La greffe de cellules souches permet de remplacer les cellules souches. On y a recours quand les cellules souches ou la moelle osseuse ont été endommagées ou détruites par la maladie, dont certains types de cancer, ou bien par de fortes doses de chimiothérapie ou de radiothérapie administrée pour traiter le cancer.
La transplantation de cellules souches sanguines pour traiter les maladies du sang et du système immunitaire ou reconstituer le système sanguin après traitements de certains cancers est la mieux établie et la plus largement utilisée des thérapies à base de cellules souches.
Une greffe de cellules souches est une intervention qui peut traiter ou guérir diverses maladies : des maladies de la moelle osseuse, des hémoglobinopathies (anomalies des globules rouges) et des troubles immunitaires congénitaux, de même que certains types de cancer, tels que les leucémies, les lymphomes et les ...
Pour limiter les effets toxiques sur les cellules du sang, on pratique une autogreffe. Celle-ci • consiste à recueillir des cellules souches avant le traitement et à les réinjecter après ce der- nier. Cela permet d'aider l'organisme à retrouver un taux normal de cellules sanguines.
Lorsque la fabrication des cellules sanguines est altérée par un cancer, il est parfois indispensable de pratiquer une greffe de moelle osseuse. Le plus souvent, la greffe se fait à partir d'un donneur volontaire inconnu. Elle accroît sensiblement les chances de guérison.
"Le taux de survie à 1 an post-allogreffe est de 70% chez les adultes et 80% chez les enfants", précise le médecin. Lorsque le don n'est pas familial, le taux de guérison tombe à 50 % à cinq ans. A l'heure actuelle et en moyenne, deux ans et demi après une allogreffe, le taux de survie est de 50 %.
La « maladie du greffon contre l'hôte » (graft-versus-host disease, GVHD ou GVH) est une complication fréquente et grave des greffes de moelle osseuse allogénique.
Après la fin de votre chimiothérapie, les cellules souches hématopoïétiques (greffon) sont décongelées au laboratoire de thérapie cellulaire et réinjectées dans votre sang ; ce processus est appelé autogreffe.
Pour recevoir de la moelle osseuse, il faut que le profil génétique soit compatible. Entre 18 et 35 ans, les greffons sont plus riches en cellules et permettent de réaliser des greffes qui prennent rapidement. C'est pour cette raison que l'âge limite pour donner à été baissé.
L'autogreffe consiste en une chimiothérapie à très forte dose (dite de « conditionnement ») suivie de la réinjection de cellules souches qui auront été préalablement prélevées dans votre sang. À la suite de cette chimiothérapie, votre organisme comptera moins de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes.
Les cellules souches sont les cellules « mères » à partir desquelles toutes les autres cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et plaquettes) se développent. La moelle osseuse constitue l'usine qui produit les cellules souches.
Les chambres sont dites stériles pour protéger les patients des microbes extérieurs, car ils se retrouvent sans défenses immunitaires dans le cadre de leurs traitements.
C'est ce qu'on appelle le Registre de donneurs de cellules souches. Qui peut devenir donneur de cellules souches ? Toute personne âgée entre 18 et 35 ans, en bonne santé et prête à donner à quiconque en aurait besoin peut faire un don de cellules souches.
Types de cellules souches
Les cellules souches embryonnaires proviennent des embryons, les cellules germinales embryonnaires proviennent des testicules et les cellules souches adultes proviennent de la mœlle osseuse.
La controverse entourant la recherche sur les cellules souches porte davantage sur la provenance de ces dernières plutôt que sur leur utilisation. Si on classe les cellules souches en fonction de leur provenance, on en retrouve 3 types : adultes, fœtales ou embryonnaires.
Donner sa moelle osseuse, pour sauver une vie, ne fait pas souffrir. Pour lutter contre cette idée reçue, l'Agence de la biomédecine met en ligne ce samedi un fim de sensibilisation.
La moelle osseuse du donneur doit être compatible avec celle du malade, c'est-à-dire que leurs caractéristiques doivent être les plus identiques possibles. Chaque personne possède sa propre « carte d'identité biologique », transmise génétiquement : le système HLA (antigènes d'histocompatibilité humaine).
Non, la moelle osseuse ce n'est pas la moelle épinière et non, il n'y a aucun risque d'un accident de paralysie lors d'un prélèvement de moelle osseuse qui, par ailleurs, n'entraine aucune déficience dans l'organisme car la moelle se régénère naturellement et entièrement dans les quelques jours qui suivent.
Lorsqu'un lymphome réapparaît après un certain temps, on appelle cela une récidive. Selon le type du lymphome, les récidives peuvent survenir quelques semaines, quelques mois, voire plusieurs années après le traitement du lymphome original.
Forte diminution des globules blancs, accompagnée d'une baisse des autres composants du sang (globules rouges et plaquettes). C'est un effet secondaire temporaire de certains médicaments de chimiothérapie.
L'aplasie est un terme médical qui désigne l'absence de cellules ou de tissus. On parle d'aplasie médullaire lorsque certaines cellules du sang sont atteintes, notamment en cas de cancer. Mais il existe aussi l'aplasie fébrile, mammaire ou encore faciale.
Les infections bactériennes sont les plus fréquentes. Des infections virales ou fongiques peuvent aussi se manifester. Le risque d'infection est élevé, peu importe le type de greffe, jusqu'à ce que la moelle osseuse commence à produire des globules blancs.
Les principaux risques concernent l'hypertension artérielle et l'athérosclérose (accumulation de graisses dans la paroi artérielle), et leurs conséquences, et en particulier l'infarctus du myocarde.
Cela se traduit par une diminution du nombre de globules rouges (à la clé, une anémie responsable de fatigue et pâleur), une baisse du nombre de plaquettes (avec un risque d'hémorragie) et du nombre de globules blancs (entraînant une fragilité du système immunitaire, et donc un risque majoré d'infections).