Le rôle politique de la Résistance “La Résistance engage d'abord une bataille d'opinion contre le régime de Vichy, raconte Fabrice Grenard, grâce aux tracts et aux journaux clandestins, qui apparaissent dès la fin 1940.” L'objectif est alors de contrer la propagande allemande relayée par Vichy.
Selon Claude Bourdet, « un réseau, c'est une organisation créée en vue d'un travail militaire précis, essentiellement le renseignement, accessoirement le sabotage, fréquemment aussi, l'évasion de prisonniers de guerre et surtout de pilotes tombés chez l'ennemi…
Les objectifs de la Résistance sont militaires et visent à aider l'effort de guerre par le sabotage, le renseignement, le rapatriement des combattants (aviateurs par exemple) puis la formation de maquis.
Les motivation des résistants étaient diverses : refus de la défaite et de l'occupation allemande, refus du régime de Vichy et de la collaboration, refus de la répression et des mesures antisémites, volonté de combattre pour libérer la France.
L'unification des résistances a une importance stratégique majeure pour le général de Gaulle : alors en concurrence avec le général Giraud, l'appui de la Résistance intérieure renforce sa position aux yeux des Anglo-Saxons, qui lui reprochent parfois son intransigeance.
Si l'appel du 18 juin est aujourd'hui considéré comme l'acte fondateur de la Résistance, celle-ci, dont les débuts sont tâtonnants en 1940, n'est alors que l'affaire d'initiatives individuelles.
La Résistance, c'est l'ensemble des hommes et des femmes qui, en France, ont résisté après la défaite de l'armée française face à l'armée allemande. En juin 1940, neuf mois après le début de la Seconde Guerre mondiale, la France est vaincue par l'Allemagne qui occupe une partie de son territoire.
Les résistants organisent le territoire du Vercors et créent le Comité de Libération Nationale. L'attaque allemande du 21 Juillet 1944 met fin à cette administration dans le Vercors. Le commandement allemand a mis en œuvre près de 10 000 soldats et policiers pour la prise de ce massif.
Le terme de « résistance » a connu, dans le contexte historique et politique, des usages divers. Depuis le XX e siècle, il tend à désigner spécifiquement un « mouvement qui s'oppose à l'occupation d'un pays par des forces étrangères, à partir de la Seconde Guerre mondiale ».
Du rôle des États-Unis pendant la seconde guerre mondiale on retient souvent le débarquement allié de Normandie, qui permet de consacrer le pays comme « libérateur de l'Europe ». On oublie ainsi qu'entre 1939 et 1941 Washington préférait la neutralité et l'isolationnisme au « combat pour la liberté ».
Victoire des Alliés et fin du régime de Vichy. La libération de la France par les Alliés et les Forces françaises libres (FFL) commandées par le général Jean de Lattre de Tassigny et le général Leclerc, eut lieu de juin 1944 à mai 1945.
Synonyme : contestation, désobéissance, mutinerie, obstacle, opposition, rébellion, sédition. Contraire : acquiescement, adhésion, assentiment, coopération, docilité, passivité, réceptivité, soumission.
Figure phare de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin est le plus jeune préfet de France en 1937. Il s'opposa à l'occupant allemand dès 1940 et créa, sous l'égide du général de Gaulle, le Conseil National de la Résistance.
La résistance est une mesure de l'opposition appliquée au courant dans un circuit électrique. La résistance est mesurée en ohms, dont l'unité est symbolisée par la lettre grecque oméga (Ω).
Pour les Allemands et les forces de l'ordre de l'Etat français, les résistants n'appartiennent pas à une armée régulière. Faits prisonniers, ils sont donc considérés comme des francs-tireurs et sont susceptibles d'être fusillés sur-le-champ sans autre forme de procès.
Née du refus de la défaite et de l'occupation ou de la lutte contre le nazisme et le fascisme, parfois de l'Appel du général de Gaulle, elle est le fait au début de quelques individus. Puis la Résistance quitte la sphère de la réaction purement individuelle.
C'est l'ensemble des hommes et des femmes qui, en France, ont résisté après la défaite de l'armée française face à l'armée allemande. En juin 1940, neuf mois après le début de la Seconde Guerre mondiale, la France est vaincue par l'Allemagne, qui occupe une partie de son territoire.
collaboration entre la France et l'Allemagne Nazie.
En octobre 1940 , Pétain et Hitler se rencontrent à Montoire. C'est le début de la collaboration. La France se met au service de l''Allemagne Nazie en espérant améliorer son "sort" .
Les résistants sont ainsi des hommes et des femmes de tous les âges et de tous les milieux qui font le choix du refus, de la désobéissance et de la résistance à l'Allemagne nazie.
La France libre est issue du ralliement au général de Gaulle des Français qui veulent poursuivre la lutte contre l'Allemagne aux côtés des alliés britanniques. Dès le 18 juin , et dans la foulée de son appel à poursuivre la lutte, les ralliements sont d'abord individuels.
1940 : les débuts de la Résistance intérieure
Il a été fait prisonnier pendant la campagne de France de mai-juin 1940 mais s'évade dès le 26 juin 1940. Il fonde aussitôt un mouvement clandestin, le Mouvement de libération nationale... sans cesser de croire en la bonne volonté du maréchal Pétain.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
Les conséquences sont lourdes : une majorité de parlementaires vote, le 10 juillet 1940, les pleins pouvoirs au maréchal Pétain et achève la III° République. Et si Charles de Gaulle lance, le 18 juin 1940, son célèbre Appel, bien peu de Français l'entendent et encore moins le suivent.
1945 Capitulation sans condition de l'Allemagne [signée pour la France par de Lattre de Tassigny (8 mai) ].