Lorsqu'un oiseau se détend et fait pression sur ses genoux et ses chevilles, le tendon se resserre automatiquement et les griffes se ferment. Ce mécanisme est si puissant que certains oiseaux peuvent même s'accrocher à l'envers sur une branche sans difficulté.
L'oiseau ne fournit aucun effort pour s'accrocher. C'est automatique. Dès que les capteurs des pattes détectent la présence d'un support à agripper, les tendons fléchisseurs le saisissent. Ils verrouillent par ailleurs les griffes qui sont ainsi bloquées en position fermée avec une force très importante.
Les oiseaux diurnes, tels que la colombe à collier et la mésange bleue, s'endorment au coucher du soleil et se réveillent souvent au lever du soleil. Cela s'explique par le fait que leur horloge biologique a été réglée avec précision (comme la nôtre autrefois) pour ce faire.
C'est un système anatomique qui fait qu'ils peuvent assurer la prise en s'équilibrant avec leur poids et se reposer en même temps. » Mais tous les oiseaux ne dorment pas debout. « Cela varie d'une espèce à l'autre et même au sein d'une espèce, il y a plusieurs manières de dormir », constate Yves Handrich.
Un rythme de sommeil particulier
Quand les oiseaux dorment, les oiseaux gardent toujours un œil ouvert et une partie de leur cerveau aux aguets. Cette particularité est due au fait que chaque œil ne communique qu'avec une moitié du cerveau.
Lorsque les oiseaux font une sieste, leur posture ne semble pas du tout confortable. Ils dorment souvent sur une patte ou en équilibre sur une branche mince, et pourtant ils parviennent à rester bien droits.
Ils trouveront refuge dans de grands arbres, sur de grands troncs qui, au moins, les abriteront du vent fort. Et ils resteront fermement perchés tout le temps qu'il faudra. Certains vont au sol, dans les cavités, derrière de grosses roches, dans les creux des ravines, etc. Où le vent est moins fort.
Ils repartent ensuite assez tôt, bien avant le coucher du soleil, pour laisser place au plus noctambule de tous : le rouge gorge, dernier et premier à manger en solitaire à l'orée de la nuit.
Dans les écuries, on voit souvent des chevaux dormir debout plutôt qu'allongés. Les chevaux ont en effet la faculté de bloquer les articulations de leurs pattes (rotules et fémurs). Celle-ci peuvent ainsi supporter plusieurs centaines de kilos sans fléchir et sans fatiguer les muscles.
Les espèces nocturnes parviennent à voir dans l'obscurité, grâce à leur rétine qui possède davantage de bâtonnets (cellules sensibles à la lumière) que de cônes (cellules responsables de la vision des couleurs); mais il est certain que les oiseaux ne voient rien dans l'obscurité totale.
ENDURANCE – Des scientifiques ont découvert que certains oiseaux comme le martinet sont capables de passer 10 mois de l'année à voler, sans jamais se poser. Ils dorment et mangent dans les airs. Sacrément endurant, le martinet.
La majorité des oiseaux dorment perchés sur une branche ou un fil électrique. Une position qui peut paraître inconfortable, voire dangereuse, mais qui ne leur demande en réalité aucun effort ou talent d'équilibriste particulier.
Les troglodytes, les rouges-gorges et les mésanges aiment passer la nuit dans les buissons ou les nichoirs, mais les mésanges recherchent souvent d'autres refuges, par exemple sous les caissons des stores. Les merles ne sont pas très sélectifs, ils dorment dans les haies, les buissons ou les arbres.
Chez les poissons, on ne parle pas de sommeil mais plutôt de période d'inactivité où leur réactivité est diminuée. Pour se reposer, les poissons s'immobilisent sur le fond, ou nagent plus lentement suivant les espèces.
Les plus gros oiseaux disposent de plus d'options et peuvent dormir sur l'eau, sur une branche, ou même sur le sol. En revanche, peu d'endroits sont vraiment sûrs, et certains oiseaux ont développé la capacité de dormir en gardant un œil ouvert.
Contrairement à une idée largement répandue, ce n'est pas dans leur nid que les oiseaux passent leurs nuits pour dormir. Les volatiles préfèrent en effet se cacher dans des feuillages denses pour piquer un somme, afin de se mettre à l'abri des prédateurs (les rapaces, les serpents, les renards, les chats…).
Il détient le record du monde de lenteur chez les mammifères et en est fier si on en croit le sourire qu'il affiche en permanence sur son visage.
Dans un monde totalement protégé, Turritopsis Nutricula pourrait donc se régénérer indéfiniment et être l'animal qui vit le plus longtemps. Mais les mers ne sont pas sans danger pour autant. Car si elle peut inverser son processus de vieillissement, elle n'en reste pas moins mortelle, face aux prédateurs.
Champion du monde du sommeil, le koala est l'animal qui dort le plus... Le koala dort en effet en moyenne entre 20 et 22 heures par jour. Quant aux 2 à 4 heures restantes, il les passe à se nourrir, exclusivement de feuilles d'eucalyptus.
Remue sa queue : de haut en bas, voici encore un signe qui montre que votre présence le rassure et que votre volatile est content de vous avoir près de lui. Il bouge la tête d'avant en arrière : encore un signe positif.
Peut-on donner du pain aux oiseaux ? NON ! C'est pire avec le pain : les oiseaux ne digèrent pas la levure ou le sel, le gluten est mauvais pour leur foie et ils peuvent même développer une maladie nommée « le syndrome de l'aile d'ange » qui frappe les canards ou les oies que nous nourrissons au bord des étangs.
Les oiseaux n'ont pratiquement pas d'odorat, sauf quelques espèces particulières comme les vautours (l'odorat est alors ultra performant et aide à repérer les charognes à plusieurs centaines de mètres de distance). Les passereaux repèrent sans doute à la vue au départ.
Chante-t-il la pluie ? Selon les sources et les régions, l'oiseau de la pluie c'est lui ou la mésange charbonnière ou encore le pic vert.
Certains oiseaux, comme les moineaux, se blottissent les uns contre les autres. D'autres dorment dans le creux d'un arbre ou dans le feuillage d'une conifère. Les gélinottes et les perdrix ont une autre astuce : elles s'enfoncent sous la neige où il fait plus chaud qu'à l'extérieur.
Le moineau poireaute
La tête rentrée, le bec en l'air, le corps droit et les ailes plaquées, c'est la posture typique du piaf sous la pluie. De cette manière, les petits oiseaux conservent un maximum de chaleur corporelle et évacuent un maximum d'humidité.