La population est incitée à obéir grâce à la propagande. Un culte de la personnalité est mis en place afin de glorifier Staline. C'est pour cela que la propagande d'État diffuse le surnom et l'image d'un "petit père des peuples".
Staline crée une police politique (NKVD) chargée de surveiller et de terroriser la population. Tous les opposants supposés sont emprisonnés, exécutés ou déportés dans les camps de travail du Goulag en Sibérie où ils sont réduits à l'esclavage.
Staline compte les prélever sur les campagnes. Pour cela, il décide, en novembre 1929, de la collectivisation des terres : les exploitations agricoles privées sont regroupées dans des exploitations agricoles collectives (kolkhozes), ou des fermes d'État (sovkhozes).
Il utilise à fond les médias (presse, radio, télévision, cinéma) et les mouvements collectifs. (L'Armée Rouge, ses chants, les parades…) La propagande officielle dresse de Staline un portrait des plus élogieux. Elle développe le mythe du chef infaillible qui entraine derrière lui toute la société.
Enfin, Staline vise à contrôler l'ensemble de la société. La population est encadrée étroitement par une propagande efficace (chants, affiches, cinéma...). De plus, une police politique, le NKVD, surveille la population en permanence et traque les opposants.
Staline s'appuie sur la soumission : o D'une police d'Etat (d'abord GPU puis NKVD en 1934). La police politique est un instrument absolu de surveillance du parti comme de la société.
En juillet 1937, sur ordre de Staline, le NKVD, organisme chargé de maintenir l'ordre en URSS, instaure des quotas d'individus à arrêter dans chaque région, selon des critères très flous visant toutes les personnes suspectes.
Le stalinisme est caractérisé par la mise en place d'un État policier totalitaire centralisé, l'emploi de la force et de la terreur comme mode de gouvernement, accompagnés d'un culte de la personnalité organisé autour du principal dirigeant de chaque Parti communiste.
Le recours à la propagande pendant la guerre froide n'est plus à prouver2. Les États-Unis et l'Union soviétique l'ont tous deux intensivement uti- lisée durant cette période, principalement par le biais des médias de masse (cinéma, télévision et radio), dans le but d'étendre au maximum leur zone d'influence.
La terreur Stalinienne
C'est un état policier : l'instrument de la Terreur est une police politique très active et efficace. La population est surveillée, contrôlée, infiltrée la dénonciation est encouragée. Pratique de la torture, assassinats, la déportation dans les goulags à l'effroyable mortalité.
Pour moderniser le pays, Staline choisit de donner la priorité à l'industrie (métallurgie, chimie, énergie, armement) et aux infrastructures de communication, au détriment de l'industrie des biens de consommation. Le pays connaît une industrialisation forcée.
Dans l'immédiat, le but de Staline n'est pas de construire une société sans classes (objectif officiel du communisme) mais d'assurer la « construction du socialisme dans un seul pays ».
La négation des libertés individuelles. Tout individu qui n'entre pas dans le projet totalitaire du régime est à éliminer. Ainsi des groupes entiers de populations sont désignés d'avance comme nuisibles sur des critères sociaux, raciaux ou politiques.
La Terreur stalinienne a deux aspects : une face publique, soigneusement mise en scène. Il s'agit bien évidemment des grands procès de Moscou, mais également des réunions publiques au cours desquelles les dirigeants ou les individus sont mis en cause, et parfois arrêtés.
Mais les causes immédiates de la Grande Terreur, à la fois internationales et intérieures, sont nombreuses : la crainte d'une guerre prochaine et de l'existence d'un « réservoir insurrectionnel d'ennemis » a joué son rôle dans l'esprit de Staline.
Théories. Edward Bernays est souvent mentionné comme le père de la propagande moderne ou, plus précisément, de la propagande politique institutionnelle et de l'industrie des relations publiques, et par suite comme celui du spin, autrement dit de la manipulation de l'opinion.
Celui qui a inventé cette pratique, omniprésente aujourd'hui, s'appelle Edward Bernays. Un documentaire passionnant lui est consacré sur LCP. On ne peut pas dire que l'histoire ait retenu son nom. Et pourtant, Edward Bernays a créé les relations publiques, au début du 20ème siècle aux États-Unis.
Cette affiche de propagande allemande de mars 1944 a pour objet de discréditer la résistance, aux yeux de la population française. Pour cela, elle joue sur les ressorts psychologiques de la peur et de la xénophobie. Cette affiche s'impose au public par son grand format (120x80 cm) et l'emprise de la couleur rouge.
Son long règne est marqué par un régime de terreur et de délation paroxystiques et par la mise à mort ou l'envoi aux camps de travail du Goulag de millions de personnes, notamment au cours de la « collectivisation » des campagnes et des Grandes Purges de 1937.
Le projet stalinien rappelle, à certains égards, celui de Pierre le Grand : un projet volontariste de développement accéléré sans émancipation. Le premier objectif fixé par Staline et son groupe, à la fin des années 1920, est de faire de l'U.R.S.S. une grande puissance industrielle et militaire.
Cet ensemble a existé de 1922 à 1991. Constituée dans les années qui suivent la révolution bolchévique (Octobre 1917), l'URSS était composée de la Russie, de l'Ukraine, puis de la Biélorussie et de la Moldavie. Étaient aussi inclus les États de la Transcaucasie : Azerbaïdjan, Arménie et Géorgie.
Dictature : concentration du pouvoir entre les mains d'un seul homme + absence de pluralisme politique. Contrôle des sociétés : embrigadement de la jeunesse pour modeler le corps et l'esprit du peuple (ex : Jeunesses hitlériennes) + propagande pour consolider le culte du chef et dominer les masses.
Les régimes totalitaires s'installent en Russie avec la révolution bolchevique et le gouvernement de Staline, en Italie avec la venue de Mussolini en 1922 et en Allemagne avec Hitler en 1933. Ces régimes suppriment la démocratie et les libertés et prônent l'avènement d'un "Homme nouveau".