Et à la fin ? On peut voir les choses de deux manières : Antigone semble dominer en affirmant son pouvoir de dire « non » et en critiquant Créon. A la fin, pourtant, Antigone se renferme sur elle-même et n'oppose à Créon que sa volonté de mourir pour ses idées. Le Pouvoir gagnerait donc sur l'insoumise.
Antigone est aussi une figure de femme révoltée : Antigone est celle qui va contre sa famille, notamment sa sœur et son oncle, pour défendre et faire respecter les lois divines à l'égard de son frère Polynice, qui, mort, a selon ces lois éternelles droit à être enterré.
Le personnage d'Antigone est l'allégorie de la Résistance s'opposant aux lois édictées par Créon / Pétain, qu'elle juge iniques. Créon pour sa part, revendique de faire un « sale boulot » parce que c'est son rôle et qu'il faut bien que quelqu'un le fasse.
Créon l'emporte sur le plan affectif, touchant au point sensible (l'amour qu'elle porte à ses frères) mais pas sur le fond du débat qui oppose des valeurs éthiques (Antigone) aux valeurs pragmatiques. Créon démontre à Antigone, souvenirs communs à l'appui, que ses frères étaient des voyous. Antigone semble céder.
Le personnage d'Antigone représente la liberté, la résistance et a pour but de pousser le public de l'époque à se révolter contre l'Allemagne Nazie.
Antigone se place dans un rapport immédiat avec l'absolu. Elle a la volonté d'être sous la loi des dieux. Elle affirme qu'il n'existe qu'un roi, dieu, contre Créon. Elle revendique la supériorité des lois divines intérieures à la conscience qur les lois humaines qui lui sont extérieures.
Si Antigone est une figure positive, elle est aussi égoïste. Créon veut le bien de ceux qui l'entourent. Antigone ne pense qu'à elle. Quand Créon a réussi à lui montrer que toutes ses raisons pour mourir sont inutiles, Antigone continue de vouloir la mort.
Antigone, écrit par Anouilh, raconte l'histoire d'Antigone qui veut enterrer un de ses deux frères car ils se sont battus pour le contrôle de la cité. L'un des deux a eu le droit à des funérailles, l'autre non et il est interdit de l'enterrer sous peine de mort mais Antigone se doit de le faire.
Tout se fait comme si Antigone n'avait pas le choix. Elle se demande si la vie vaut la peine d'être vécue, elle refuse de travailler au bonheur, d'accepter les petites meurtrissures et blessures de la vie. Elle trouve un sens à vivre dans la mort, ce qui est parfaitement absurde. La vie ne semble pas avoir de sens.
Pour moi, Antigone préfère mourir car elle rejette la vie et le "bonheur" tels que les évoque Créon, elle refuse les compromissions que semble impliquer la vie d'adulte. Elle préfère la mort en gardant son caractère entier que la vie si elle doit faire preuve de bassesse.
Résumé Antigone est la fille d'Œdipe et de Jocaste (mère et épouse d'Œdipe), souverains de Thèbes. Après le suicide de Jocaste et l'exil d'Œdipe, les deux frères d'Antigone, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués pour le trône de Thèbes.
Paraissant devant son oncle, elle persiste à justifier son acte et est condamnée à être emmurée vivante. La pièce fait intervenir le personnage d'Hémon, fils de Créon et fiancé d'Antigone. Hémon, puis Tirésias (le devin de Thèbes), interviennent en faveur de l'héroïne auprès du roi, qui se laisse finalement fléchir.
Chacun a un rôle à jouer dans ce monde. Antigone doit enterrer son frère, et Créon doit appliquer les lois. Elle et Antigone ne peuvent pas enterrer Polynice, sinon Créon les condamnerait à mort, les tuerait. Antigone non plus ne veut pas mourir, mais l'honneur de son frère passe avant sa propre vie de mortelle.
ce qu'elle veut, ce qu'elle défend, c'est la liberté à tout prix.
Corneille est le seul dramaturge à représenter le double crime sur scène, mais Créon se suicide. La magicienne recourt à un poison sélectif dont les effets se limitent au roi et à sa fille.
14. Pour quelle raison personnelle le roi ne veut-il pas punir Antigone ? Le roi ne veut pas punir Antigone car c'est sa nièce mais aussi la fiancée de son fils Hémon. (Créon est le frère de Jocaste).
Antigone est déterminée à dénoncer les crimes de son oncle, cet oncle qu'elle chérissait autrefois ; Ismène défend Créon, l'amour qu'il leur porte, le bien-être qu'il leur apporte. Antigone souligne l'hypocrisie, l'égoïsme et la brutalité de leur protecteur.
ARGUMENTS D'ISMENE
Antigone doit enterrer son frère, et Créon doit appliquer les lois. Elle et Antigone ne peuvent pas enterrer Polynice, sinon Créon les condamnerait à mort, les tuerait. Antigone non plus ne veut pas mourir, mais l'honneur de son frère passe avant sa propre vie de mortelle.
La scène se passe à Thèbes. Les deux fils d'Œdipe, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués sous les murs de la ville. Le roi Créon a ordonné de n'enterrer qu'Étéocle, laissant sans sépulture celui qu'il considère comme traître, Polynice (ce qui, selon les Anciens, condamne son âme à errer éternellement).
L'acte que commet Antigone pour mériter la mort est d'avoir recouvert son frère Polynice pour qu'il puisse se réincarner.
Antigone est un personnage solitaire par excellence. Même entourée, elle a toujours été seule. Seule face à sa famille, seule face à la loi, seule face à l'incompréhension, et ici seule face à la peur et à la mort. Cette scène n'existe pas dans la version de Sophocle, elle a été ajoutée par Anouilh.
Antigone est la fille d'Œdipe, roi de Thèbes. Son mythe s'inscrit donc dans la continuité de celui de son père, pour le moins tragique. En effet rappelons qu'Œdipe avait – sans le savoir – épousé sa mère (avec qui il eut quatre enfants, dont Antigone), et tué son père.
Et elle inverse les rôles en se déclarant reine à sa place, en dépit des apparences, parce qu'elle, elle peut faire ce qu'elle veut. (lignes 16-18). D'ailleurs, c'est bien Créon qui se trouve réduit à supplier Antigone : « Aie pitié de moi, vis » (ligne 19). C'est donc Antigone qui détient le pouvoir face à Créon.
6) Comment meurent ces personnages? -Antigone est enterrée vivante ; Hémon enfonce dans son sein une épée ; Eurydice se coupe la gorge.