L'immunothérapie peut guérir ou prolonger de plusieurs mois l'espérance de vie, initialement très courte, de patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules au stade avancé. Malheureusement, moins de la moitié des patients répondent à ce traitement.
« Pour la majorité des patients, si réponse il y a, elle est constatée après 2 ou 3 mois d'immunothérapie. Chez certains, c'est (beaucoup) plus rapide : on peut voir une différence après la première infusion.
Les immunothérapies ne sont efficaces que chez 30 % des patients. La première priorité des chercheurs est donc de mieux comprendre les mécanismes de l'immunité anticancer, pour améliorer l'efficacité des approches d'immunothérapie et en développer de nouvelles.
La molécule CD226 est essentielle au bon fonctionnement du système immunitaire. Sans elle, les lymphocytes tueurs, chargés d'éliminer les cellules cancéreuses, sont incapables de les repérer. C'est l'absence de CD226 chez certains patients atteints de cancer qui explique pourquoi l'immunothérapie peut être inefficace.
Pour le mélanome, il semble bien établi qu'il n'y a pas de risque à arrêter une immunothérapie chez les patients en réponse complète après au moins six mois de traitement.
Une des principaux avantages de l'immunothérapie tient à son efficacité potentielle sur un grand nombre de patients atteints d'une tumeur bronchopulmonaire. Jusqu'à présent, les grandes avancées thérapeutiques étaient réservées à une petite proportion de malades, comme celles des non-fumeurs pour les thérapies ciblées.
L'immunothérapie peut parfois réactiver le système immunitaire contre les cellules normales de l'organisme et être ainsi à l'origine de symptômes auto-immuns ou de pathologies inflammatoires. Ils touchent plus souvent la peau, le côlon, le foie, les poumons et les organes endocriniens (hypophyse ou thyroïde).
Actuellement, l'immunothérapie fait déjà partie du traitement standard d'une série de cancers, notamment le mélanome, le carcinome pulmonaire non à petites cellules, le cancer du rein, le cancer de la vessie, certains cancers de la tête et du cou, le lymphome hodgkinien et certaines formes de leucémie.
"Tous les services de cancérologie disposent de l'immunothérapie. C'est un médicament qui est autorisé en France, dans des situations particulières. Un tiers des patients atteints d'un cancer du poumon en bénéficient d'emblée.
- les traitements par médicaments (chimiothérapie, immunothérapie, hormonothérapie) ou la radiothérapie occasionnent une fatigue plus ou moins importante et fréquente. De plus, il n'est pas rare que les traitements soient combinés causant une accumulation de fatigue.
Un cancer du poumon fréquent
Les cancers du poumon stade III non opérables (où la totalité du cancer ne peut pas être enlevée par la chirurgie) représentent le tiers de tous les malades souffrant de cancer du poumon non à petites cellules.
Certains médicaments peuvent aider le système immunitaire à combattre le cancer. Le traitement qui emploie ces médicaments porte le nom d'immunothérapie. L'immunothérapie renforce la réaction immunitaire ou aide le système immunitaire à reconnaître le cancer et à le combattre.
Mise au point dans les années 1980, la photothérapie dynamique permet de cibler les tumeurs cancéreuses grâce à des molécules qui réagissent à la lumière. Déjà utilisée pour traiter certains cancers de la peau et de la prostate, cette technologie pourrait bientôt être utilisée pour prendre en charge d'autres tumeurs.
Ils font s'accroître le tissu adipeux tout en entraînant une baisse de la masse musculaire. Ainsi, « environ une femme sur deux prend entre 3 et 5 kg au cours de ses traitements, voire jusqu'à six mois après leur interruption. Et pour certaines, la surcharge peut atteindre 12 kg », selon Rose Magazine.
L'immunothérapie peut parfois réactiver le système immunitaire contre des cellules normales de l'organisme et être ainsi à l'origine de symptômes auto-immuns ou de pathologies inflammatoires.
Radiothérapie : l'exposition à des rayons
La radiothérapie est l'un des traitements les plus fréquemment employés dans la prise en charge des cancers. Plus de la moitié des personnes atteintes d'un cancer reçoivent ce type de traitement. Le principe : il consiste à exposer les cellules cancéreuses à des rayons.
L'Institut Curie inaugure le premier Centre d'Immunothérapie des cancers en France | Institut Curie.
Contrairement à la chimiothérapie, qui cherche à détruire la tumeur, l'immunothérapie aide le système immunitaire à reconnaître les cellules cancéreuses et à s'en débarrasser.
On dit d'un cancer qu'il est avancé lorsque la guérison est peu probable. Dans un tel cas, les soins seront axés différemment, non seulement au niveau physique mais aussi sur le plan affectif ou pratique.
La radiofréquence est une technique utilisée en alternative à la chirurgie, notamment pour détruire des métastases de cancers du côlon logées dans le foie. Le principe est d'exposer ces tumeurs à un courant alternatif de haute fréquence qui génère une chaleur importante, suffisante pour détruire les cellules tumorales.
Il faut faire la distinction entre les médicaments ciblés et les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, qui ciblent non pas les processus cellulaires tumoraux, mais les « freins » du système immunitaire et qui se classent donc parmi les immunothérapies.
Les traitements peuvent maîtriser et ralentir la croissance des métastases osseuses, mais celles-ci ne disparaissent habituellement pas complètement. On vous offrira également des traitements de soutien pour gérer ou prévenir certains problèmes causés par les métastases osseuses.
"Oui aujourd'hui on peut guérir d'un cancer du poumon", répond le Pr Jacques Cadranel, Chef du Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique à l'hôpital Tenon (Paris).
Les personnes concernées par un cancer du poumon ont la possibilité de renforcer leur bien-être de différentes manières : alimentation, exercice physique et relaxation sont des facteurs fondamentaux pour se sentir bien. Ils peuvent aussi avoir une action positive sur la santé et le psychique.