La pénurie des conteneurs maritimes fait pression sur l'approvisionnement et participe à la hausse des prix des marchandises. Les entreprises les répercutent sur leurs clients, sans subir de baisse d'activité en raison de la forte demande.
Dès lors qu'on est dans une phase de forte inflation, il y a toujours de l'opportunisme. C'est l'économie qui le veut. Une partie des acteurs, certes minoritaire, en profite. Mais la majorité des hausses sont justifiées avec l'augmentation des matières premières, de l'énergie et du transport.
Ce phénomène est mondial. Plusieurs facteurs peuvent expliquer l'inflation actuelle : Une distorsion entre offre et demande, la guerre en Ukraine, le re-confinement en Chine, des relocalisations ou encore la transformation énergétique.
Inflation : "La baisse des prix devrait commencer en 2023" estime l'économiste iséroise Virginie Monvoisin.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
La France devrait "sortir du pic d'inflation fin 2023", assure le ministre de l'Economie Bruno Le Maire dans une interview à paraître mercredi dans Le Figaro.
Les taxes, 45 %. La matière première représente donc la moitié du coût. Or, les cours du brut restent élevés sur les marchés mondiaux, notamment en raison du conflit en Ukraine. Et la reprise mondiale tire la demande à la hausse, analyse Olivier Gantois, le président de l'Union française des industries pétrolières.
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
Pour juguler l'inflation, il faut tempérer la croissance de la masse monétaire et réduire la demande. C'est un langage économique dur à entendre pour les citoyens, mais la distribution d'argent gratuit ou la hausse des salaires, historiquement, a toujours alimenté l'inflation.
"Cette baisse de l'inflation serait due au ralentissement des prix de l'énergie et des services, souligne l'institut. Les prix des produits manufacturés augmenteraient sur un an à un rythme proche du mois précédent et ceux de l'alimentation accéléreraient.
Quand il y a de l'inflation, mettons par exemple en zone euro, le pouvoir d'achat de chaque euro baisse, puisque les prix de ce qu'on achète avec augmentent. Ce qui signifie aussi que chaque euro emprunté coûte, en termes réels (c'est-à-dire en baguettes de pain, en kg de carottes, etc.), moins cher à rembourser.
En août 2022, l'inflation dans la zone OCDE a été globalement stable, atteignant 10,3% en glissement annuel, après 10,2% en juillet 2022. OCDE, 4 octobre 2022. Le taux d'inflation annuel de la zone euro en hausse à 10,0 % (pdf - 236 ko). Eurostat, 30 septembre 2022.
On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d'acheter moins de produits. Autrement dit, l'inflation érode progressivement la valeur de la monnaie.
Si l'inflation a toujours, à long terme, des effets négatifs, elle peut avoir, à court terme des effets positifs. ➢ Les effets positifs : - allège la dette des débiteurs (par exemple, celui qui a emprunté pour acheter un logement). - profite à ceux qui bénéficient de revenus indexés sur l'inflation.
En cas de baisse des prix de l'immobilier, les loueurs qui subissent également l'inflation se retrouveront appauvris et pourraient donc vouloir augmenter le montant des loyers, ce qui représenterait aussi une perte de pouvoir d'achat pour les ménages qui sont locataires.
En soulignant le problème d'inflation qui s'incruste. Leur taux de référence pourrait même grimper jusqu'à environ 4,4 % d'ici la fin de l'année et se poursuivre en 2023 si l'inflation n'est pas maîtrisée.
La guerre en Ukraine crée de l'incertitude et de la spéculation liées à de possibles sanctions économiques dans les secteurs du gaz naturel et du pétrole russe, et cela engendre une pression à la hausse sur le prix du baril de pétrole sur les marchés.
Comme tous les produits et service, le prix du carburant est évidemment indexé sur l'offre et la demande, ce qui explique que le diesel est plus cher que l'essence, lorsque la demande est supérieure. Ce qui explique la hausse des prix, d'autant plus forte que la majeure partie du pétrole utilisé provient de Russie.
Depuis trois semaines, le prix du sans-plomb n'a cessé d'augmenter. De 1,74 euro, il a atteint 1,93 euro en moyenne, soit une augmentation de plus de 10%. La première raison, c'est la hausse récente du prix du pétrole brut. La seconde raison est saisonnière, et vient de l'autre côté de l'Atlantique.
Or depuis le pic de septembre 2021, leurs prix a décru de 40%. Toutes ces baisses devraient logiquement se répercuter sur les prix à la consommation dans les prochaines semaines.
LES LIVRETS
Ils ont en commun une parfaite liquidité, une absence de frais et la même rémunération, au taux nominal brut actuellement en vigueur (au 1 er août 2022) de 2% par an, exonéré d'impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. Au-delà, tournez-vous par exemple vers un compte sur livret.