Principe général : cumul d'activités autorisé Vous avez le droit d'exercer une ou plusieurs activités supplémentaires différentes en même temps. Seulement, vous devez le faire au sein d'une seule et même micro-entreprise.
Oui ! Si une personne physique ne peut avoir qu'une seule micro-entreprise, il est en revanche possible d'y exercer plusieurs activités, même si elles n'ont aucun lien entre elles.
Il n'est pas possible d'être gérant majoritaire et micro-entrepreneur. En effet, le gérant majoritaire d'une SARL relève du régime social de droit commun des indépendants. Le cumul entre ce régime et celui du micro-entrepreneur (micro-social) est impossible.
Un micro-entrepreneur peut cumuler son activité indépendante avec le statut d'associé d'une SARL. Dans ce cas de figure, il est encore une fois possible d'être à la fois micro-entrepreneur et gérant minoritaire ou égalitaire de SARL.
Puisqu'il est considéré comme un salarié vis-à-vis des organismes sociaux, un président de SAS (ou SASU) peut donc tout à fait, exercer une activité complémentaire en tant qu'auto-entrepreneur.
Enfin, il est possible, pour un micro-entrepreneur de créer une société, comme pour un associé ou président de SASU de devenir micro-entrepreneur. Rien n'empêche le cumul des deux. Attention toutefois, certaines règles doivent être respectées.
Si vous êtes micro-entrepreneur et également dirigeant-actionnaire unique de SASU : l'ensemble du chiffre d'affaires de vos différentes activités ne doit pas dépasser en théorie le plafond de la micro-entreprise (70.000 € pour les activités de services, 170.000 € pour les activités commerciales).
Créer une entreprise à deux permet de réduire le risque de commettre une erreur. En créant votre entreprise avec une autre personne, vous faîtes un choix stratégique qui peut vous permettre de limiter les risques. En effet, en restant seul, vous serez l'unique décisionnaire.
Le statut de l'entrepreneur individuel (EI) permet d'exercer une activité en nom propre. En effet, la création et la gestion d'une entreprise individuelle présente moins de contraintes que la société. La micro-entreprise est également une entreprise individuelle.
La SELARL permet de mieux piloter les revenus d'activité du chef d'entreprise. Contrairement à l'exercice en nom propre au sein d'une entreprise individuelle, l'exercice en société, et particulièrement en SELARL permet à plusieurs professionnels libéraux, réunis ensemble, de mieux piloter leurs revenus d'activité.
Voici ce que prévoit la loi au niveau du capital social minimum pour chaque forme de société : Capital social des SARL (et EURL) : aucun minimum. Capital social des SAS (et SASU) : aucun minimum. Capital social des SA : un montant minimum de 37 000 euros est obligatoire.
L'entrepreneur individuel (ou travailleur indépendant) est le dirigeant unique, sans associé ni subordination. Les avantages d'une entreprise individuelle résident dans la liberté de décision et la prise en main totale du dirigeant, qui peut façonner l'avenir de son entreprise selon sa vision.
Pourquoi une SAS plutôt qu'une SARL ? La SAS se distingue par une grande liberté statutaire. Le dirigeant ou la dirigeante de la SAS profite d'un statut social plus protecteur qu'en SARL, celui d'assimilé salarié.
Contrairement à une société, le micro-entrepreneur dispose d'un numéro SIRET unique, car une personne physique ne peut avoir qu'une seule entreprise individuelle. Ainsi, une personne physique ne peut donc cumuler plusieurs micro-entreprises, puisque l'entreprise et la personne physique ne font qu'un !
Pour adjoindre une nouvelle activité, vous devez réaliser la déclaration sur le site internet du guichet des formalités des entreprises. Depuis le 1er janvier 2023, il n'est plus possible d'effectuer vos démarches dans un Centre de formalités des entreprises (CFE).
Il s'agit de deux activités différentes, la première en tant que travailleur non salarié, et la seconde en tant que salarié auprès particulier employeur.
Contrairement aux sociétés, l'entreprise individuelle n'a pas de capital social. Elle n'a pas non plus de patrimoine, ni d'existence juridique. Ces absences peuvent constituer un frein à la conclusion de partenariats et à la signature de certains contrats.
L'entreprise individuelle expose potentiellement tout son patrimoine personnel du dirigeant aux risques de son activité. Les risques peuvent s'étendre par exemple sur les biens du conjoint, spécialement si aucun contrat de mariage n'a été signé.
Une entreprise individuelle regroupe 3 charges fiscales principales : La Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), L'impôt sur le revenu (IR), La Contribution Economique Territoriale (qui remplace la taxe professionnelle).
La création d'une holding peut intervenir dans le cadre de différentes situations : en cas de rachat de société par endettement (mécanisme LBO), dans un but patrimonial (transmission d'entreprise, succession, protection du patrimoine des associés), suite à la création de plusieurs filiales, ou dans un souci d' ...
La holding est une société qui regroupe des associés ou des actionnaires. En pratique, elle contrôle et dirige une ou plusieurs autres sociétés grâce à la détention de titres de participation (action ou part sociales) dans le capital social de celles-ci. Ainsi, une holding crée une unité de direction.
Pour créer une holding, il faut réunir plusieurs associés, personnes physiques ou morales, afin de constituer le capital social et se partager les titres sociaux. Donc, en principe, toute personne peut créer une holding dès lors que ce type de montage représente un intérêt certain pour son projet entrepreneurial.
Ce sont principalement liés à la nature de la rémunération et des avantages ; et liés au statut du gérant ou dirigeant de la société. Toutefois, le statut juridique qui prévoit l'exonération des charges sociales est la SAS.
S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut de la société par actions simplifiée unipersonnelle sous le régime d'impôt sur le revenu permet de payer moins de charge. S'il y a plusieurs associés, les charges d'une SARL et SAS sont presque les mêmes.
Par exemple, si l'entreprise (avec activité commerciale) existe depuis le 31 janvier 2024, il reste alors 335 jours jusqu'au 31 décembre 2024. Le seuil à ne pas dépasser est calculé de la façon suivante : (188 700 € x 335) / 365 =173 190 €.