Comme avec les autres machines-outils ou engins, les risques de happement des membres, des vêtements ou des cheveux, d'écrasement ou de coincement avec un obstacle fixe, de projection d'objet ou d'éjection de matériaux, d'émissions sonores excessives, sont d'autres risques physiques des robots.
D'après l'OCDE, une organisation qui étudie l'économie mondiale, la mauvaise nouvelle, c'est que les robots vont entraîner la disparition de 14% des emplois d'ici vingt ans. La bonne, c'est que grâce à eux, on en crée aussi beaucoup.
Il faudra plus de 40 ans pour que l'intelligence artificielle atteigne un niveau suffisant pour rivaliser avec l'homme dans toutes les tâches, et plus de 100 ans pour qu'elle puisse occuper tous les emplois. C'est ce qui ressort d'une enquête auprès de 300 experts de la discipline.
Trop de dépendance aux robots nuit à la santé des humains. Les robots ne peuvent pas gérer les situations inattendues, l'absence du cerveau humain fait que face aux problèmes les machines robotisées ne peuvent pas réagir. Les humains sont toujours considérés comme plus efficaces que les robots à divers égards.
Comme pour de nombreuses autres technologies, le danger principal de l' IA est lié aux êtres humains – de la conception à l'utilisation. Un logiciel de recrutement risque de discriminer des candidats s'il reproduit mécaniquement les partis pris humains existants dans la société.
Les systèmes avancés d'IA pourraient entre autres créer des pathogènes, des cyberattaques, ou manipuler les gens. Ces capacités pourraient être utilisées à des fins malveillantes, ou potentiellement utilisées par l'IA elle-même si mal alignée.
L'automatisation complète n'est pas pour demain : les machines ont besoin des hommes ! Les craintes liées à l'IA sont fondées sur l'idée que les machines pourront, dans un avenir proche, largement remplacer les humains, avec en toile de fond les problématiques sociales de pertes d'emploi.
Les robots sont parfaits, car ils exécutent des opérations de qualité. Le robot va effectuer une tâche de façon très précise et à une même constante. Cela permet d'éviter les erreurs humaines et donc de respecter les délais.
Les robots sont intensivement utilisés dans l'industrie, où ils effectuent sans relâche des tâches répétitives et avec rigueur. Dans les chaînes de montage de l'industrie automobile, ils y remplacent les ouvriers dans les tâches pénibles et dangereuses (peinture, soudage, emboutissage, etc.).
La robotique pour la productivité et la compétitivité
Grâce à une gestion des produits par recettes enregistrées dans l'automate, un même robot peut gérer différents process et différents produits en s'adaptant aux séries de production. Couplé à des applications de vision, les capacités robotiques sont potentialisées.
Les robots AI peuvent accomplir certaines tâches plus rapidement et avec une plus grande précision que les humains, mais ils ne peuvent pas remplacer complètement les humains en raison de leur manque de capacité à comprendre et ressentir les nuances et les contextes complexes de la vie humaine.
Une idée couramment partagée par les ingénieurs est que la technique est «neutre», ni bonne, ni mauvaise en soi, elle ne dépendrait que de l'usage que l'on en fait. L'intelligence artificielle amenuise notre autonomie, notre capacité à construire une expertise, et nous place en situation constante d'infériorité.
La robotique joue également un rôle social important avec les personnes isolées, notamment les personnes âgées ou en situation d'handicap. Certaines maisons de retraite l'ont bien compris et ont intégré au sein de leur équipe soignante des robots qui dansent et qui chantent, rompant ainsi la monotonie de la journée.
L'interaction de certains robots conçus pour effectuer des tâches spécifiques, peut s'avérer dangereuse pour les êtres humains. Par exemple, en cas d'incendie, un robot pourrait entrer dans n'importe quel bâtiment en feu et en sortir les gens en toute sécurité, ce qui s'avère difficile et dangereux pour un pompier.
On appelle « robophobie » la peur incontrôlable que certains individus éprouvent face à un robot. Un phénomène encore rare de nos jours, mais qui promet de se répandre avec l'intrusion de machines toujours plus sophistiquées dans notre quotidien.
Pour savoir si vous êtes un humain ou un robot, Google a eu l'idée de tout simplement vous poser la question directement. Google a donc développé une nouvelle interface de programmation (API) appelée « No CAPTCHA reCAPTCHA ».
Un bras mécanique articulé de 1,5 tonne imaginé par l'Américain George Devol et Joseph Engelberger. Ce dernier, ingénieur et fan de l'écrivain de science-fiction Isaac Asimov, est considéré comme le père de la robotique moderne.
Sophia est également capable de répondre aux questions et a été reçue en entrevue à maintes reprises. En octobre 2017, elle obtient la nationalité saoudienne, faisant d'elle le premier andro-gynoïde au monde à recevoir la citoyenneté d'un État. Elle est considérée comme l'un des robots les plus intelligents du monde.
Un bras manipulateur est le bras d'un robot généralement programmable, avec des fonctions similaires à un bras humain. Les liens de ce manipulateur sont reliés par des axes permettant, soit de mouvement de rotation (comme dans un robot articulé) et/ou de translation (linéaire) de déplacement.
Une menace pour l'emploi
Selon eux, dans les 15 prochaines années, 330 000 emplois d'ouvriers pourraient disparaître. 320 000 agents d'entretien pourraient aussi perdre leur emploi à cause de la robotisation des tâches ménagères. Au total, 10 %, soit 1,5 million d'emplois sont appelés à disparaître.
Les premiers robots industriels apparaissent, malgré leur coût élevé, au début des années 1970. Ils sont destinés à exécuter certaines tâches répétitives, éprouvantes ou toxiques pour un opérateur humain : peinture ou soudage des carrosseries automobiles.
L'être humain reste plus performant que le robot dans un travail de réflexion créative, en matière d'intelligence sociale et dans l'interprétation et la manipulation de son environnement.
La crainte est ici double : que la technologie IA soit utilisée à des fins malveillantes (robots cambrioleurs, contrefaçon, diffusion de fausses informations, etc.), mais aussi qu'elle serve de point d'entrée à des actions malveillantes de grande envergure (piratages de données, chantage, propagande).
De nouveaux investissements dans le domaine de l'IA
Pour finir, 2023 devrait également voir s'intensifier les investissements des entreprises dans le secteur de l'intelligence artificielle. Et en particulier, celles qui sont directement touchées par les perturbations économiques et d'approvisionnement.
L'intelligence artificielle (IA) est devenue un élément clé de la transformation numérique qui touche de nombreux secteurs d'activité. Elle permet aux entreprises de gagner en efficacité et en productivité en automatisant certaines tâches et en analysant de grandes quantités de données de manière rapide et précise.