de globules blancs. Ces sont les signes de la mise en place des défenses du corps face à l'agression.
"Je suis si fatiguée, mon corps est douloureux, j'ai mal tout le temps…" Vous souffrez peut-être de fibromyalgie. Une maladie encore méconnue et mal prise en charge, qui se manifeste par une fatigue intense et des douleurs chroniques et diffuses.
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie chronique qui provoque une inflammation généralisée et se manifeste généralement par des douleurs articulaires. Si elle n'est pas traitée, elle peut causer de graves lésions des articulations et des tissus environnants.
Quelle est la maladie auto-immune la plus grave ? La pire maladie auto-immune est la sclérose en plaques. Le système immunitaire des personnes atteintes détruit la myéline ce qui altère la capacité des différentes parties du système nerveux à communiquer entre elles.
Vous pouvez aussi boire des eaux riches en calcium, comme Hépar, Contrex, Courmeyeur.