C'est le pouvoir d'exercer sa puissance de penser. Tous les individus en sont capables et en ont le droit. Il est obligatoire que dans une vie ils philosophent plus d'une fois. Nous ne pouvons pas vivre sans philosopher, aussi bien du point de vue éthique ou de la personne, que du point de vue social et politique.
Comme nous allons le montrer, la philosophie constitue le cadre dans lequel l'homme peut comprendre le monde et agir sur sa propre vie. Elle fournit les outils par lesquels il peut découvrir la vérité et utiliser son esprit pour améliorer sa vie.
Elle amoindrit notre impression de savoir ce que sont les choses; mais elle augmente notre connaissance de ce qu'elles pourraient être; elle détruit le dogmatisme arrogant de ceux qui n'ont jamais traversé le doute libérateur, et elle maintient vivante notre faculté d'émerveillement en nous montrant les choses ...
1« L'homme ne peut se passer de philosophie, dit avec raison Jaspers. Aussi est-elle présente, partout et toujours... La seule question qui se pose est de savoir si elle est consciente ou non, bonne ou mauvaise, confuse ou claire » [1] JASPERS, Introduction à la philosophie, trad.
Pourquoi ? Parce que vivre, c'est décider sans cesse du meilleur parmi plusieurs choix possibles. Comment le pourrait-on si on ne sait pas ce qu'est une vie bonne, par opposition à une vie néfaste, mais aussi à une vie « tout court » ou « sans plus »? Socrate parle ici de « qualité de vie ».
La philosophie n'est pas une théorie mais une activité. Une œuvre philosophique se compose essentiellement d'éclaircissements.
"La philosophie a pour mission de réfléchir à partir de la vie"
C'est en ce sens que la philosophie est éminemment utile : elle nous apprend à utiliser tous les savoirs dont nous pouvons par ailleurs disposer, et qui seraient, sans cela, des connaissances qui ne nous apprendraient rien.
Il faut philosopher, c'est-à-dire penser pour penser, pour agir et pour exister, pour assumer une existence authentique, consciente d'elle-même, de ses valeurs, de ses fins et de sa raison d'être.
Il faut donc démontrer en tout premier lieu que tous les hommes sont « philosophes », en définissant les limites et les caractères de cette « philosophie spontanée », propre à « tout le monde », c'est-à-dire de la philosophie qui est contenue : 1.
Elle est inutile en tant qu'elle ne propose aucun choix pratique, aucune option particulière en dehors d'elle-même. Elle ne donne pas un sens particulier, elle est une certaine orientation de la pensée. Par conséquent, la philosophie n'est pas tout. Elle ne permet pas de vivre, encore moins de survivre.
Philosopher serait le moyen de combler le manque, le désir du manque constitutif de la condition humaine. Un des moyens en tout cas, comme le savoir scientifique, l'efficacité technique, la jouissance esthétique, la mystique ou l'espérance religieuse, l'avoir de la consommation, ou l'amour de toute personne ou objet…
Lorsque l'on fait de la Philosophie on ne peut pas se passer de l'histoire de la Philosophie car si on cherche à répondre à une question sans connaitre les avis et les réponses à cette question qui ont été données dans le passé, on va….
La philosophie rend elle la science inutile
* philosophie : La philosophie, selon Pythagore, auquel remonte le mot, ce n'est pas la sophia elle-même, science et sagesse à la fois, c'est seulement le désir, la recherche, l'amour (philo) de cette sophia.
Quand le philosophe n'est pas, comme le dit F. Nietzsche, un être servile professant un enseignement officiel, il est réduit à constater que son utilité sociale est très réduite voire vaine.
La philosophie semble donc dangereuse, elle constitue une menace dans la mesure où elle ébranle les certitudes du sens commun, les opinions politiques ou morales habituelles. Quel est son vrai danger ? Mettre à distance, séparer, éloigner l'individu du tout social. Elle semble critique et dissolvante.
« La philosophie joue un rôle central dans l'éducation. »
L'étude de cette matière devrait permettre aux élèves d'avoir des discussions approfondies sur des idées, encourager l'ouverture d'esprit et développer des compétences de communication et de pensée », a-t-elle déclaré.
Aujourd'hui, où la science constitue tout notre savoir et la technique, tout notre pouvoir, la philosophie apparaît comme une discipline réflexive. A partir du savoir scientifique, la visée philosophique se révèle comme réflexion critique sur les fondements de ce savoir.
Elle est le retour de l'attention à la vie, à soi dans la vie. Sorte de recueillement, la réflexion philosophique vise à faire comprendre au sujet ses paroles et ses gestes pour qu'il communique par le dialogue ce qu'il a analysé et compris.
Le philosophe qui veut définir la nature de la culture doit s'adonner à la tâche d'élucider les critères d'humanité. Il doit rechercher ce qui explique que la culture soit un phénomène spécifiquement humain, que la manière d'être de l'homme dans le monde distingue l'homme du reste de la « nature ».
1. Ensemble de conceptions portant sur les principes des êtres et des choses, sur le rôle de l'homme dans l'univers, sur Dieu, sur l'histoire et, de façon générale, sur tous les grands problèmes de la métaphysique.
La philosophie est un mot d'origine grec qui signifie "amour de la sagesse". Elle étudie des problèmes fondamentaux liés à l'existence, à la connaissance, à la vérité, aux valeurs morales et esthétiques, à l'esprit et au langage humain.
La philosophie est bien éloignée des représentations qu'on lui attribue aujourd'hui. Non seulement elle permet de mieux penser en développant son esprit critique, mais aussi mieux vivre en faisant de la réflexion un atout incomparable pour avancer et se construire.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer. Cette phrase de Blaise Pascal contient 46 mots.
Socrate est considéré par beaucoup comme le père fondateur de la philosophie occidentale et comme l'une des figures les plus énigmatiques de l'histoire ancienne.