La phase de réveil sera étroitement surveillée et une rééducation sera parfois mise en place afin de pallier la perte musculaire, les difficultés à s'alimenter, et de favoriser la reprise d'une respiration autonome.
Les réveils de coma sont donc lents et progressifs. Un patient hospitalisé dans un coma induit pendant dix jours mettra par exemple trois à six jours à se réveiller progressivement. »
Agitation, confusion et bloc neuromusculaire chez les patients en état critique. Les patients en USI sont souvent agités, confus et mal à l'aise. Ils peuvent devenir délirants (syndrome confusionnel de réanimation). Ces symptômes sont désagréables pour le patient et se répercutent souvent sur les soins et la sécurité.
40?% d'entre eux se réveillent et parmi eux, la plupart (de 80 à 90%) ne gardent que peu, ou pas, de séquelles de leur état comateux.» Le cerveau peut aussi être directement affecté par «un traumatisme très sévère comme un choc, une infection – par exemple une méningite bactérienne, indique Andrea Rossetti.
Un brusque arrêt respiratoire et cardiaque peut survenir. Cependant, une hypotension peut survenir si l'altération de la conscience est provoquée par une infection sévère, une déshydratation sévère, une perte de sang majeure ou un arrêt cardiaque.
Dans le meilleur des cas, la personne reprend conscience en 24-48 heures, parfois un peu plus, le temps d'éliminer les médicaments. Il faut ensuite procéder au sevrage de la respiration artificielle, à la reprise de l'alimentation orale, au lever, à la rééducation.
Le coma correspond à la forme la plus sévère d'altération de la conscience. Un patient dans le coma semble endormi, mais il ne réagit à aucune stimulation, même douloureuse. Cet état, généralement transitoire, peut s'observer dans un grand nombre de maladies, neurologiques ou non.
«Plus on est en coma profond, moins on interagit avec l'environnement et moins en entend», précise Andrea Rossetti. Il se peut toutefois que dans certaines formes de coma, lorsque les patients ne sont pas sous sédation ou que cette dernière est minimale, la personne réagisse à ce qui se passe autour d'elle.
Le coma est la plupart du temps un état transitoire, qui dure de quelques heures à quelques semaines. Plus rarement, il peut durer des mois, voire des années. Le coma est considéré comme prolongé, lorsqu'il persiste au-delà de 3 semaines.
Qui peut prendre la décision de le débrancher? Si ce proche est une personne majeure et apte à consentir aux soins, celui-ci peut en tout temps retirer son consentement à ceux-ci (en l'occurence le respirateur artificiel), même si cette décision aurait pour effet d'entraîner sa mort.
« Coma stade 3 » ou « coma carus » : c'est le coma profond. Il n'y a plus aucune réaction aux stimuli douloureux.
Si une blessure à la tête était en cause, la récupération est peu probable après 12 mois. Toutefois, un petit nombre de personnes voit leur état s'améliorer après plusieurs mois, voire plusieurs années. Dans de rares cas, l'amélioration intervient tardivement.
Le patient est ainsi presque entièrement paralysé, mais dispose de ses capacités cognitives. Le plus souvent, ils peuvent communiquer grâce à leurs yeux, à l'instar du héros de l'ouvrage "Le Scaphandre et le Papillon".
Le coma correspond à une abolition de la conscience et de la vigilance. Le patient ne peut ni bouger, ni parler, ne répond pas aux stimuli externes, ne réagit pas à son environnement et garde les yeux fermés.
En association avec cette stimulation, la stimulation gustative : La bouche n'étant pas encombrée de tuyaux, il y aura possibilité de stimuler les récepteurs gustatifs situés sur la langue. Pour cela, les infirmières passeraient sur la langue du patient un coton-tige imbibé d'arômes alimentaires liquides .
Coma stade 1 : c'est le stade de l'obnubilation. La possibilité de communication avec le patient est réduit : le patient grogne lorsque le médecin lui pose des questions. Les stimulus douloureux provoquent une réponse correcte : le patient repousse plus ou moins bien la main du médecin qui le pince.
Une personne dans le coma doit être nourrie artificiellement, généralement à l'aide d'une sonde. Pour éviter des escarres et des contractures, il faut aussi la bouger fréquemment.»
Si le patient a été mis sous coma artificiel la durée de ce dernier n'a aucune indication pronostique ; il est maintenu le temps voulu par les réanimateurs pour protéger le cerveau.
On lui installe une perfusion pour lui donner des médicaments et s'assurer de son confort et un tuyau dans la bouche pour l'aider à respirer en lui apportant de l'oxygène. La chambre de réanimation est équipée de beaucoup d'appareils pour surveiller l'état de santé de Pandy.
En effet, « l'état de coma “artificiel” est engendré par des médicaments sédatifs, tels que le midazolam ou le propofol », explique le professeur Mauro Oddo, chef du service de médecine intensive adulte du CHU vaudois, sur le site internet de ce dernier.
Comment le cerveau se « reconstruit-il » ? Grâce à son étonnante capacité à se réorganiser spontanément après une lésion : la « plasticité » cérébrale. Du fait de la lésion, des circuits entre neurones sont interrompus, mais d'autres sont suractivés ; on parle de levée d'inhibition.
Le délai maximal s'élève à 24 heures, plus tard ce n'est plus possible. En effet, lorsqu'une personne est victime d'une mort cérébrale, il est possible de maintenir ses fonctions vitales pendant une durée maximale de 24 heures.
La mort cérébrale correspond à l'arrêt des fonctions cérébrales, et donc de la respiration et du cœur, alors que ces fonctions peuvent être conservées dans le coma. La mort cérébrale est un stade, autrefois qualifié de « coma dépassé », dans lequel le cerveau ne fonctionne plus.
Le coma est un trouble de l'état de vigilance dans lequel la personne n'émet plus aucune réponse aux stimuli extérieurs. Le patient ne peut pas être réveillé car ses deux hémisphères cérébraux sont atteints et ne réagissent plus.