La cause de l'autisme est inconnue. Cependant, certains scientifiques pensent que la génétique et l'environnement auraient un rôle à jouer. Partout dans le monde, des chercheurs s'efforcent de cerner les facteurs qui peuvent accroître la probabilité qu'une personne soit autiste.
Même si ce handicap est généralement repéré pendant l'enfance, un diagnostic tardif peut être fait à l'âge adulte. Alors, découvrons ensemble, quels sont les symptômes et la prise en charge de tels troubles.
Certains facteurs environnementaux ont été mis en évidence : neuro-inflammation, virus, prise de certains médicaments (cf. Dépakine) durant la grossesse... Cependant, ni les vaccins, ni la maladie cœliaque, ni les caractéristiques psychologiques des parents ne sont facteurs de risques d'autisme chez les enfants.
Il est désormais établi que les troubles du spectre autistique (TSA) ou autisme sont d'origine multifactorielle, c'est-à-dire qu'ils se déclarent chez des personnes génétiquement prédisposées après exposition à un ou plusieurs facteurs environnementaux encore inconnus.
Parfois, les premiers signes se manifestent durant les premiers mois de vie; alors que d'autres apparaissent beaucoup plus tard. Jusqu'à l'âge de 12 mois, les signes de l'autisme peuvent comprendre : l'absence ou la quasi-absence de babillage. l'absence ou la quasi-absence de contact visuel.
Le Trouble du spectre autistique, appelé aussi Trouble du spectre de l'autisme ou plus simplement autisme, est un trouble du développement. Les premiers signes se manifestent en bas âge, mais l'impact au quotidien peut ne devenir évident que plus tard, vers l'âge scolaire par exemple.
une absence de paroles à 18 mois ; une association de mots absente à 24 mois ; un langage non fonctionnel ; une perte de langage quel que soit l'âge.
Certains autismes peuvent ne pas être repérés durant l'enfance. Pourtant, ils pourront avoir des conséquences bien tangibles sur la vie adulte. Certaines personnes peuvent ainsi réussir à communiquer, avoir une vie professionnelle, ne pas manifester à l'extérieur de comportements répétitifs…
Il n'y a pas d'éléments dans la littérature scientifique au sujet d'un quelconque rapprochement entre exposition aux écrans et troubles du spectre autistique. Ceci vient tout juste d'être confirmé par les travaux de la haute autorité de santé (HAS) sur la prise en charge de l'autisme parus en février 2018.
Des troubles de l'apprentissage, parfois, lorsqu'ils n'ont que peu ou pas d'intérêt pour un sujet. Une tendance à mettre en place des routines auxquelles ils ont du mal à déroger. Un certain manque d'empathie et une incompréhension des “codes sociaux”.
Autisme atypique, un trouble pas comme les autres
Pourtant, l'enfant atteint d'autisme atypique voit une altération de son développement dans l'un au moins de ces critères. En effet, les patients présentent moins de symptômes, avec une sévérité atténuée.
Difficulté à développer, maintenir et comprendre les relations sociales. Déficit dans la communication non-verbale. Déficit de la réciprocité sociale ou émotionnelle. Caractère restreint et répétitif des comportements ou intérêts.
Il est important de noter que l'espérance de vie d'une personne autiste est en moyenne de 54 ans. Parmi les causes de cette espérance de vie réduite, on peut citer l'épilepsie, les maladies, les suicides et les nombreuses disparitions, qui malheureusement se terminent parfois par des noyades.
Aux Etats-Unis, un garçon sur 42 serait concerné par l'autisme contre une fille sur 189. La fréquence de ce trouble reste inchangée depuis 2 ans alors qu'elle n'avait cessé d'augmenter depuis les années 60.
Les caractéristiques et symptômes de l'autisme chez les adultes sont définis par des difficultés dans les interactions sociales, la communication et des comportements répétitifs. Ces individus peuvent présenter un intérêt restreint pour certains sujets et une sensibilité sensorielle.
Il est aujourd'hui certain que la composante génétique de l'autisme est très importante, mais qu'un seul gène n'est pas la cause unique pour tous les cas. Les données actuelles indiquent que plus de 1000 gènes sont impliqués dans le TSA dont au moins 149 de manière récurrente.
Les personnes autistes percevraient plus les parties d'un tout sans arriver à reconstituer l'image globale et cela entrainerait des difficultés à interpréter les situations. Cette perception se retrouve également dans la manière de voir des gens qui sont également représentés comme étant « en morceau ».
Également appelé « autisme de Kanner », il concerne des formes précoces avec une stéréotypie forte et une socialisation très faible. Si on l'associe le plus souvent à un retard mental, quelques cas rares échappent à cette règle : les autistes de haut niveau.
On estime qu'un enfant sur 100 dans le monde est atteint d'autisme (1).
Le patrimoine génétique du père serait davantage impliqué dans le trouble du spectre autistique (TSA) des enfants que celui de la mère, d'après une nouvelle étude parue dans Cell Genomics. La découverte concernerait uniquement les familles où au moins deux enfants sont atteints de TSA.
une difficulté à reconnaître les émotions et à les gérer. des particularités dans la communication verbale et non verbale : ton de la voix, langage précieux, difficulté à comprendre les métaphores, le sens figuré, l'ironie, contact oculaire pauvre, difficulté dans la conversation et la réciprocité émotionnelle.
L'autisme infantile (souvent simplement appelé « autisme ») est la forme la plus courante de troubles envahissants du développement. Ses symptômes apparaissent avant l'âge de trois ans et sont présents en permanence.
Le mot flapping, du verbe anglais « flap », signifie battre. Il traduit le fait de battre rapidement des mains, à l'image d'un oiseau qui prend son envol. Souvent associée à l'autisme, cette manifestation peut toutefois être un passage physiologique du développement de l'enfant.