Le traitement de la dyscalculie repose sur une rééducation orthophonique. Il peut y avoir une prise en charge complémentaire en psychomotricité. Cette prise en charge spécifique doit s'accompagner d'une prise en charge individuelle en classe (auxiliaire de vie scolaire par exemple).
Le diagnostic est posé par un orthophoniste, mais peut être renforcé par un neurologue, un neuropsychologue et un psychomotricien, pour vérifier que cela ne vient pas d'un autre problème. L'orthophoniste va atténuer les symptômes en rééduquant l'enfant au raisonnement et aux mathématiques.
Discutez avec votre enfant de ses différences d'apprentissage. Discutez des moyens par lesquels il peut demander de l'aide pour sa dyscalculie à l'école primaire ou au collège. Apprendre à se défendre est une compétence qui peut offrir des avantages tout au long de sa vie. Comprendre l'impact émotionnel possible.
Idéalement, il est conseillé au travailleur concerné par la dyscalculie, un métier loin des mathématiques ou de ses usages généraux. Cependant, il peut avoir besoin de s'en servir quand même. Auquel cas des collègues peuvent par exemple l'aider.
Les enfants ayant une dyscalculie ont des difficultés sévères dans la production et/ou la compréhension des quantités, des symboles numériques, des opérations arithmétiques. Ils ont du mal à faire toutes les étapes d'une procédure de calcul, à savoir quelle opération employer après la lecture d'une situation problème.
La dyslexie, la dysorthographie, la dyspraxie, la dysgraphie, la dysphasie, la dyscalculie, le TDAH constituent un handicap et de ce fait, il y a lieu de compenser les retentissements de ce handicap pour faciliter son intégration et accessibilité, avec une allocation si nécessaire et des outils tels que matériel ...
Les causes de la dyscalculie sont multiples. Elles sont souvent liées à d'autres problématiques, telles que la dyslexie et la dysorthographie, d'autres troubles du langage ou un trouble déficitaire de l'attention.
Le traitement de la dyscalculie repose sur une rééducation orthophonique. Il peut y avoir une prise en charge complémentaire en psychomotricité. Cette prise en charge spécifique doit s'accompagner d'une prise en charge individuelle en classe (auxiliaire de vie scolaire par exemple).
La dyscalculie est difficile à repérer. Si vous remarquez quelques-uns de ces symptômes chez votre enfant, n'hésitez surtout pas à l'emmener chez un orthophoniste ou un neuropsychologue. L'évaluation du trouble se déroule dans un centre d'évaluation neuropsychologique et d'orientation pédagogique ou le CENOP.
Des répercussions scolaires et professionnelles
Dysphasie, dyslexie, dyspraxie, les troubles Dys ont des répercussions tant dans la vie scolaire que professionnelle : lenteur dans l'exécution de certaines tâches, fatigue, erreurs de compréhension.
Ils en sont également souvent une des conséquences (troubles de l'attention et exécutifs, troubles du langage, troubles visuo-spatiaux, difficultés mnésiques). Difficulté à compter. Difficulté à dénombrer. Difficulté à reconnaître immédiatement les petites quantités.
Des difficultés à s'orienter, le patient peut donc se perdre ; Des difficultés à compter et à gérer l'argent ; Des difficultés à s'organiser et à planifier des tâches ; Des difficultés à suivre des instructions techniques (le montage d'un meuble par exemple).
En somme, le bilan orthophonique est donc la seule manière de pouvoir déceler la dyscalculie chez votre enfant. L'orthophoniste est alors la meilleure personne vers laquelle vous devez vous tourner, si vous soupçonnez votre enfant de souffrir de ce trouble.
La prise en charge est possible dès 3-4ans jusqu'à l'âge adulte. L'orthophoniste aide aussi les adultes en situation de post-AVC, de traumatismes crâniens, de maladies dégénératives, de troubles de la déglutition ou encore de rééducation post-cancer (paralysie des cordes vocales et autres atteintes vocales).
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Le bilan des troubles compris dans le terme de dyscalculie peut être réalisé par un orthophoniste ou un psychologue, complété par un bilan psychométrique.
Cependant, la définition de ce trouble ne fait pas, à l'heure actuelle, de consensus. Malgré tout, on s'entend pour valider la présence d'un trouble spécifique de nature neurologique affectant le traitement numérique. Comme pour la dyslexie et le TDA/H, il y aurait une forte probabilité d'un déterminent héréditaire.
Cette évaluation cognitive complète pour la dyscalculie comprend un questionnaire et une batterie complète de tests neuropsychologiques. Elle dure environ 30 à 40 minutes. L'adulte ou l'enfant présentant un risque de dyscalculie doit répondre à un questionnaire qui évalue les symptômes et les signes pour son âge.
L'orthophoniste fait donc le bilan qui sera joint au Wisc4 pour la visite chez le neuropediatre, en vue du diagnostic. Comme pour les autres dys, l'orthophoniste peut poser le diagnostic mais il est entendu, aujourd'hui, qu'il vaut mieux un diagnostic posé par un neuro pédiatre, après une démarche pluridisciplinaire.
Un bilan logico-mathématique précis et complet, investiguant à la fois les structures logiques (outils de raisonnement) et les acquisitions mathématiques permet de préciser les acquis et les déficits ou retards, de comprendre les difficultés mathématiques en lien avec la présence ou l'absence de certaines structures ...
Travailler le dénombrement au quotidien est essentiel pour aider l'enfant dyscalculique en mathématiques. Regrouper des objets selon une caractéristique commune : tous les bleus, tous les carrés, tous les feutres, tous les crayons. On parle ici de « classification » et c'est ce qui permet d'acquérir le nombre.
utilise peu de mots; arrive difficilement à se faire comprendre par des étrangers; s'exprime de manière inintelligible, adopte un vocabulaire imprécis et commet de nombreuses erreurs syntaxiques; fait des phrases de style télégraphique, omet beaucoup de mots.
Dys un jour, dys toujours…
Les troubles d'apprentissage reprennent en effet les 6 troubles « dys » (dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, dyspraxie, dysgraphie, dysphasie) ainsi que le TDA/H et le HP. Ces troubles sont : Permanents, durables (car d'origine neurobiologique)