Oui, il est possible de survivre à un accident en plein air. Vous aurez à peu près 3 minutes avant de toucher le sol en tombant d'un avion en plein vol. Tout d'abord, la position idéale n'est pas en boule mais plutôt à plat comme vous le feriez lors d'un saut en chute libre pour ralentir votre chute.
On a calculé que statistiquement un passager devrait prendre l'avion tous les jours pendant 123.000 ans avant de mourir dans un crash. Et si ça lui arrivait, même pas sûr qu'il y reste puisque même sur les crashs mortels, le taux de survie des passagers est d'environ 60% !
1. Collision aérienne de Tenerife. C'est la pire catastrophe accidentelle de l'histoire de l'aviation : le 27 mars 1977, la collision de deux Boeing-747 à l'aéroport de Los Rodeos, sur l'île de Tenerife aux Canaries, fait 583 morts.
Malgré la récupération des deux boîtes noires, le mystère demeure sur la cause de l'accident du Boeing 737-800 du vol MU5735 de China Eastern, qui s'est écrasé le 21 mars dernier dans l'est de la Chine, tuant les 132 personnes à bord. Voici ce que l'on sait, un mois après.
Le 9 janvier , le vol Sriwijaya Air 182 s'écrase en mer de Java peu après son décollage de Jakarta (Indonésie) entraînant la mort des 62 personnes à bord.
Turbulences, météo…
Les raisons pour lesquelles nous avons peur de prendre l'avion sont multiples. Pourtant, l'avion est un moyen de transport 300 fois plus sûr que la voiture. Lorsque vous conduisez, il y a parfois des trous dans la route. Les turbulences peuvent être considérés comme l'équivalent pour les avions.
N'ayez pas peur des turbulences
Si cela peut s'avérer très désagréable, ce n'est en fait pas dangereux. La turbulence n'est rien de plus que le mouvement de votre avion sur les vagues d'air. Cela se produit principalement au décollage et à l'atterrissage ; la différence de température est à l'origine de la turbulence.
Il existe plusieurs degrés d'aviophobie, de l'anxiété modérée à la panique totale. Certaines personnes souffrant d'aviophobie ressentiront une forte appréhension qui commencera plusieurs jours avant le voyage puis qui sera à son apogée lors du décollage.
Pour la sécurité, choisissez un siège dans le couloir à l'arrière de l'avion, derrière les ailes. Une longue étude publiée par le site Popular Mechanics a démontré que les passagers assis proches de la queue de l'avion avaient environ 40 % plus de chance de survivre à un accident que ceux assis aux premières places.
Le cerveau va associer l'avion à un danger de mort. C'est pour cette raison que les personnes phobiques ne parviennent pas à se rassurer. Une fois dans l'avion, leur corps va envoyer des signaux. Dans cette situation perçue comme dangereuse, le cerveau émotionnel envoie une alerte.
En juin 2009, l'Airbus A330-200 du vol AF 447 opérant la liaison entre Rio et Paris, s'abîme en mer et entraîne la mort de ses passagers et membres d'équipage. C'est à ce jour l'accident le plus meurtier qu'ait connu Air France. Le Figaro revient pour vous sur les conséquences et l'enquête sur ce crash.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
Selon les statistiques de l'université de Greenwich, les places à éviter absolument sont celles. Les passagers y ont 49% de chance de survivre à un crash. A l'inverse, les passagers se trouvant sur les sièges à l'arrière ont 69% de chance de rester en vie en cas d'incident.
L'avion impacte le climat et accélère le réchauffement climatique notamment par les rejets de CO2 dus à la combustion de kérosène. Voyager sans prendre l'avion est une façon de se déplacer plus responsable, qui limite l'empreinte carbone de chaque individu.
Où sent-on le plus les turbulences ? Voici où les opinions divergent. Il y a ceux qui disent que c'est la partie avant de la machine qui est la plus vulnérable, d'autres assurent que c'est à l'arrière que l'on se sent le plus mal à l'aise.
Une étude de l'American College of Chest Physicians publiée le 7 février dans la revue Chest, montre que les passagers qui voyagent côté hublot lors d'un vol de plus de six heures, ont plus de risques de développer des caillots de sang dans les jambes selon le site 121doc.net.
La turbulence, c'est un mouvement, un remous de l'air. Lorsqu'elle se produit à de très hautes altitudes, elle est souvent due à un phénomène météorologique qui créé des différentiels de pression. Le flux de l'air est modifié et l'avion, qui suit ce dernier, peut, dès lors, connaître quelques perturbations.
Alors, que se passe-t-il pendant cette phase ? Anthony Brickhouse : Généralement au décollage et à l'atterrissage, l'avion vole bas, et lentement. Et quand des problèmes surviennent, les pilotes ont peu de temps pour réagir.
Des accidents rares
Le fait que l'appareil soit un Boeing est un coup dur pour le constructeur américain, empêtré depuis des années dans des problèmes de sécurité sur ces avions. Pourtant, le B777 fait statistiquement partie des plus sûrs.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
L'ouverture d'une porte de soute entraîne une décompression explosive. La différence de pression entre la cabine et la soute provoque la rupture du plancher, ce qui endommage les câbles des commandes de vol, rendant l'appareil incontrôlable. L'accident fait 346 victimes, passagers et membres d'équipage.
Les turbulences ne présentent aucun risque pour les avions : juste un moment désagréable à passer. Les turbulences réveillent des peurs qui n'ont aucune raison d'être. On peut croire que l'avion risque de se casser ou qu'il risque de tomber jusqu'au sol, mais il n'en est rien.