Si les perturbations du sommeil ont des origines diverses, beaucoup sont dues à une mauvaise gestion du stress avec une tendance à la rumination mentale. Inversement, quand le sommeil fuit obstinément le dormeur, l'anxiété et son cortège de pensées anxiogènes sont au rendez-vous.
Apprendre à bien respirer pour s'endormir
Disciplinez votre respiration pour mieux oxygéner votre cerveau et faire le vide dans votre tête. Répétez 3 fois de suite cet exercice : Inspirez lentement par le nez en comptant jusqu'à 4, bloquez l'air pendant 7 secondes et expirez-le en comptant jusqu'à 8.
Pendant cette période nocturne, le corps fonctionne différemment : « La tension et le rythme cardiaque diminuent, le cerveau ne traite plus les informations de la même manière. »
Quand vous ressacez, ruminez, vous entretenez votre stress et votre cerveau est en état d'alerte. L'hyperexcitation cognitive causée par le stress est alors incompatible avec le lâcher prise propice au sommeil. Ces pensées, cohérentes et agaçantes, interfèrent dans le processus d'endormissement.
Pratiquez la méditation et la respiration consciente pour vous recentrer sur l'instant présent. Écrire vos pensées avant de dormir peut également libérer votre esprit de l'encombrement mental. Enfin, créez une routine apaisante avant le coucher pour préparer votre esprit et votre corps à un sommeil de qualité.
Rester actif (loisir) même en période de repos
Il faut donc penser à créer des brèches de créativité, ruser et maintenir son cerveau dans une activité simple, récréative, qui sollicitera autrement votre tête, comme faire une activité physique ou écouter de la musique.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
L'angoisse avant de dormir peut avoir plusieurs explications : certaines personnes peuvent ressentir de l'angoisse le soir sans raison apparente. Pourtant, l'angoisse la nuit reflète souvent un problème lié au stress ou à une frustration, à une mauvaise hygiène de vie, à un traumatisme…
2. Dormir la tête à l'Est et à l'Ouest. Le Feng Shui et le Vastu Shastra préconisent tous les deux de privilégier une orientation de la tête vers l'Est. Cela serait propice à la relaxation, favoriserait les rêves, améliorerait le sommeil et rendrait nos nuits bien plus réparatrices.
Dans la majorité des cas, c'est le stress qui est responsable d'un mauvais sommeil. Si la difficulté à s'endormir persiste, les causes peuvent être multiples telles qu'un trouble d'origine mentale ou psychologique (une dépression par exemple) ou une maladie chronique.
Se lever et pratiquer une activité pour se détendre
Si vous dormez seul, vous pouvez vous mettre en position de lecture dans votre lit pour lire un livre ou un magazine qui vous détendra. En couple, il est parfois mieux de changer de pièce pour faire autre chose afin de ne pas déranger votre moitié.
Les pratiques de relaxation, telles que la méditation, la respiration profonde, ou le yoga, peuvent aider à calmer votre esprit. Ce sont des moyens efficaces pour réduire l'anxiété qui peut vous empêcher de dormir.
Ruminer, c'est quoi ? La rumination est un processus naturel, revivre une situation d'échec est sain, le cerveau cherche à en tirer quelques enseignements et à adapter sa réponse en cas de récidive. Nous avons tous vécu de tels moments.
Pour certains, c'est un problème lié au fait de ne pas se sentir en sécurité s'ils sont seuls à la maison la nuit. Cela peut être une peur infondée, une peur liée à la visualisation de films d'horreur, et à la télévision en général il est courant de voir des films et des séries ou les crimes se produisent la nuit.
La peur du sommeil est liée à la peur de l'inconnu. Souvent, la personne phobique est terrifiée par ce qu'il pourrait arriver si elle s'endormait. Elle craint d'être « hors de contrôle ». Beaucoup ont peur de faire des cauchemars ou craignent de ne pas pouvoir « entendre » leurs proches les appeler.
L'overthinking, littéralement “penser trop”, se traduit par un torrent d'émotions et de pensées négatives qui persistent dans le cerveau de l'individu. État d'hésitation permanent, l'overthinking impacte le quotidien et le bien-être de celui ou celle qui en est victime.
Pendant ce temps, une réflexion excessive peut être associée à une augmentation du stress, de l’anxiété et de la dépression . À la suite d’un événement traumatisant, il est également courant d’être hypervigilant, c’est-à-dire lorsque vous êtes à tout moment en état d’alerte en cas de danger. Certaines personnes ressentent l’hypervigilance comme une réflexion excessive sur les signes potentiels de problèmes.
Les enfants et adolescents d’âge scolaire ont besoin d’environ 9,5 heures de sommeil chaque nuit. La plupart des adultes ont besoin de 7 à 9 heures de sommeil la nuit . Cependant, les personnes âgées (60 ans et plus) ont tendance à dormir moins longtemps la nuit.
Prenez une profonde expiration tout en expulsant tout l'air de vos poumons. Inspirez par le nez, en gardant la bouche fermée et comptez mentalement jusqu'à 4. Retenez l'air dans vos poumons en comptant mentalement jusqu'à 7. Expirez par la bouche pour un décompte mental jusqu'à 8.
"D'un point de vue physiologique, le sommeil lent profond est le plus récupérateur, physiquement et émotionnellement", explique Laure Verret, maître de conférences en neurosciences. Cela s'explique par l'activité du cerveau suivant les différentes phases de sommeil, auxquelles sont associés des ondes cérébrales.
Pratiquez le lâcher-prise : prenez des pauses, ce n'est pas plus compliqué que cela. Pour ceux/celles qui ne peuvent s'arrêter de penser, ou de souffrir d'angoisse, de stress ou de culpabilité qui vous empêchent de tranquiliser votre esprit, pratiquez aussi la méditation, la sophrologie ou encore le yoga.