Le manque de confiance en soi, de motivation, de goût pour notre travail ou encore la procrastination,... sont bien souvent les révélateurs d'un manque de connaissance de soi ! En effet, difficile d'être motivé(e) par exemple lorsque notre travail ou les défis qu'on se lance ne nous correspondent pas vraiment….
Il est très difficile de se connaître soi-même, d'une part parce qu'une partie de nous-mêmes est inaccessible (cf. Freud, "le moi n'est pas maître de sa propre maison"). D'autre part, parce qu'un sujet ne peut devenir objet pour lui-même. En ce sens, la connaissance d'autrui est plus aisée.
aussi les obstacles possibles à la connaissance de soi par soi : subjectivité, illusions sur soi, amour de soi, narcissisme, image inconsciente idéalisée de soi, etc. Autrui comme autre moi-même : amitié (autrui comme miroir de soi, Aristote).
La conscience de soi ne suppose pas une connaissance de soi. Être conscient de faire quelque chose n'implique pas nécessairement de savoir pourquoi on le fait. Connaissance suppose non pas seulement un constat de fait mais un savoir suffisant pour donner une explication totale.
La conscience serait limitée au seul sous-ensemble des informations qui auraient été attendues, observées. Au mieux, les informations non attendues seraient des représentations fragmentaires des informations originales.
On peut se connaître soi-même par le biais de diverses manières ; tels que les crises, les conflits. En effet, c'est avec ces moments critiques que l'on peut apprendre sur nous-mêmes. Ainsi, par le biais de ces conflits, nous allons nous remettre en question pour savoir pourquoi un tel conflit.
Qu'est-ce que la connaissance de soi ? C'est la capacité d'une personne à se voir clairement. Elle est utile pour comprendre qui on est, comment les autres nous voient, et la façon dont nous nous intégrons au monde. La connaissance de soi nous donne le pouvoir.
La connaissance de soi
Nous agirons de manière rationnelle, et la qualité de nos relations sera meilleure. Le fait de connaître notre manière de fonctionner, de penser et de réagir permettra de mieux appréhender les situations et les réactions de l'autre.
La conscience est la faculté par laquelle l'homme est capable de penser ce qu'il vit et dès lors de se penser lui-même. On pourrait donc admettre que la conscience que l'on prend de soi-même équivaut à une connaissance de soi.
Se connaître soi-même, c'est bien davantage se reconnaître dans ses propres choix, dans la manière de les assumer en étant capable, par exemple, de tenir ses promesses. La connaissance de soi met alors à jour notre identité-ipsé, c'est-à-dire notre dignité morale qui nous élève au-delà de ce que la nature fait de nous.
La connaissance de soi favorise l'acceptation de soi.
Elle aide à se libérer de ses automatismes, se dégager des contraintes de son image, s'ouvrir aux relations authentiques, savoir recevoir avec gratitude. Voilà l'intérêt d'apprendre à se connaître.
Se connaître c'est donc un peu se construire : il y a une réflexion sur soi, et non un simple constat. C'est un travail, créatif, puisque je m'y construis. En effet en réfléchissant à qui je suis, je crée celui que je suis, car je cesse de subir mon être pour le choisir : je deviens conscient de moi même.
La connaissance d'autrui est donc non seulement indirecte et incertaine, mais aussi analogique. Elle suppose la connaissance de soi. Plus je fais des expériences, plus je me connais, plus je peux comprendre les expériences de l'autre : je retrouve alors chez l'autre ce que j'ai déjà découvert chez moi.
Tout d'abord, la possibilité que je puisse connaitre autrui est réelle. En effet, le mot Autrui du latin « alter huic » devient « alter ego » autrement dit, cela signifie l'autre mais aussi soit même. Cette contradiction, permet d'affirmer qu'en autrui je me perçois moi-même, je me découvre moi-même.
L'acceptation de soi est l'état de paix au fond de soi, indépendamment de qui nous sommes et de ce que nous sommes. C'est l'absence totale d'attentes excessives et irréalistes envers soi-même.
Avoir une juste idée, une juste appréciation de soi-même.
La quête de soi est la prise de conscience que notre corps est habité par une part de nous dont nous ignorons presque tout. Conséquemment, cela nous indique que notre réalité du monde est partielle, un peu comme la part émergée de l'iceberg.
L'un des moyens pour se connaître est la relation avec les autres, cela permet d'avoir une meilleure connaissance de notre personne. Il est plus facile de critiquer une personne, de dire ses défauts plutôt que de se faire un vrai portrait de nous mêmes.
À cette catégorie de phénomènes appartiennent les actes manqués (oublis, lapsus, maladresses, méprises, et généralement toutes les conduites échouant de façon incompréhensible), les rêves et les symptômes névrotiques.
La conscience, propre de l'homme, peut aussi le faire sombrer dans la misère au point de le ramener au rang d'un objet victime de la nature, victime de sa propre conscience.