Nous vous l'avons dit, le contrat d'assurance-vie est hors succession. En principe, vous n'avez pas à en informer le notaire. Pourtant, il existe des cas où il est préférable de prévenir ce dernier : Sachez que tous les versements effectués après 70 ans sont imposés.
Le bénéficiaire du contrat d'assurance-vie peut ainsi réaliser les démarches nécessaires auprès de la compagnie d'assurance pour percevoir les capitaux. En principe, il n'est pas nécessaire de signifier cette opération au notaire chargé du règlement de la succession du défunt.
Lors du décès de l'assuré, l'Assurance Vie sera donc transmise au conjoint, qui figure au premier rang des bénéficiaires. Si celui-ci n'accepte pas le bénéfice de ce contrat d'assurance (parce qu'il n'en n'a pas besoin), le capital reviendra donc aux bénéficiaires de second rang, « les enfants ».
La réponse est non, sauf en cas de rachat ou de retrait.
Il peut arriver que le bénéficiaire décède avant l'assuré. Le capital est alors transmis à vos ayants droit lors de votre décès. Pour éviter cette situation, vous pouvez désigner un ou plusieurs bénéficiaires de second rang. Ils percevront le capital si le bénéficiaire de premier rang décède avant l'assuré.
En règle générale, le bénéficiaire d'une assurance vie est informé de sa désignation par le souscripteur et peut même l'avoir accepté. Dans ce cas, au décès de l'assuré, le bénéficiaire doit : se faire connaître auprès de l'assureur, fournir différents documents comme l'acte de décès et une pièce d'identité.
Si vous êtes bénéficiaire d'un contrat souscrit par une personne décédée, l'assureur doit vous verser le capital dans un délai d'1 mois après réception des documents nécessaires au paiement. Au-delà de ce délai, le capital non versé produit des intérêts au taux de : 13,64 % durant 2 mois.
En cas de décès du bénéficiaire, les primes perçues sur un contrat d'assurance-vie peuvent être soumises : aux droits de succession : sont imposables aux droits de succession les primes versées après 70 ans et supérieures à 30 500 € (contrats souscrits après le 20 novembre 1991).
L'abattement est accordé pour l'ensemble des contrats d'assurance-vie détenus par un même contribuable. Les intérêts sont ensuite imposés aux taux forfaitaires suivants : 7,5 % pour les intérêts correspondant aux primes n'excédant pas 150 000 € 12,8 % pour les intérêts correspondant aux primes excédant 150 000 €
L'attractivité de l'assurance-vie repose en partie sur sa fiscalité. Après une durée d'épargne supérieure à huit années, vous pouvez être exonéré d'impôt sur le revenu sur vos gains. Seuls les gains (intérêts et plus-values) sont imposables lorsque vous réalisez un retrait aussi appelé rachat.
Elles peuvent être : une copie de l'acte de décès du souscripteur, le bulletin d'adhésion du contrat d'assurance vie (ou une déclaration sur l'honneur de perte de ce document), une photocopie de la carte d'identité ou du passeport ainsi qu'un RIB.
Que se passe-t-il en cas de décès du souscripteur d'une assurance-vie ? Le décès du titulaire d'une assurance-vie entraîne automatiquement la clôture du contrat. L'intégralité des sommes détenues sur celui-ci est alors transmise au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) dans la clause bénéficiaire.
Agira : une aide à la recherche des contrats non réclamés
Ainsi, toute personne estimant être bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie souscrit par une personne décédée peut s'adresser à l'Agira, compétente pour effectuer la recherche. Cependant, elle ne peut intervenir que dans les 10 ans après le décès du titulaire.
Le montant de la succession est égal ou supérieur à 5 000 €. Dans ce cas , vous devez faire établir l'acte de notoriété prouvant que vous êtes héritier. Il existe un testament ou une donation entre époux.
Peut-on déshériter un enfant avec l'assurance vie ? Sur le plan civil, l'assurance-vie est hors succession (article L132-12 du Code des assurances), les règles protectrices de la réserve héréditaire ne s'appliquent donc pas. Et il paraît ainsi possible de déshériter, au moins en partie, un héritier réservataire.
Exemple de tarifs (émoluments) de notaire dans une succession. Acte de notoriété : Environ 300 euros, sans testament ou donation entre époux, sinon les émoluments s'élèvent à 450 euros. Déclaration de succession : Pour une succession inférieure à 150.000€, comptez approximativement 1400€.
L'assurance vie est un outil efficace pour préparer la transmission de son patrimoine. Sur le plan fiscal, les sommes versées sur les contrats avant les 70 ans du souscripteur sont transmises sans imposition, dans la limite d'un plafond de 152 500 € reçus par chaque bénéficiaire désigné.
Le fameux cap des 8 ans de détention permet en effet de bénéficier d'abattements avant imposition pour tout retrait (ou rachat dans le jargon de l'assurance vie). L'abattement atteint 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple soumis à imposition commune.
Lorsque votre contrat atteint 8 ans ou plus, vous bénéficiez d'un abattement fiscal annuel de plusieurs milliers d'euros sur l'ensemble des produits de votre contrat. Cet abattement s'élève à : 4 600€ pour une personne seule, et 9 200€ pour un couple.
Les primes versées après 70 ans bénéficient d'un abattement fiscal de 30 500 euros commun à l'ensemble des bénéficiaires. Passé ce montant, les sommes transmises sont soumises aux droits de succession. Effectuer des versements sur une assurance vie après 70 ans peut donc paraître moins avantageux.
Ces derniers récupéreront le capital de l'assurance vie à la place du bénéficiaire désigné en premier choix (premier rang) si celui-ci est introuvable ou est décédé. Vous avez aussi la possibilité de désigner plusieurs bénéficiaires, sans obligatoirement qu'il y ait de liens familiaux avec vous.
L'assurance décès est un contrat d'assurance. Vous réglez des primes à l'assureur qui en contrepartie versera un capital à vos bénéficiaires au moment de votre décès. Contrairement à l'assurance vie, vous ne pouvez pas en être le bénéficiaire.
Toutefois, le contrat peut comporter les exclusions suivantes si le décès du preneur d'assurance survient en raison de : Guerre (déclarée ou non), service militaire (forces navales ou aériennes, ou dans les forces civiles) Suicide (dans les deux ans à compter de la date d'émission du contrat) Un accident d'avion (selon les conditions spécifiées dans votre police)
L'assurance vie ouvre droit à un cadre fiscal avantageux pour transmettre votre patrimoine. Votre contrat est exclu de votre succession. Il est donc exonéré des droits de succession classiques.