trouver des outils pour faciliter sa concentration ; mettre en place des routines s'il en a besoin ; anticiper les changements d'activités si ce passage est difficile à appréhender ; l'accompagner dans un lieu calme, à l'écart de toute agitation et des bruits qui pourraient être source d'angoisse, etc.
Commencez par sensibiliser les enseignants et les élèves sur ses troubles et ses comportements inhabituels. Cette première initiative les rassurera et leur permettra de mieux comprendre ce nouvel élève qu'ils vont accueillir dans leur classe. Cette démarche facilitera l'inclusion et l'accompagnement de votre enfant.
Proposez-leur, par exemple, une activité de découpage, de peinture ou encore des activités avec des matériaux variés (pâte à modeler, carton, tissus, perles…). Pensez, également, à éveiller les sens des enfants autistes avec des activités sensorielles ou en utilisant des instruments de musique.
Restez toujours calme
Si vous voyez que votre patient autiste fait une crise parce qu'il est frustré, évitez de vous énerver à votre tour. Au contraire, parlez-lui calmement et rassurez-le en essayant de mettre des mots sur la situation frustrante qu'il vit.
Dans tous les cas, on peut encourager la personne à essayer de contrôler sa respiration : souvent la panique amène un rythme de respiration rapide et peu profond qui ne fait qu'empirer les choses. Idéalement, la personne devrait retrouver une respiration plus lente et plus profonde pour pouvoir se calmer.
Ils ont besoin d'une attention individualisée qui les aide à établir de meilleures relations avec les autres élèves. La prise en compte de leurs intérêts spécifiques et répétitifs est également essentielle pour faciliter leur accès aux apprentissages et leur attrait pour les activités proposées.
Les personnes avec autisme ont une propension à se passionner pour un domaine particulier, à accomplir une tâche jusqu'au bout. En outre, elles peuvent aimer réaliser une tâche ou une activité qui est généralement moins appréciée par d'autres (comme faire la vaisselle, s'occuper du compost, etc.).
Proposez-lui par exemple un petit morceau de gâteau (ou autre aliment apprécié) et attendez qu'il verbalise, qu'il fasse un geste ou qu'il donne un pictogramme pour en réclamer un deuxième. De même, privilégiez ses jeux préférés pour lesquels l'enfant a besoin de vous. Il sera ainsi obligé de vous solliciter.
Éviter les consignes multiples, qui regroupent plusieurs tâches. Utiliser des consignes simples en mettant l'accent sur les mots importants. Répéter les mêmes mots dans différents contextes. Laisser du temps à la personne pour lui permettre de répondre à une question ou de comprendre une consigne donnée.
Les enfants avec autisme sont gênés dans leurs comportements visibles pour interagir avec leur environnement et être autonomes. Ils ont également des particularités sensorielles. Il est plus difficile pour eux de sentir, comprendre et organiser à partir des informations sensorielles qu'ils reçoivent.
Un intérêt spécifique, c'est un sujet[1] qui passionne la personne autiste et vis-à-vis duquel elle va, bien souvent, atteindre un niveau d'expertise élevé. Lui offrir quelque chose en rapport avec son intérêt spécifique lui fera sûrement plaisir, mais il convient de respecter son niveau d'expertise.
Les sports individuels
L'escalade pour le plaisir ressenti. L'équitation pour le contact avec l'animal. L'athlétisme pour la coordination des mouvements.
Les enfants avec autisme ne jouent pas comme les autres enfants. On ne peut toutefois pas parler de comportement typique de jeu propre à l'autisme. Certains d'entre eux n'ont aucune fantaisie ou imagination et d'autres, par contre, jouent un rôle (un prince, par exemple) dont ils ont du mal à se défaire.
Le patrimoine génétique du père serait davantage impliqué dans le trouble du spectre autistique (TSA) des enfants que celui de la mère, d'après une nouvelle étude parue dans Cell Genomics. La découverte concernerait uniquement les familles où au moins deux enfants sont atteints de TSA.
L'AVS : accompagnement d'un enfant autiste à l'école
Votre enfant peut avoir besoin d'être accompagné en classe par un Auxiliaire de vie scolaire (AVS) ou par un Accompagnant des Élèves en Situation de Handicap (AESH). L'AVS apporte un soutien scolaire (compréhension, reformulation des consignes).
Les bambins autistes, quant à eux, ne s'intéressent pas à ce que leur mère regarde. Ils ne démontrent donc pas d'attention conjointe, et ils ne parlent pas du tout de l'âge de deux à quatre ans. Pendant les deux années suivantes, ils commencent à répéter des mots.
Voici quelques suggestions : Au lieu de juste dire non à une chose que votre enfant ne peut pas faire, dites lui ce qu'il peut faire. "Est ce que je peux avoir un biscuit maman ?" Au lieu de lui dire immédiatement "non", vous pouvez dire "tu pourras avoir un biscuit quand tu auras fini de manger".
L'apprentissage de comportements adaptés
Se mettre en situation avec l'enfant en dehors des temps de crise, utiliser des scénarios sociaux et des supports visuels sont des outils intéressants pour cet apprentissage. Différentes ressources peuvent être utilisées et adaptées à chaque enfant.
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC), la thérapie sur la communication et le langage, ainsi que les prises en charge éducatives individualisées de type TEACCH ou Denver peuvent elles aussi aider à mieux appréhender ces symptômes.
Des comportements d'opposition qui n'en sont pas
Pour avoir une idée de l'intensité de la désorganisation autistique, sachez qu'on la compare souvent à la crise de panique. Elle amène le cœur à battre à tout rompre. L'anxiété est si grande qu'on ne peut plus réfléchir. Tout devient agressant et anxiogène.
le dextromethorphan ; la famotidine ; l'amantadine et les sédatifs.