Mentir pour éviter la gêne est souvent associé à l'envied'être aimé des autres et de ne décevoir personne. Le plus évident des mensonges destinés à faciliter le quotidien relève de la politesse. Ce mensonge des conventions sociales a pour effet de créer du lien.
Il n'y a aucune bonne raison de mentir», répond l'auteur Michel Fize, à qui l'ont doit Les menteurs: pourquoi ont-ils peur de la vérité? «Les relations humaines doivent être basées sur la confiance, déclare-t-il. Si on ne peut pas croire à la parole de l'autre, il n'y a pas de vie sociale possible.
Le critère du bon mensonge, à manipuler avec précaution, serait celui qui éviterait de nuire à autrui et qui implique le moins de personne possible, ajoute une élève. Mais il faut prendre en compte que les conséquences du mensonge nous échappent souvent alors que nous en sommes responsables.
- Par protection : dans les sociétés totalitaires le mensonge est souvent nécessaire à la survie. Pendant l'occupation, on apprenait aux enfants juifs à mentir sur leur nom, leur origine. De même, dans certains pays, il n'est pas bon de dire la vérité sur ce que l'on pense, sur qui l'on fréquente.
D'après Kant, ne pas mentir relève d'un. Mentir à quelqu'un, même prétendument pour son bien, revient donc à saper ce fondement sans même savoir quelles seront les conséquences effectives de ce mensonge. Pour Kant, il ne faut donc jamais mentir.
Voltaire écrit: " Le mensonge n'est un vice que quand il fait mal; c'est une grande vertu quand il fait du bien". À première vue on pourrait croire à une nouvelle provocation de l'écrivain. L'idée que le mensonge puisse être une vertu interpelle notre sens moral et la pensée commune.
Un mensonge une à deux fois par jour
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
Dissimuler, déguiser volontairement la vérité, nier ou taire ce qu'on devrait dire : Les journaux mentent, les faits ne se sont pas passés ainsi. 2. Ne pas donner un reflet exact de la réalité, la déguiser : Les apparences peuvent mentir.
Le mensonge et la dissimulation ont leurs vertus. En effet, il est préférable de taire certaines vérités susceptibles de blesser son interlocuteur ou son public. L'origine de ce proverbe remonte au XIIIème s.
On ne détecte pas le mensonge, mais plutôt l'anxiété qu'il génère. Chez certains individus, le simple fait de penser à mentir générera de l'anxiété, alors que chez d'autres, le mensonge causera peu d'anxiété et, par conséquent, sera moins apparent.
MENTIR, verbe intrans. A. − Affirmer, dire pour vrai ce qu'on sait être faux, nier quelque chose de vrai.
Le contraire du mensonge serait donc la sincérité et celui de la vérité l'erreur.
Avant de lui demander de vous rembourser, essayez de faire quelques allusions du genre : « Au fait, je ne pourrai pas venir au club ce soir. Je suis à la paille. » « Je dois payer mon loyer la semaine prochaine et je n'ai pas d'argent.
« Tout mensonge n'est pas punissable, seules le sont les figures les plus dérangeantes pour la société » ; « Face aux juges, le mensonge est un droit de la défense ! » ; « Le sujet ne ment pas délibérément dans le sens où il ne va pas volontairement, c'est-à-dire en toute liberté, altérer la vérité ».
L'envie de maintenir une bonne image, de plaire à l'autre, d'éviter la gêne et l'embarras, le déni, ou la peur de revivre un traumatisme peuvent nous pousser à camoufler la vérité lors d'une consultation chez un·e thérapeute. Mais le mensonge limite l'efficacité du traitement.
Dès l'âge de 2 ans et jusqu'à environ 5 ans, un enfant peut mentir pour éviter de se faire chicaner ou par peur de déplaire. Il va surtout essayer de cacher un geste qu'il a posé et qu'il regrette (ex. : il a tiré les cheveux de son frère, il a cassé un vase du salon…).
Se mentir à soi-même est donc possible, mais moralement condamnable. Cependant, la possibilité même de cette contradiction nous alerte sur la complexité de l'homme. Se connaître est-il si évident ? La psychanalyse freudienne a insisté sur la faiblesse des informations obtenues par la conscience immédiate.
On nous apprend depuis tout petit que le mensonge est mauvais, qu'il faudra toujours préférer la vérité au mensonge, aussi blessante soit-elle. Il ne faut pas la modifier, ne pas prendre parti et ne pas la tirer à son avantage ou au désavantage d'autrui. Le mensonge c'est mal, la vérité c'est bien. Tout simplement.
"Lorsque les gens disent la vérité, la plupart regardent de temps à autre autour d'eux et peuvent même regarder au loin de temps en temps. A l'inverse, les menteurs auront un regard froid, ferme pour intimider et diriger". Faites également attention à ceux qui clignent rapidement des yeux.
Pourquoi un mensonge en attire-t-il d'autres ? On commence par une simple déformation de la réalité(qui nous arrange), on finit par inventer une autre vérité et la spirale des mensonges est lancée. Au début, le sentiment de culpabilité vous gêne, puis il devient de moins en moins fort.
Ne pas dire la vérité va permettre de garder un contrôle (illusoire) et d'éviter le conflit. Notre argument principal pour taire la vérité est souvent axé sur la peur de faire mal, la peur de blesser l'autre et la peur de détruire une relation.
1. Adéquation entre la réalité et l'homme qui la pense. 2. Idée, proposition qui emporte l'assentiment général ou s'accorde avec le sentiment que quelqu'un a de la réalité : Les vérités éternelles.