Les « Sans-culottes » veulent la liberté, luttent contre la vie chère et contre les prêtres qui n'acceptent pas la Révolution. Ils veulent que l'argent des plus riches soit redistribué aux plus pauvres. Ils sont prêts à s'engager dans l'armée et à faire la guerre contre d'autres pays pour défendre leurs idées.
— leurs adversaires sont les « Montagnards ». On les appelle ainsi car ils ont pris l'habitude, à la Convention, de se rassembler sur les bancs les plus élevés de la salle, la « montagne ». Ils souhaitent limiter la propriété et contrôler le commerce. Ils sont souvent plus proches des « sans-culottes ».
Animés d'un idéal de démocratie, d'égalité entre citoyens, ils réclament le droit à la subsistance, à l'accès à la nourriture et ils souhaitent, pour cela, que l'État plafonne les prix, qu'il réglemente le commerce.
Les sans-culottes jouent un rôle très important dans la politique de l'après-révolution puisqu'il ils participent à l'arrestation manquée du roi le 17 août 1792 à Varennes puis de sa mise à mort en 1793 et s'emparent du château des tuileries.
Le 20 juin, les Sans-Culottes parisiens ont attaqué le Palais des Tuileries afin d'obtenir un changement de la politique du roi. Malgré la menace Louis XVI n'a pas cédé.
Le 10 août 1792, les Sans-culottes s'emparent du Palais des Tuileries et emprisonnent Louis XVI et sa famille au Temple. Lors de cette journée sanglante qui marque la fin de la monarchie constitutionnelle, le roi est encore défendu par les « Gardes-Suisses », souvent cités mais bien mal connus.
Face au peuple de Paris et aux Fédérés déchainés, les Gardes Suisses de Louis XVI se font massacrés. Suite à la prise du Palais des Tuileries, Louis XVI et sa famille se font emprisonnés. Ce sera la fin de la monarchie constitutionnelle.
Les causes de la Révolution française englobent l'insatisfaction sociale, l'oppression politique, la crise économique aiguë et la montée des idées des Lumières.
La prise de la Bastille est un symbole du basculement : cette forteresse royale, prison et arsenal, est gardée par une centaine d'hommes. Que les émeutiers parviennent à sa reddition témoigne de l'effondrement du pouvoir royal. La prison est, depuis 1770, régulièrement associée à l'arbitraire du royaume.
Les principes politiques des Sans-Culottes reposaient en grande partie sur l'égalité sociale, l'égalité économique et la démocratie populaire. Ils soutenaient l'abolition des privilèges et de l'autorité de la monarchie, de la noblesse et du clergé de l'Église catholique romaine.
Confronté à de graves difficultés économiques, le régime tombe le 18 brumaire 1799 (9 novembre 1799) suite au coup d'État d'un général brillant et ambitieux : Napoléon Bonaparte.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794. L'héritage de notre République, inaugurée dans la politique de "la Terreur", anime toujours autant de débats au sein de notre histoire politique.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
14 juillet 1789 : la forteresse de la Bastille tombe aux mains des Parisiens. LE FAIT DU JOUR. Prise d'assaut par un millier de Parisiens décidés à mettre la main sur de la poudre à fusil et des munitions, la Bastille a capitulé en quelques heures.
Le 14 juillet 1789 , la forteresse ne comptait que sept prisonniers : quatre faussaires, dont le procès était en cours d'instruction ; deux fous, Auguste Tavernier et Francis Xavier Whyte dit chevalier de Whyte de Malleville ; le comte de Solages, un noble, criminel, enfermé à la demande de sa famille, probablement ...
Après le 10 août 1792, Louis XVI et Marie-Antoinette sont incarcérés et accusés notamment d'avoir manœuvré avec les puissances étrangères contre la Révolution. Louis XVI est condamné à mort et guillotiné le 21 janvier 1793. Marie-Antoinette est exécutée le 16 octobre 1793.
Des conséquences exceptionnelles suivent la prise de la Bastille : capitulation de Louis XVI, reconnaissance de la souveraineté populaire... A l'époque, on l'a bien vu : l'événement marquait la fin d'un monde.
La Révolution française est un événement majeur de la fin du xviiie siècle. Née des difficultés de la monarchie et des contestations de l'absolutisme, elle marque une rupture totale avec l'Ancien Régime (la période précédente) dans le domaine politique, mais aussi dans les domaines économique, social et culturel.
La Révolution pose le principe de la séparation des pouvoirs. Le peuple entre dans la vie politique (certains hommes, en fait, car les citoyens appelés « passifs », c'est-à-dire les femmes, les pauvres… ne votent pas). Il élit ses représentants qui siègent à l'assemblée.
Louis XVI y prête serment de fidélité à la Nation. Pourtant, le roi n'a jamais vraiment accepté la Révolution, il se méfie des révolutionnaires et désapprouve leurs mesures, notamment religieuses. il rejette en effet, la Constitution civile du clergé, qui fait du clergé un corps de fonctionnaires devant prêter serment.
Le 10 août 1792, quarante-sept des quarante-huit sections parisiennes, grossies des fédérés bretons et marseillais, assiègent le palais des Tuileries, contraignant la famille royale à se retirer et à se placer sous la protection de l'Assemblée législative.
Le 21 septembre 1792, la Convention nationale décrète l'abolition de la royauté. Ce décret met fin à la longue décadence du pouvoir monarchique amorcée en 1789.
Manifeste de Brunswick : l'intimidation de Paris en 1792
Empêcher les révolutionnaires parisiens de s'en prendre à Louis XVI et à sa famille. Le texte provoque finalement la prise des Tuileries.