Hippolyte, fils de Thésée et d'une Amazone (nommée Antiope), annonce à son confident, (nommé Théramène) son intention de quitter la ville de Trézène pour fuir son amour pour Aricie, sœur des Pallantides, un clan ennemi de Thésée.
Racine a voulu atténuer la responsabilité de Phèdre : c'est Oenone qui accuse Hippolyte, et Phèdre avouera son amour coupable à Thésée avant de mourir. Hippolyte vient voir son père pour s'innocenter, il va même jusqu'à avouer son amour pour Aricie.
Hippolyte prétend aller chercher son père mais à vrai dire il fuit devant l'amour qu'il éprouve pour Aricie. C'est un amour réciproque mais également interdit parce qu' Aricie est l'ennemie de son père à cause de ses ancêtres. L'annonce de la mort de Thésée est la première étape du dénouement de la tragédie.
La tragédie a une vocation morale en ceci qu'elle doit aider le spectateur à se libérer de ses passions par l'effet d'une purgation (catharsis) : cela ne sera possible que s'il éprouve pitié et terreur devant le comportement excessif et funeste des personnages, comme c'est le cas lorsqu'il se retrouve témoin de la ...
Phèdre ( RACINE) Acte I (5 scènes) Hippolyte, fils de Thésée qui a disparu et dont on est sans nouvelles depuis six mois, annonce à son confident, Théramène, son intention de partir à la recherche de son père ; Il quitte Trézène pour fuir sa belle-mère, Phèdre, qu'il déteste et surtout pour fuir son amour pour Aricie, ...
Les dernières paroles d'Hippolyte sont des paroles d'amour et de paix, ce qui rend sa mort encore plus tragique : "Le ciel, dit-il, m'arrache une innocente vie/ Prends soin après ma mort de la triste Aricie/ Cher ami, si mon père un jour désabusé/ Plaint le malheur d'un fils faussement accusé/ Pour apaiser mon sang et ...
Thésée, prêtant foi à la révélation de Phèdre, maudit Hippolyte et le chasse de la cité. Il demande à Poséidon, qui lui doit trois vœux, de tuer son fils. Hippolyte part en exil sur son char le long de la côte de Trézène.
Phèdre porte à la fois le poids de la culpabilité maternelle et des remords d'éprouver un amour incestueux. Elle souffre également de la jalousie envers une rivale plus jeune qu'elle , la belle Aricie dont Hippolyte est amoureux.
Résultat de la malédiction: Pasiphaé succombe aux charmes d'un taureau et accouche du Minotaure avec les complications que l'on sait, tandis qu'une génération après, Phèdre connaît cette passion impossible pour le fils farouche de son royal mari.
Phèdre correspond bien à cette définition. Elle affirme qu'elle est coupable de l'amour incestueux qu'elle voue à Hippolyte. Mais en même temps, le "ciel" a sa part de responsabilité, c'est-à-dire que les dieux sont accusés d'avoir mis en elle cette "flamme funeste".
Parce que les dieux sont rancuniers. En particulier Aphrodite (Vénus en version latine), la déesse de l'amour ! Celle-ci a beaucoup de choses à reprocher à Hippolyte comme aux ancêtres de Phèdre. C'est donc pour se venger qu'elle rend Phèdre amoureuse d'Hippolyte…
Elle tombe amoureuse de son beau-fils, Hippolyte. La raison de cet amour est donnée par Pierre Grimal. Hippolyte honore Artémis tandis qu'il méprise Aphrodite. Cette dernière, pour se venger, suscite chez Phèdre cette passion coupable.
En effet, Hyppolite est le fils de Thésée, qui lui-même est le mari de Phèdre. L'horreur de cet inceste est soulignée par Phèdre elle-même au vers 33, avec l'emploi du verbe « ose ». Celui-ci montre que Phèdre désapprouve cet amour et est déconcertée d'aimer Hyppolite.
Thésée accuse son fils de l'avoir trahi mais sans jamais lui donner l'occasion de se défendre. Les sentiments que ressent le père à l'égard du fils sont extrêmement violents. Thésée ici fait preuve d'orgueil car il voit en son fils un adversaire potentiel : plus jeune que lui et plus fort.
Le Minotaure sera tué grâce à l'aide d'Ariane, qui rêvait d'épouser Thésée, lui donnant une pelote de fil afin qu'il retrouve son chemin dans le labyrinthe. Mais, une fois le Minotaure tué, Thésée oubliera aussitôt Ariane.
Selon le mythe, Thésée meurt à Skyros. Cimon, artisan de la grandeur d'Athènes, conquit Skyros. Il suivit un oracle de la Pythie et se mit en tête de retrouver la tombe de Thésée. C'est chose faite selon lui en 476 av.
Combattant près du héros athénien, Antiope y aurait trouvé la mort de la main d'une Amazone, une certaine Molpadia. C'est après ce décès d'Antiope que Thésée aurait épousé Phèdre.
Certe Phèdre est coupable. Elle est coupable d'un amour incestueux envers Hippolyte qui est le fils de Thésée, donc son beau fils. Elle est coupable d'avoir parler à Oenone de cet amour, qu'elle qualifie elle même de « coupable », qui la fait tant souffrir : « Je te laisse trop voir mes honteuse douleurs ».
Phèdre est torturée par ses sentiments. Sa passion la consume. Elle en parle comme d'une maladie, elle dit que cet amour est un poison, qu'elle devient folle. Le poison qu'elle boit effectivement à la fin en est la preuve, cette passion la conduit à la mort.
Contrairement à Euripide dans Hippolyte porte-couronne, Racine fait mourir Phèdre à la fin de la pièce, sur scène : elle a donc eu le temps d'apprendre la mort d'Hippolyte. Le personnage de Phèdre est l'un des plus remarquables des tragédies de Racine.
Hippolyte sait déjà tout ce que Théramène va lui dire, et lui-même ne lui dira rien qu'il ne sache déjà lui aussi, si ce n'est qu'il aime Aricie. L'aveu de cet amour, qui intervient au vers 56 (« Si je la haïssais, je ne la fuirais pas »), est le pivot de cette scène et le ressort de toute l'exposition.
Le prince Hippolyte aime la belle captive Aricie, vouée au culte de Diane. En l'absence de son père le roi Thésée, disparu aux Enfers, il fait appel à sa belle-mère la reine Phèdre, qui l'aime en secret.
Phèdre n'est pas une femme mûre, éprise d'un petit jeune homme. Les deux enfants qu'elle a de Thésée sont encore au berceau. Si elle est plus âgée qu'Hippolyte, ce n'est que de bien peu d'années43. 44 T.
Sur un point pourtant, Quintus de Smyrne est seul à nous faire connaître une curieuse variante : suivant la version courante, Oenone, d'autant plus désespérée de la mort de Paris qu'elle en est partiellement responsable, puisqu'elle lui a d'abord refusé ses soins, se suicide par pendaison (2).