Réformation de paluyer «employé qui charge et décharge le sel dans les greniers» (1611, Cotgr.) à partir du lat. palus, -udis «marais» (FEW t. 7, p.
Étymologie. (1684) Réformation du moyen français paluyer sur la base du latin palus, paludis (« marais »).
Historiquement, on distinguait le paludier qui travaillait dans le marais et le saunier qui vendait le sel. « Mais aujourd'hui, on dit paludier au nord de la Loire et saunier au sud comme ici à Saint-Hilaire », précise Zoé Amstatt. Un marais salant est un marais salé qui a été transformé pour pouvoir y récolter du sel.
paludier n. Ouvrier(ère) des marais salants de l'Ouest.
Les semaines de mauvais temps impactent fortement les paludiers de Guérande. Privés de soleil et de vent, ces derniers voient toute récolte impossible. La pluie dilue toute l'eau qui pourrait s'évaporer, pourtant la saison peut encore être sauvée.
Le salaire d'un paludier avoisine les 2 100€ bruts par mois. En moyenne, un saisonnier gagne entre 1 200 et 1 500€ par mois. Néanmoins, sa rémunération dépend du rendement.
Pour la récolte du gros sel, le paludier utilise un las. Cet instrument est un long manche de 5 mètres avec une maille de bois à son extrémité, il permet de récolter le sel sur le fond argileux de l'œillet C'est d'ailleurs pour cette raison que le sel a cette couleur légèrement grisée.
Être paludier, c'est être un peu magicien : de la goutte d'eau, extraire le grain de sel. Le métier de paludier est l'une des rares professions agricoles qui utilise une technique exempte de mécanisation et d'apport de produits chimiques.
Pour devenir saunier paludier et endosser le rôle de producteur de sel une formation existe : le centre de formation EFEA présente le Brevet professionnel de responsable d'entreprise agricole en saliculture.
Un saunier (anciennement saulnier) ou paludier est un travailleur récoltant le sel dans des marais salants. Le mot de « saunier » désigne aussi historiquement les récoltants de sel travaillant dans des sauneries, où ils obtenaient le sel en chauffant l'eau sur des feux de bois.
Historiquement, le terme de « saunier » désignait les récoltants de sel travaillant dans les sauneries. Ils obtenaient le sel en chauffant de l'eau sur des feux de bois. Du XVIe jusqu'au XVIIIe siècle, sous l'Ancien Régime, ils étaient aussi vendeurs de sel.
Fruit de toute la tradition et du savoir-faire des paludiers de Guérande, la Fleur de sel Le Paludier de Guérande est composée de petits cristaux qui se forment à la surface de l'eau des œillets.
Outil: boguette, rouable. Vers le mois de Février, les sauniers mettent le marais à l'écourt : ils vident progressivement les bassins du marais. En suivant le circuit de l'eau, ils nettoient les bassins, un à un, des vives (premières surfaces d'évaporation) jusqu'aux aires saunantes (cristallisoirs).
Il n'existe pas de formation obligatoire pour devenir saunier. Néanmoins, il est recommandé d'avoir suivi une formation professionnelle dans le secteur agricole et de la saliculture. Par ailleurs, l'activité du saunier nécessite l'utilisation d'engins agricoles.
Il est récolté tous les jours à la main par un paludier à l'aide d'un las. Le sel est ensuite déposé en tas sur une ladure (plateforme ronde au centre de l'oeillet) pour être égouté, avant d'être stocké en "mulon".
La coloration rose de l'eau est liée à la prolifération de micro-organismes du type algues microscopiques, appelées "dunaliella salina".
Le soleil et le vent sont les forces nécessaires pour l'évaporation de l'eau. Dès qu'il pleut l'eau salée ne s'évapore plus, il y a alors une baisse de salinité et le travail des sauniers s'en trouve ralenti.
L'eau de mer arrive dans le marais par un canal appelé étier qui dessert plusieurs unités d'exploitation. L'étier se remplit au moment des marées hautes de vives eaux. Un système de vannes permet de contrôler le niveau de l'eau dans les différentes parties de l'installation. L'eau séjourne d 'abord dans la vasière.
Un marais salant fonctionne avec la marée. L'eau pénètre dans un long canal, l'étier (1). En période de saunaison (récolte de sel), tous les 15 jours, lors d'une marrée haute, le paludier ouvre une trappe pour faire entrer l'eau dans la vasière (2), vaste réservoir où la vase peut se déposer.
La fleur de sel est récoltée manuellement, par écrémage, à la surface des œillets à l'aide d'un outil spécifique adapté : la lousse. Cette cueillette s'effectue avant que la fleur de sel ne se précipite au fond du bassin.
Les marais salants ou salines sont un ensemble de bassins de faible profondeur, appelés carreaux, dans lesquels est récolté le sel, obtenu par évaporation de l'eau de mer. L'eau y circule d'un compartiment à l'autre grâce à une faible pente.
La récolte de sel peut s'étendre d'avril à octobre mais en moyenne il faut compter 40 jours de récolte intensifs. La récolte démarre lorsque le sel se cristallise dans les œillets et cela dépend uniquement des conditions météorologiques. Il faut du soleil, du vent et un faible taux d'humidité.
Dans un marais salant, l'objectif est de récolter le sel dissout dans l'eau de mer. Pour cela, il faut qu'il redevienne solide.
L'évaporation est couramment employée dans les marais salants pour extraire le sel. L'eau de mer est amenée dans de larges bassins de moins en moins profonds, où, sous l'effet de la chaleur du Soleil et du vent, elle s'évapore. Le sel fait son apparition et est alors collecté.
La sonde de température du ballon d'eau chaude est défectueuse : le brûleur de la chaudière ne se déclenche pas, et l'eau n'est plus chauffée. Il faut donc remplacer la pièce abîmée pour que les choses rentrent dans l'ordre.