Au-delà des raisons physiologiques, Camille Jacquin, psychologue clinicienne à Paris, évoque l'effet du mauvais temps sur nos projections. «Quand il fait beau, vous sortez, vous avez des projets, une énergie se met en place. Il suffit alors que la pluie vienne perturber ces projections pour que vous soyez tristes».
« C'est une question de luminosité et de mélatonine ». Le psychiatre Hervé Montés justifie la mauvaise humeur par temps pluvieux, par un manque de lumière dans la journée. Cela entraîne un excès de mélatonine dans le corps, et donc des symptômes plutôt dérangeants vu que l'humain devient plus maussade, et fatigué.
Selon le psychologue canadien Pierre Faubert - repris dans TopSanté -, “en cas d'intempéries le corps produit plus de cortisol, une hormone qui influence le niveau de stress. D'où les réactions d'agressivité et d'impatience exprimée par certains par un temps morose”.
Pour les personnes touchées, on parle de Seasonal Affective Disorder (SAD), le nom officiel de la dépression saisonnière. « Cela concerne des gens sensibles à l'ensoleillement. Aux changements de saison, ils peuvent tomber dans une forme de dépression liée aux variations de lumière.
Accidents cardiaques, allergies, dépression saisonnière ou simple morosité, le temps qu'il fait joue aussi sur notre forme physique et mentale. Plus personne aujourd'hui ne conteste l'effet de la météo sur la santé. Canicule ou grand froid, dérèglement climatique, pollens ou pollution ont un impact sur notre organisme.
Selon des chercheurs américains, le son d'une averse, d'un orage et des vagues arrivent à déclencher un mécanisme de détente et d'endormissement chez certaines personnes. Notre cerveau assimile ces bruits comme des sons rassurants et s'en sert pour en bloquer d'autres plus perturbateurs.
Elle nous enivre de son odeur, renouvelle l'atmosphère, créé des clignotements de lumière dans nos villes ennuyeuses et nous invite à cette introspection sereine, presque magique, où nous pouvons entrer en contact avec nous-même à travers les gouttes de pluie.
Le désert d'Atacama, situé au Chili, est réputé être l'endroit le plus sec de la planète. Il semblerait qu'il y existe des zones sur lesquelles il n'a pas plu depuis quelque 400 ans. C'est dire ! Et la moyenne annuelle des précipitations dans ce désert n'est que de 0,1 millimètre.
Pour quelles raisons le pétrichor est si agréable ? Lorsque la pluie tombe et que son odeur jaillit, il est assez courant d'entendre autour de nous les gens s'en réjouir. Car, si le pétrichor fait généralement l'unanimité, c'est tout simplement parce qu'il est bénéfique pour l'homme, comme pour son environnement.
L'isoprène a une grande capacité à augmenter la couverture nuageuse et les noyaux de condensation et donc les précipitations en période de stress thermique élevé. De plus, le vent soulève du sol certaines particules qui facilitent la formation de glace à des températures plus basses que d'habitude.
Les symptômes physiques de la dépression
Ainsi, les symptômes physiques sont nombreux : Troubles du sommeil : le sommeil est souvent mauvais, moins profond, et peu réparateur avec des réveils précoces.
Elle peut aller de quelques semaines à plusieurs mois, voire plusieurs années. La plupart des épisodes dépressifs durent moins de six mois. Une guérison totale (disparition de tous les symptômes) et durable est possible.
La croyance populaire d'une mainmise du soleil sur notre humeur est solidement ancrée. Et pourtant: «Les études scientifiques ne montrent pas d'influence de la météo sur l'humeur de la population générale», assène le Pr Antoine Pelissolo, chef de service de psychiatrie à l'hôpital Henri-Mondor à Créteil.
Le lien direct entre le temps et moral n'a jamais été scientifiquement prouvé. Mais il est reconnu que la lumière joue un rôle indispensable dans la régulation de notre horloge biologique circadienne et des fonctions qui en découlent dont l'humeur.
Le terme "ombrophobie" vient du grec ὄμβρος - ombros - qui signifie "tempête de pluie" et φόβος - phobos - qui signifie peur. Littéralement, ombrophobie désigne la peur des tempêtes de pluie et par extension, la peur d'une météo inhabituelle comme l'orage, la grêle et les fortes pluies.
La pluviophilie va au-delà d'une simple attirance pour la pluie.
L'odeur est un stimulus très fort, comme la douleur, qui est de nature sensorielle. Aussi, l'idée que l'on a d'une douleur ressemble fortement à celle d'une odeur. Enfin, la sensation d'odeur, bien que très différente, a une origine dans le cerveau qui s'active comme pour la douleur. C'est un phénomène réversible.
C'est en Inde et plus précisément à Mawsynram que le record de pluie annuel est détenu. Il y pleut en moyenne chaque année environ 12 mètres d'eau ! Ce petit village se situe juste au nord du Bangladesh et à proximité de Cherrapunji, ville la plus humide en moyenne sur 1 an.
Le record officiel de chaleur a été enregistré le 10 juillet 1913 à Furnace Creek, dans la fameuse Vallée de la Mort en Californie. La température de l'air a alors été mesurée à 56,7 °C. L'endroit détient même le record de la plus forte température au sol, avec 93,9 °C mesurés le 15 juillet 1972.
En pluviométrie totale annuelle, Biarritz arrive en tête. L'océan amène en effet beaucoup d'humidité, mais contrairement à la Bretagne, les nuages buttent sur la chaîne des Pyrénées et déversent leur eau sur le Pays basque. La ville de Besançon, dans le Doubs, est elle aussi très arrosée tout au long de l'année.
Anti-oxydante, elle apporte à votre peau un soin en douceur, qu'elle soit sèche ou sensible.
On dit ainsi "tomber des cordes" ou "tomber des hallebardes". Mais aussi "tomber comme à Gravelotte". Les mêmes expressions s'utilisent avec le verbe "pleuvoir" et l'on parle donc de "pleuvoir des cordes", de "pleuvoir des hallebardes" ou de "pleuvoir comme à Gravelotte".