La « repousse » du nerf ne débutera qu'après 45 jours en moyenne de cicatrisation et se fait dans le meilleur des cas de moins d'un millimètre par jour chez quelqu'un de jeune et en bonne santé. Au final, la récupération est en général partielle et ne pourra être jugée définitivement qu'au bout de 18 mois minimum.
«Lorsqu'un nerf est sectionné, tous les axones en aval se dégénèrent», explique le professeur Lloyd. La régénération des nerfs périphériques est déclenchée lorsque deux extrémités entrent en contact dans les tissus endommagés.
Les chercheurs ont ainsi découvert que la stimulation des cellules nerveuses par un enrichissement de l'environnement avant une blessure peut aider à favoriser la régénération des fibres nerveuses, entraînant une plus grande « repousse » sur le site de la lésion.
Le chaud et le froid
L'alternance entre la chaleur et des compresses froides peut réduire le gonflement et l'inflammation du nerf. Combiner le chaud et le froid en changeant de compresse toutes les 15 minutes environ, augmente la circulation sanguine dans la zone en question, et diminue ainsi la douleur.
La vitamine B12 (méthylcobalamine) est utilisé pour régénérer les neurones et la gaine de myéline qui protège les nerfs. Elle est bénéfique dans le traitement et la prévention des troubles neurologiques et, des neuro-pathies périphériques.
Les causes les plus fréquentes de polyneuropathies sont l'alcool, le diabète, les carences alimentaires, et un certain nombre de médicaments qui peuvent s'avérer neurotoxiques.
La greffe nerveuse consiste à intercaler un segment de nerf sain en pont à la place d'une zone de blocage de la repousse du nerf (névrome). La neurotisation consiste à brancher un nerf sain sur un nerf lésé pour redonner la conduction électrique sans entraîner de séquelles sur le territoire du nerf donneur.
Dans tous les cas, la kinésithérapie a toute sa place dans la prise en charge des pathologies des nerfs. Les séances permettent d'améliorer à la fois les conséquences motrices (mobilité, force musculaire) et sensitives (équilibre, proprioception) de ces problématiques.
Une lésion du nerf médian entraine des fourmillements, le plus souvent au niveau des quatre premiers doigts, avec une perte totale de sensibilité avec paralysie des muscles de la main.
Cette « repousse » nerveuse se manifeste par une sensation de vive douleur, comme des décharges électriques. Elle démarre au niveau de la zone de la blessure et progresse au fil du temps jusqu'à l'extrémité du membre.
Dans les douleurs chroniques neuropathiques, bien souvent la cause initiale a disparu, pourtant la personne continue à souffrir. Ainsi la cicatrisation est terminée après l'opération, ou bien l'infection est guérie, ou encore le traitement anti-cancéreux est achevé.
« La testostérone favorise la production de myéline par les cellules qui la synthétisent dans le système nerveux central dans le but de réparer la gaine essentielle à la transmission de l'influx nerveux » indique Elisabeth Traiffort, directrice de recherche à l'Inserm.
La vitamine D3 permet de régénérer les neurones en activant des gènes impliqués dans la formation des fibres nerveuses. La vitamine D rétablit les fonctions de fibres nerveuses lésées. C'est un neuromodulateur (molécule qui contrôle les neurones), plus efficace sous la forme de vitamine D3 que D2.
Pour libérer le nerf cubital ou le nerf sciatique, place à la kinésithérapie ou à l'ostéopathie. Ces séances permettront de maintenir ou retrouver une bonne mobilité de vos articulations. Les conseils que pourra vous donner ce spécialiste participeront aussi à la prévention de nouvelles irritations ou blocages du nerf.
La clinique Mayo suggère de prendre des analgésiques anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour soulager vos symptômes bénins. D'autres médicaments comme les anticonvulsivants et les antidépresseurs peuvent être prescrits pour minimiser la douleur névralgique.
La douleur neuropathique (encore appelée douleur neurogène) est secondaire à une atteinte du système nerveux (central ou périphérique), c'est-à-dire touchant le cerveau, la moelle èpinière ou les nerfs. La douleur est mixte quand elle associe ces deux mécanismes (nociceptif et neuropathique)
Le corps humain dispose d'une grande capacité à cicatriser de lui-même après une blessure aux os ou à la peau, par exemple. Mais, à ce jour, les lésions à la moelle épinière restent toujours dévastatrices parce que les fibres nerveuses sectionnées ne parviennent pas à se régénérer dans le système nerveux central.
La douleur neuropathique est provoquée par une lésion ou un dysfonctionnement des nerfs, de la moelle épinière ou du cerveau. (Voir également Présentation de la douleur. La douleur est la raison la plus fréquente pour laquelle les personnes consultent leur médecin.
Les nerfs et les muscles, fonctionnant à l'aide de courants électriques de très faible intensité, un électromyogramme est l'examen qui permet d'étudier leur fonctionnement : on analyse ainsi la contraction musculaire et la conduction nerveuse (capacité des nerfs à conduire le courant nerveux).
Quand les nerfs lâchent, vous pouvez remarquer un certain nombre de symptômes cognitifs : une difficulté à vous concentrer, une perte de la mémoire, un sentiment de désorientation, une forte indécision et le sentiment de ne plus réussir à réfléchir clairement, comme si votre cerveau était empli de brouillard.
Selon leur composition en fibres, on distingue, d'une part, les nerfs moteurs (allant jusqu'aux muscles) et les nerfs sensitifs (partant des organes des sens) et, d'autre part, les nerfs végétatifs (innervant les viscères et les glandes).