La manœuvre pour louvoyer ou tirer un bord s'effectue en quelques étapes. Rapprocher le voilier le plus près du vent soit à 45°, le voilier navigue « au plus près » Les voiles sont pratiquement bordées dans l'axe du bateau afin que le vent ait un écoulement laminaire.
Pour virer, il faut rapprocher le voilier du vent (loffer) en poussant sur la barre avec un mouvement ample pour ne pas arrêter le bateau. La voile d'avant se met à faseyer (à battre comme un drapeau). Il faut alors enlever les tours d'écoute du winch et choquer le génois (relâcher complètement l'écoute).
Expression renvoyant à une navigation en zigzag provoqué par un fort vent de face. Exemple : Marc le navigateur est obligé de tirer des bords car sinon le bateau ne pourrait avancer et on ne pourrait se rendre aux îles des Saintes.
Vent debout (face au vent)
Une autre petite remarque au passage : quand un bateau (avec ou sans voile) est tenu uniquement par l'avant, il se met de lui-même face au vent ! C'est donc pour cela que des bateaux au mouillage indiquent toujours la direction du vent.
Comme vu précédemment, naviguer au vent signifie naviguer contre la direction du vent, mais pas directement sinon les voiles du bateau battraient et le bateau s'arrêterait. Les marins utilisent un mouvement en zigzag en déplaçant la proue du bateau de gauche à droite à travers le vent afin d'avancer.
De 5 à 20 nœuds
C'est idéal pour pratiquer la voile habitable ou la voile légère, type dériveur. Les conditions sont maniables à toutes les allures — même au près — et l'on peut naviguer toutes voiles dehors. L'état de la mer est généralement assez calme et les vagues sont souvent inférieures à 1 m.
Empanner consiste à passer d'un bord sur l'autre avec le vent dans le dos. Comme pour le virement de bord, les voiles vont donc changer de côté. Dans un empannage, le vent va cueillir la grand-voile par l'arrière et accélérer le passage de la bôme d'un bord sur l'autre, parfois violemment.
Le site Marine Traffic fournit, gratuitement et en temps réel, des informations sur les mouvements des navires dans le monde entier. Issu d'un projet universitaire, il permet aux terriens de localiser tous les bateaux qui émettent en AIS. L'AIS permet de suivre en temps réel les navires à portée VHF.
Il est donc conseillé de rester sur le pont, à l'air libre et frais, dès les premiers symptômes.
On vire de bord, en général, quand on remonte au vent, au louvoyage. Le principe est de passer le lit du vent pour modifier son cap, de 90 degrés environ, en passant par le vent debout. Après la manœuvre, le bateau est toujours au près, mais sur l'autre bord.
Petit largue ; c'est l'allure la plus rapide car elle conjugue trainée et portance.
Le travers est l'allure la plus confortable, car rapide, avec le voilier qui ne gîte pas trop, mais qui reste tout de même calé par le vent (il ne roule pas).
Quand est-ce qu'on va vouloir faire un empannage ? On empanne lorsqu'on veut atteindre un point sous le vent, c'est-à-dire qu'il reçoit le vent après nous. Ce qu'on va privilégier, c'est de continuer à une allure de grand largue. On a ainsi plus de vitesse et de stabilité de route.
Pourquoi faire un empannage ? L'empannage se pratique quand nous sommes vent arrière et que nous voulons changer d'amure sans passer par le vent de face. C'est-à-dire que nous voulons changer de cap de façon à ce que le vent vienne du bord opposé au bord actuel.
Virement ou empannage ? Le virement est un changement d'amure en passant face au vent. L'empannage est aussi un changement d'amure, mais en passant par le vent arrière.
Si par malchance, des sensations désagréables venaient à persister, rendez-vous au centre du bateau à l'extérieure: c'est là que le bateau bouge le moins.
Comment éviter le mal de mer? Évitez les repas lourds, la caféine et l'alcool avant de naviguer. Restez hydraté en buvant beaucoup d'eau. Apportez GRAVOLMCet prenez-en environ une heure avant l'embarquement pour vous aider à prévenir les nausées, les vomissements et les étourdissements causés par le mal de mer.
Les antihistaminiques : dimenhydrinate (Mercalm®, Nausicalm®) ou diphénhydramine (Nautamine®) Ces médicaments diminuent les risques de nausées. Ils ne doivent pas être utilisés chez l'enfant de moins de 2 ans, voire même 6 ans pour le dimenhydrinate.
Les phares pour se repérer en mer
Sur la côte et également sur des rochers au milieu de l'eau se trouvent les phares. Ceux–ci sont identifiés de jour par leur forme et la couleur de l'édifice. Comme d'autres amers tels que les châteaux d'eau, ils permettent de se repérer sur l'eau.
Le navire dit "privilégié" est celui qui bénéficie de la priorité : il conserve son cap et sa vitesse, et ne manoeuvre que si l'autre navire ne bouge pas de sa route et ne manifeste aucune intention de le faire. Le navire non privilégié doit manoeuvrer franchement et largement à temps.
Les cartes marines sont quadrillées et chaque point a son ensemble de coordonnées pour en partager la position. Il y a l'axe Sud-Nord et l'axe Ouest-Est qui permettent de définir les coordonnées géographiques ou par abus de langage, coordonnées GPS.
La solution consiste à choquer l'écoute et le hale-bas de grand-voile en grand et à « pomper » sur la barre pour abattre. Lorsque le bateau repart, veillez à vite compenser à la barre et à l'écoute sous peine de finir à l'abattée dans le mouvement inverse.
Avant de partir en mer, prenez une bonne nuit de sommeil pour être au meilleur de votre forme. Une fois à bord, n'hésitez pas à faire une sieste lorsque le besoin se fait sentir. Le Froid. Veillez également à porter des vêtements adaptés pour vous protéger du froid et du vent : pull, veste, coupe-vent, etc.
Naviguer au près, c'est d'abord naviguer près du vent alors on règle le génois au mieux et le barreur doit être obnubilé par les penons du génois. La zone limite de faseyement, c'est l'angle de vent apparent auquel le bateau pourra remonter. Pour remonter au vent, il s'agit d'abord de ne pas trop s'en éloigner.