Pourquoi le sport devient une drogue ? l'
C'est une forme de dopage aux endorphines, à la sérotonine et à la dopamine et, comme dans tout processus d'addiction, il y a accoutumance ce qui conduit à accroître toujours plus ses efforts pour espérer ressentir les bienfaits des neurotransmetteurs cérébraux.
Depuis 2011, la bigorexie est reconnue comme maladie par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), et est définie comme une « dépendance de l'être humain à l'activité sportive ».
Quels sont les symptômes ? Courir plusieurs heures par jour, repousser les limites de son corps, peut être le signe d'une véritable addiction, la bigorexie. Comme toutes les addictions, elle se traduit par une pratique de plus en plus intense (sans notion de durée) et, surtout, avec une perte de contrôle.
« Les causes de la bigorexie sont multifactorielles. Néanmoins, il existe des facteurs de vulnérabilité », indique Laurent Karila. La bigorexie peut être causée par un traumatisme passé ou présent qu'il soit d'ordre affectif ou professionnel : une rupture, une dépression ou un harcèlement par exemple.
Globalement, les signes de la bigorexie sont proches de ceux de toute addiction : comportement obsessionnel, isolement social, perte d'intérêt pour les autres activités, dénis, répercussion sur la vie personnelle, familiale et professionnelle …
Lorsqu'on pratique une activité sportive, le corps sécrète des hormones telles que l'endorphine, la dopamine ou l'adrénaline qui permettent de réduire le stress, améliorer la qualité du sommeil, diminuer les douleurs et agir comme un antidépresseur, c'est donc avant tout une source de plaisir.
La bigorexie, dépendance à l'exercice physique, ou encore addiction à l'exercice est une dépendance à l'activité physique résultant d'une pratique excessive du sport. Identifiée dès le milieu des années 1970 par le docteur William Glasser, elle touche principalement les adeptes des sports d'endurance ou de culturisme.
Un sujet est considéré comme souffrant d'une addiction quand il présente ou a présenté, au cours des 12 derniers mois, au moins deux des onze critères suivants : Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving)
Lorsque l'activité sportive devient excessive, elle provoque pourtant de nombreux risques, sur la santé physique comme mentale. On parle alors de bigorexie pour désigner un trouble alimentaire caractérisé par un besoin compulsif de faire du sport, de façon toujours plus intense et obsessive.
La bigorexie se soigne comme les autres addictions comportementales, en suivant une thérapie, avec un psychiatre addictologue ou un thérapeute spécialisé en thérapies cognitives et comportementales. Il existe également des psychologues du sport qui peuvent aider les sportifs souffrants de bigorexie.
Il existe deux types d'addictions :
Des addictions liées à des produits : tabac, alcool, médicaments ou drogues. Des dépendances non liées à des produits : dépendance au travail , aux jeux, à Internet, au téléphone, au sport…
Les paramètres influençant la consommation sont le sexe, l'âge, le niveau d'éducation, la classe socio-économique, l'absence d'activité.
Il s'agit de l'addiction au sport. Il ne s'agit pas ici d'une simple passion mais bien d'une dépendance à la pratique excessive d'un sport pouvant provoquer de nombreux problèmes de santé. Environ 15 % des sportifs pratiquant entre une et plusieurs heures de sport par jour peuvent être concernées par la bigorexie.
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Être « addict » n'est pas une fatalité. En cas de consommation à risque ou de dépendance, un accompagnement par des professionnels renforce les chances de succès. Partager : Toute personne ayant une consommation problématique ou vivant dans l'entourage d'une personne en proie à des addictions peut se faire accompagner.
L'héroïne est la drogue la plus addictive, selon l'étude de David Nutt. Elle augmente le taux de dopamine (système de récompense du cerveau) de 200 %, ce qui la rend hautement addictive.
"Irritabilité, problèmes de sommeil ou de comportement" sont autant de conséquences d'un déséquilibre entre activité et récupération. "Certains sportifs de haut niveau en arrivent ainsi à se blesser ou à voir leurs performances diminuer", confie Roland Krzentowski.
Selon les chercheurs, trop d'exercice physique pourrait conduire, non seulement à de la fatigue, des troubles du sommeil, des douleurs musculaires, mais aussi à une baisse de nos capacités cérébrales, et de l'impulsivité. Et, peut-être, au développement de burn-out. S'entraîner, c'est bien.
La natation, la musculation ou encore les exercices de Kegel figurent dans le top 5 des activités physiques les plus bénéfiques pour la santé. C'est ce que révèle une étude menée par la faculté d'Harvard, à Boston (États-Unis), et relayée par le magazine Madmoizelle.
Simplement, en fonction de la façon dont elles sollicitent notre corps, certaines activités stimulent davantage la production de dopamine de part leur intensité. On pense notamment à la course à pied, la natation, la randonnée, la marche rapide, le fitness ou encore la musculation.
L'activité physique est très bénéfique pour la santé du cœur, du corps et de l'esprit. L'activité physique contribue à la prévention et à la prise en charge des maladies non transmissibles telles que les maladies cardiovasculaires, le cancer et le diabète.
Vous devez absolument éviter une rechute et ne pas reprendre la cigarette conventionnelle dont la toxicité est extrême. Eviter les dispositifs de tabac chauffé et privilégiez la vaporette qui est moins nocive. Gardez à l'esprit que le mieux pour préserver votre santé sera de toute arrêter une fois pour toute!
La prise en charge d'une addiction est pluridisciplinaire. Elle repose le plus souvent sur l'association d'une prise en charge psychologique individuelle et collective, d'un traitement médicamenteux pour les addictions à certaines substances psychoactives et d'un accompagnement social.