Dans une majorité de cas, ce déficit de sommeil est subi. Il résulte alors de troubles médicaux ou d'une contrainte extérieure à l'individu, souvent professionnelle. La journée est alors ponctuée de coups de barre, voire d'endormissements.
Si dormir peu n'est pas sans risque pour la santé, trop dormir le serait tout autant. C'est pourquoi les scientifiques ont mis en évidence l'importance du rapport de dormir au minimum 5 heures, et maximum 7 heures par nuit pour avoir un cœur qui bat avec efficacité.
Un manque de lumière
Ou bien encore certaines douleurs peuvent limiter les sorties. Or c'est cette lumière qui nous donne un signal fondamental pour caler nos rythmes de sommeil sur l'horaire social et nous aider à dormir durant la nuit. Sans oublier qu'avec l'âge, on a tendance à moins bouger.
En moyenne, un être humain a besoin de 8 heures de sommeil pour être en forme. Dormir 1 heure ou 3 heures par nuit n'est pas idéal et cela doit rester ponctuel. Sachez que la durée de sommeil dont on a besoin varie selon les personnes.
Les adolescents (14-17 ans) ont quant à eux besoin de dormir 8 à 10 heures par nuit. Les adultes (26-64 ans), entre 7 et 9 heures et les personnes âgées de 65 ans et plus affichent pour leur part des besoins quelque peu plus élevés: de 7 à 8 heures de sommeil journalières sont préconisées par les chercheurs.
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
Le stress. L'âge. Les changements hormonaux comme la ménopause. Les modifications du rythme circadien liés au travail de nuit, au travail posté (changement fréquent des heures de travail), le jet-lag, les retards ou les avances de phases.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Symptômes. Les symptômes de l'insomnie sont divers : difficultés à s'endormir, sommeil léger et irrégulier, réveils nocturnes, difficultés à se rendormir, impossibilité de dormir plus de 3 ou 4 heures, cauchemars et idées noires...
Une dette de sommeil correspond au nombre d'heures de sommeil qu'il nous manque à la fin de chaque nuit. Autrement dit, il s'agit de la différence entre le nombre idéal et le nombre réel d'heures de sommeil. Ces heures perdues s'accumulent au fil des jours et constituent une dette de sommeil pour notre organisme.
Les petits dormeurs sont ceux qui ont besoin de moins de 6 heures de sommeil par nuit pour être en forme pendant toute la journée et se sentir reposée.
Réglez d'abord votre heure de lever et couchez-vous le soir lorsque vous ressentez le besoin de dormir. Même si c'est très tard dans la nuit, les heures de coucher finiront par se régulariser progressivement. 2. Maintenez la plus grande régularité possible dans vos heures d'exposition à la lumière et à la noirceur.
L'insomnie est un problème qui touche une grande partie de la population et qui peut avoir un retentissement important sur la qualité de vie. Les insomnies peuvent pour la plupart être traitées sans médicament, car l'hygiène de vie et les facteurs psychologiques en sont les principaux responsables.
Certaines plantes, comme la valériane, la passiflore, le tilleul, la mélisse, le millepertuis, la verveine et le houblon sont également réputées pour leurs vertus sédatives. Parfois, les plantes sont jumelées (valériane et houblon, par exemple) pour augmenter leur effet.
"Mourir de sommeil" serait-il possible ? Notre spécialiste du sommeil, le Dr Sylvie Royant-Parola, explique qu'"on ne meurt pas de sommeil. Même après trois jours d'éveil". Elle souligne que la privation de sommeil n'entraîne pas la mort en soi, "sauf, si le sujet souffre d'une pathologie cardiaque ou neurologique".
À moyen terme, c'est une irritabilité importante qui peut s'installer, un risque de syndrome dépressif et surtout des difficultés d'apprentissage. Enfin, si le déficit de sommeil devient chronique, il y a un risque accru d'obésité et de diabète.
La signification d'un réveil entre 3h et 5h
Tout d'abord, cela peut être simplement un souci de respiration, un problème d'oxygénation de l'organisme. Mais cela peut aussi symboliser un poids psychologique. Un problème qui vous tracasse peut alors devenir physiquement oppressant et vous réveiller au milieu de la nuit.
Par ailleurs, la prévalence de l'insomnie clinique différait selon le type de cancer , atteignant 46% chez les femmes souffrant d'un cancer du sein , contre 24% chez des patients dont le cancer concernait le tractus alimentaire.
En temps normal, le cortisol s'élimine en fin de journée pour laisser la place à la mélatonine, l'hormone du sommeil. Lors de stress, sa teneur devient trop importante en fin de journée empêchant alors les personnes de dormir.
Les causes physiologiques
La vie est ponctuée de moments où, de façon naturelle, le cycle du sommeil est perturbé. Une grossesse, l'âge, peuvent également être des causes du sommeil perturbé. Le sommeil profond diminue et les réveils, parfois prolongés, se multiplient et l'envie de faire des siestes augmente !
On parle alors d'ivresse du sommeil, ou "sleep drunkenness" selon les scientifiques anglophones. "Ce comportement relève lui d'une pathologie rare - l'hypersomnie idiopathique - qui ne concerne que 1% de la population et dont on ne sait pas encore expliquer les causes" précise le chercheur.
L'asthénie, communément appelée fatigue, est un symptôme fréquent. Elle devient anormale lorsqu'elle perdure malgré le sommeil et le repos. Elle peut être passagère et réactionnelle (après un surmenage, lors d'une infection brève…), ou durable, en lien avec une maladie chronique ou une souffrance psychique.