La probabilité d'être dyslexique monte à 50 % si l'un des parents l'est ou si quelqu'un de la famille présente un trouble de langage.
Certaines études estiment que la dyslexie est transmise par hérédité à hauteur de 50 à 65 %. Ainsi, un individu dyslexique a en moyenne 35 à 40% de chance d'avoir un parent lui-même dyslexique. A retenir : les chromosomes peuvent impliquer des prédispositions à la dyslexie.
Est-ce qu'on nait dyslexique ou le devient-on avec le temps ? La dyslexie ne se développe pas, c'est un trouble présent dès la naissance. Bien que l'environnement ou les méthodes d'apprentissage puissent aider ou empirer les difficultés présentes, ce ne sont pas ces facteurs qui rendent un individu dyslexique.
Les dyslexiques possèdent de nombreuses qualités : ils ont plus d'empathie et sont capables de perceptions que nous n'avons pas. Ils ont une pensée différente de la notre. Souvent ils vont répondre à côté, inventent des mots, ils vont avoir des troubles de la concentration.
Les causes de la dyslexie sont encore méconnues. Plusieurs hypothèses scientifiques sont avancées1. La théorie phonologique admet le plus grand consensus. Selon cette théorie, les personnes dyslexiques souffriraient d'un trouble de la représentation et de la manipulation mentale des sons de parole.
Réponse : La dyslexie est un trouble de la lecture qui se répercute souvent à l'écriture, et ce, malgré une intelligence normale. Il y a entre 15 % et 23 % de la population qui en est atteint. La dyslexie ne se guérit pas, la personne qui en est atteinte devra vivre avec ce trouble toute sa vie.
Il n'y a pas de médicament qui permettent de soigner la dyslexie. En cas de trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) associé une dyslexie, des médicaments peuvent être proposés. Le traitement de la dyslexie passe par des séances chez l'orthophoniste.
Les personnes dyslexiques ne voient souvent pas les mots ou les lettres dans leur forme originale, mais les voient plutôt inversés, à moitié, à l'envers, mélangés, enchevêtrés, en mouvement et flous.
L'enfant confond les sons qui se ressemblent comme les lettres "t" et "d", le "p" et le "b" ou encore le "f" et le "v" ; L'enfant confond les écritures qui sont proches telles que "m" et "n", "b" et "d" ainsi que "ou" et "on" ; L'enfant éprouve des difficultés dans la fusion des sons et des syllabes.
Des activités plus physiques comme la course ou la natation peuvent aussi être envisageables. Ces activités étant très dures sur le plan physique, elles laisseront les enfants plus calmes et plus à même de lire des livres ou de se concentrer sur leur éducation et leurs apprentissages.
Selon l'hypothèse dominante aujourd'hui (la théorie dite phonologique), le principal problème des enfants dyslexiques se situe dans un déficit de leur conscience phonologique.
Un enfant qui souffre de dyslexie a de la difficulté à reconnaître les mots. En lisant, il oublie parfois des lettres, les inverse ou les remplace par d'autres sans faire exprès, ce qui nuit à la vitesse et à la précision de sa lecture.
Les premiers signes de dyslexie apparaissent parfois vers l'âge de 1 ou 2 ans, lorsque les enfants apprennent à produire des sons. Les enfants qui ne prononcent pas leurs premiers mots avant l'âge de 15 mois ou leurs premières phrases avant l'âge de 2 ans ont un risque plus élevé de développer une dyslexie.
Confusion entre les lettres miroirs (b/d, p/q) et les sons proches (ch/j, d/t). Difficultés importantes au niveau du décodage (lecture lente et saccadée). Devine parfois les mots en se fiant aux premières lettres ou encore en se fiant au sens de la phrase. Difficulté à reconnaître les mots dans leur ensemble.
L'anglais est une langue irrégulière particulièrement difficile ! Avec 1120 graphèmes pour seulement 40 phonèmes, c'est la langue étrangère que l'on déconseille le plus aux enfants dyslexiques !
Le cerveau des personnes présentant une dyslexie a de la difficulté à percevoir et à analyser de façon précise et rapide les sons dans les mots, alors que les autres zones du cerveau fonctionnent normalement. De 10 à 20 % des enfants d'âge scolaire ont de la difficulté à lire.
Tout comme la dyspraxie, la dysphasie est un handicap dont les origines ou les causes sont mal connues. La dysphasie ne possède pas de traitement précis mais une aide et un suivi sont nécessaires : Un accompagnement de la famille dans l'apprentissage de la communication (éveil et développement)
Lui demander de lire la leçon par petits morceaux et lui faire reformuler avec ses propres mots chaque partie pour vérifier la compréhension. Ensuite, utiliser de la couleur pour surligner les mots clés et mettre en relief le plan de la leçon. Les couleurs favorisent la mémorisation chez les enfants dys.
Confondre la droite et la gauche : pourquoi cela touche les dyslexiques ? Si confondre la droite et la gauche n'est pas systématiquement le signe d'un trouble dys, il s'agit souvent de la manifestation d'une dyslexie, d'une dyscalculie ou d'un autre trouble de l'apprentissage.
Une fois le trouble identifié, il existe de nombreuses méthodes pour le rééduquer. La première consiste en une prise en charge rééducative par un orthophoniste, en une ou plusieurs séances chaque semaine. C'est en fonction du niveau de gravité du trouble, que le nombre de séances à suivre sera déterminé.
Il n'existe aucun traitement de la dyslexie, mais de nombreuses formes de thérapies alternatives existent, dont l'hypnose selon certains parents d'enfants dys.