Tout d'abord, sachez que vous n'êtes pas seul. Ce mal touche 25 à 30 % des personnes et jusqu'à 20 % à 80 % de l'équipage en cas de conditions météorologiques extrêmes ! Tout le monde peut avoir le mal de mer un jour dans sa vie, en souffrir régulièrement ou occasionnellement.
Le mal de mer fait partie de la famille du mal des transports (cinétose) et est tout simplement dû au dysfonctionnement de l'oreille interne où se situe le centre de l'équilibre. Lorsque vous êtes sur un bateau, vos yeux perçoivent les contours immobiles de l'embarcation mais votre corps ressent le mouvement de l'eau.
Oui ! Au bout de quelques jours en mer, le cerveau s'habitue : c'est la période d'amarinage.
Restez dehors au maximum. La chaleur et le confinement peuvent être source de mal de mer. Évitez de rester dans votre cabine et restez sur le pont, à l'air libre. Vous pouvez également vous placer au centre du bateau, qui est l'endroit le plus stable.
Privilégiez une bonne nuit de sommeil plutôt qu'une nuit courte pour limiter les risques. La fatigue et le stress sont des facteurs qui vont amplifier le mal de mer. Et bien sur, plus on y pense, plus les effets se ressentent ! Une fois à bord, soyez actif et occupez votre esprit à des tâches.
En général, les symptômes disparaissent quand le véhicule s'arrête ou quelques minutes après. Le malaise peut aussi s'atténuer au fil des déplacements ou en quelques jours en cas de voyage prolongé.
En cas de mal de mer fréquent, pensez à demander à votre médecin de vous prescrire des médicaments à visée préventive. Les médicaments utilisés contre le mal des transports sont souvent : La métopimazine (Vogalib®) : il permet de limiter les vomissements.
Pensez également à bien vous hydrater pendant la croisière et tout se passera à merveille. Si vous sentez déjà les symptômes du mal de mer, mangez ou buvez du sucre, il vous aidera à faire passer le mal. Manger du gingembre est aussi une bonne astuce qui permet de stopper les nausées et les vomissements.
La menthe poivrée peut également avoir des effets calmants sur l'estomac. Procurez-vous un flacon d'huile essentielle de Menthe Poivrée à la pharmacie avant votre départ, mettez une à deux gouttes sur vos poignets puis tamponnez votre nuque ou versez les gouttes sur un mouchoir et respirez le régulièrement.
Médicaments contre le mal des transports sous forme de patch
Le patch de scopolamine est à appliquer derrière une oreille sur une zone sèche, propre et dépourvue de cheveux, 6 à 12 heures avant le départ. Vous pouvez ensuite le laisser en place durant tout le trajet.
Il devient plus courant chez les enfants de 2 à 12 ans, puis régresse à l'adolescence. A l'âge adulte, les femmes sont plus touchées, notamment pendant la grossesse ou les règles.
Pour diminuer sensiblement cette sensation de gêne, il est conseillé de choisir une cabine au centre du navire et située à mi hauteur. Ainsi, en cas de tangage (mouvement du navire d'avant en arrière), vous ressentirez nettement moins le paquebot bouger.
Tout le monde peut souffrir du mal des transports, mais les enfants sont davantage touchés. Le mal des transports apparaît généralement à partir de l'âge de 2 ans.
bonjour Elisabeth, les bateaux sont tous très stables et en général la mer n'est pas trop formée. Ceci dit il arrive parfois que ça bouge un peu quand même, mais ce sont de gros ferries, équipés pour rester stables.
Relaxez-vous et respirez calmement. Évitez les odeurs désagréables ; mangez des aliments inodores et ouvrez la fenêtre si des odeurs vous indisposent. Évitez de vous coucher sur le dos après avoir mangé. Restez assis 30 à 60 minutes après la prise d'aliments, car s'allonger aggrave les nausées.
Scientifiquement parlant, il n'y a aucune explication à ce phénomène mais il semble bien qu'un petit bout de sparadrap posé sur le nombril de la personne sujette au mal des transports soit la solution miracle pour ceux qui avaient déjà tout essayé vainement.
L'acupression du point P6 (situé à trois largeurs de doigts sous l'articulation du poignet) de la main dominante s'est révélée efficace pour contrôler les nausées et les vomissements chez certains patients; l'effet perdurait pendant 6 à 8 heures (Hussein et Sadek, 2011).
Le type de voilier et sa taille peut aider beaucoup à lutter contre le mal des transports. Plus la bateau est gros, plus il sera stable sur l'eau et moins vous serez susceptible de tomber malade. Affréter un catamaran peut être le meilleur choix parce qu'ils sont plus stables et ne chavirent pas.
Selon le zoologiste Reinhold Hilbig, les poissons pourraient avoir le mal de mer : étudiant les effets sur l'homme de l'apesanteur sous-marine, il a placé 49 poissons dans un miniaquarium à bord d'un avion qui a fait une descente brutale, huit d'entre eux ont « complètement perdu l'équilibre ».
Passées quelques semaines à tanguer, ou si cela vous incommode avant, le mieux est de contacter un oto-rhino-laryngologiste (ORL) qui vous examinera ou vous prescrira un médicament selon votre état de santé (certains évoquent le Stugeron, le Tanganil et le Betaserc).
Le mal de l'air est une sensation induite par les voyages aériens, il s'agit d'une forme spécifique de cinétose, considérée comme une réponse normale pour les individus en bonne santé. C'est essentiellement la même chose que le mal de voiture mais transposée en avion.
Le mal des transports, qui se traduit par des nausées et maux de tête parfois importants, est lié à un décalage entre les informations envoyées par l'oreille interne et celles envoyées par les yeux. Il existe de nombreux moyens de calmer ces nausées et d'éviter que cela n'handicape tous les voyages que vous effectuez.
Sur les navires publics, l'eau de mer est utilisée pour rincer et pomper l'eau dans la salle de bain à bord. Les gros et petits débris sont collectés dans les réservoirs des toilettes et éliminés au port. Il existe des installations spéciales à cet effet.