Sans les pollinisateurs, les plantes à fleurs seraient moins nombreuses et la production de viande et de lait serait diminuée car les animaux que nous élevons se nourrissent de plantes. L'agriculture et donc les humains sont fortement dépendants de la pollinisation.
La pollinisation est un élément clé de la reproduction d'un grand nombre de végétaux. Il s'agit du transport des grains de pollen entre les organes de reproduction mâle appelés étamines vers les pistils (organes femelles) des fleurs. Cette étape est essentielle dans le cycle de vie de ces plantes.
L'abeille est connue pour être le meilleur pollinisateur et pour cause. Elle est capable à elle seule de butiner le pollen de 250 fleurs par heure, de stocker sur une seule patte 500 000 grains de pollen.
Ce ne sont que quelques-uns des aliments qui nécessitent une pollinisation pour se développer. Dans le monde, un tiers des cultures vivrières dépend de la pollinisation des aliments. Les abeilles sont importantes pour la survie de nombreuses autres espèces sur la planète.
Cette coopération plante-animal favorise la fécondation croisée. Elle est donc très importante car elle assure le brassage génétique et maintient une plus grande diversité intra-spécifique et une résistance accrue des plantes.
La pollinisation manuelle effectuée par l'Homme permet de maîtriser ces paramètres. Elle consiste en un prélèvement de pollen sur le pistil de la fleur mâle qui sera ensuite placé au cœur de la fleur femelle afin qu'une fécondation puisse avoir lieu.
Tout d'abord, les fleurs attirent les pollinisateurs. Abeilles, bourdons, papillons et autres insectes sont indispensables pour la pollinisation des plantes.
En pollinisant les plantes à fleurs, les butineuses garantissent la reproduction de nombreuses espèces végétales. Et pas moins d'un tiers de l'alimentation mondiale dépendrait de cette pollinisation – sans abeilles, pas de tomates, de courgettes, de fraises ou encore de pommes...
"Les résultats montrent que les équilibres alimentaires mondiaux seraient profondément modifiés pour trois catégories (les fruits, les légumes et les stimulants) en cas de disparition totale des pollinisateurs : la production mondiale ne suffirait plus à satisfaire les besoins aux niveaux actuels.
Si les abeilles venaient à disparaître, ce serait une véritable catastrophe écologique. En effet, c'est grâce à ces formidables insectes pollinisateurs, que de nombreuses espèces de plantes sauvages, d'arbres, de fruits peuvent se développer.
On estime en effet que 80 % des plantes, arbres et fleurs sont pollinisées uniquement par les abeilles. Ces insectes sont donc le garant du contenu de nos assiettes. Chez de nombreuses espèces végétales, les gamètes mâles se situent sur le pollen, fixé sur les étamines, non mobiles.
Sans abeille, pas de plante
Elles ont permis l'évolution des plantes à fleurs et en ont garanti la survie. Car les insectes, et principalement les abeilles, contribuent à la pollinisation de 80% des espèces de plantes à fleurs et des plantes cultivées.
C'est également un garde manger pour beaucoup d'insectes, notamment les abeilles qui les récoltent en abondance pour subvenir à leurs besoins en protéines. Enfin, grâce aux acides aminés, aux vitamines et aux oligo-éléments qu'ils renferment, les pollens sont une source de bienfaits pour notre corps.
Favorisez des plantes vivaces, indigènes, et riches en nectar; Assurez-vous d'avoir des floraisons qui se chevauchent d'avril à octobre; Plantez par « massif » pour créer un habitat d'hibernation pour les pollinisateurs indigènes.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les abeilles ne sont pas les meilleurs insectes pollinisateurs... Selon des chercheurs britanniques ayant mené une étude sur des mûriers sauvages, les pollinisateurs les plus efficaces sont les papillons de nuit !
La pollinisation est un processus fondamental dans les écosystèmes terrestres naturels et gérés par l'homme. Elle contribue de manière essentielle à la production alimentaire et aux moyens d'existence et établit un lien direct entre les écosystèmes sauvages et les systèmes de production agricole.
Au-delà d'être nécessaire pour notre alimentation, les abeilles pollinisent plus de 170 000 variétés de plantes permettant à tout notre écosystème d'exister. Il est donc crucial de surveiller leur déclin et de freiner la perte de la biodiversité et la dégradation des écosystèmes.
Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), 9,2 % des abeilles sont considérées comme menacées d'extinction sur tout le continent. Il faut cependant avoir en tête que la tendance démographique de 1.535 espèces demeure inconnue, celles-ci représentant 79 % des abeilles européennes.
«Si les abeilles venaient à disparaître, l'humanité n'aurait plus que quatre ans devant elle» Avec la célèbre formule E=mc², cette phrase d'Einstein sur les abeilles est celle qui lui est le plus associée et qui réapparaît dès que la question de la surmortalité des abeilles revient dans le débat public.
La pollinisation peut être de type allogame (l'ovule est fécondé par du pollen en provenance d'une autre plante) ou autogame (le pollen féconde les organes femelles d'une même fleur ou d'autres fleurs d'une même plante).
La mortalité des abeilles est multifactorielle. Nous savons aujourd'hui que les abeilles meurent principalement à cause du varroa, des carences en nourriture du à la disparition des haies ou encore au réchauffement climatique, aux frelons asiatique ou encore aux pesticides.
Au singulier : eau de fleur d'oranger. En fleur / en fleurs. On écrit en principe en fleur, au singulier, s'il s'agit de fleurs d'une même espèce, et en fleurs, au pluriel, s'il s'agit de fleurs d'espèces différentes : un pommier en fleur ; une prairie en fleurs.
Au cœur des pétales des fleurs se trouvent le pistil et les étamines, qui portent le pollen. Soit les graines tombent sur le sol pour donner de nouvelles plantes, soit elles sont transportées par des agents extérieurs comme le vent et l'eau, ou certains animaux tels les chauves-souris, les oiseaux ou les insectes.
Les fleurs fabriquent leurs parfums grâce à leurs pétales, au niveau de petites glandes (osmophores) qui sécrètent des « phéromones ». La phéromone est une substance chimique émise par la plupart des végétaux et qui agit comme un message entre les individus d'une même espèce.