"En français, presque tous les mots qui se terminent par le groupe de lettres ILLE se prononcent comme fille et famille", explique la très savante Banque de dépannage linguistique. Il n'y a que trois mots qui fassent exception à la règle : "ville, tranquille, mille [le nombre, dix fois cent], et leurs dérivés".>
Femme vient du latin femina, qui progressivement s'est prononcé "fème", puis "fame", mais là encore les lexicographes ont tenu à maintenir le lien avec l'origine latine, donc le premier "e"… même s'il se prononce A. C'est toute la différence entre la graphie du français et celle de l'espagnol, par exemple.
La faute à la ligature
Dès le XVIe siècle, les imprimeurs français évoquent le « S » sonore de la cité mosellane par un « TZ », qui ressemble vaguement au ß. La ville se prononce donc bien « Mess », et ses habitants sont des MeSSins.
Le terme venant du latin secundus, signifiant « qui suit », la lettre G a été remplacée par un C, rendant la graphie conforme à la racine latine. Mais la prononciation n'a pas suivi l'uniformisation de l'orthographe, probablement parce qu'en français, il est plus facile de dire « segond » que « second ».
Comme Praz qui se prononce Pra ». Ou Avoriaz, qui se prononce donc Avoria, en savoyard comme en français.
Cette prononciation est liée à l'étymologie du nom de cette ville. En effet, au XIVe siècle, la ville se nommait Auceurre . À cette époque, la lettre X était utilisée dans les manuscrits pour abréger ss , mais elle gardait la prononciation [ s ] (c'est d'ailleurs toujours le cas dans les mots six , dix , coccyx …).
Oyonnax. Comme pour Avoriaz, la lettre finale sert à orienter l'accent tonique : ici, il marque l'oxytonisme, c'est à dire qu'il faut mettre l'accent sur la dernière syllabe. Mais ce « x » ne se prononce pas. On dit donc « OyonnA » avec un « a » bien clair.
Le mot "femme" vient du latin "femina". En ancien français, il pouvait s'écrire "feme", "fame", "femme", "fenme" ou encore "famme" et se prononçait [fãm]. L'évolution de la langue a amené le son [ã] à s'ouvrir et à se transformer en [a] alors que la graphie avec le doublement de consonne s'est, elle, conservée.
Il s'agit de la contraction de l'adjectif possessif mon et du nom commun sieur, qui est lui-même une contraction de seigneur. Il est donc une forme simplifiée de monseigneur. Par l'usage, il ne se prononce plus comme il s'écrit. La prononciation moderne est /mǝ.
Ils proviennent souvent de langues anciennes comme le latin ou le grec ancien. Le mot seconde n'y fait pas exception et vient du mot latin « secundus », qui signifie suivant. Si on prête l'oreille un instant, nous remarquons que le /c/ contenu dans seconde se prononce [g].
Le thésaurus donne deux raisons. La première nous vient de la phonétique du nom de la ville, issue du néerlandais «brysel» et la seconde, du mot Bruxelles originellement écrit en néerlandais «Brussel», formé sur bruoc «marais» et sella «habitation».
On écrit LAGUIOLE et on prononce « LAÏOLE ». On a conservé la prononciation ancienne, en patois, en occitan, c'est la raison pour laquelle on parle de Laïole.
On vous explique alors qu'on prononce Gérardmé [ʒeʁaʁme] et pas –mère [mεʁ]. Très bien.
Des exemples
Exemple : prendre, il prend, avec un d, prend-il, avec une liaison prononcée [t], bien que prend s'écrive avec un d. Autre exemple : entendre, elle entend, entend-elle. C'est pour cette raison qu'on n'ajoute pas de t entre deux traits d'union comme dans y a-t-il, neige-t-il. Le d prononcé [t] suffit !
Il faut un long détour par l'histoire de la langue pour démontrer, d'après les règles de l'évolution du français, que la prononciation <fa-m> est régulière, tandis que la graphie femme l'est moins. Et, qu'à l'inverse, la prononciation <flè-m> est irrégulière, alors que la graphie flemme se justifie.
Étymologie. (Adverbe) Agglutination de la locution, autrefois pléonastique au jour d'hui où hui signifiait « en ce jour », comme le latin hodie dont il provient. Intégré dans la langue française approximativement au XVI e siècle. De nos jours, hui a disparu du français et le mot a perdu son caractère pléonastique.
Monsieur fait au pluriel messieurs : bonjour messieurs ! Abréviations. Monsieur s'abrège en M. (et non en Mr, qui est l'abréviation de l'anglais mister) : M.
Qu'en est-il de ces dames? Si Matignon a gommé le mot «mademoiselle» des formulaires administratifs en 2012, on se souviendra toutefois que son abréviation est «Mlle». Le raccourci du mot madame est quant à lui «Mme» et «Mmes» lorsque ces dernières sont a minima deux.
Il est recommandé d'utiliser la formule Madame, Monsieur, si l'on ne connaît pas le nom de la personne à qui la lettre doit être adressée. On met Madame ou Monsieur si l'on ne connaît pas son sexe (dans le cas de prénoms épicènes tels que Claude, Dominique,Leslie ou Maxime).
Un dernier mot prononcé aujourd'hui avec le son [e] se disait autrefois avec [a] : hennir, le hennissement. On disait donc le cheval [ani]. Vous aurez surement remarqué que, dans tous les mots concernés, le e prononcé comme un a précède soit deux n, soit deux m, soit deux l. Et il y a une bonne raison à cela.
Non, on ne prononce pas la lettre finale ! Donc, on ne va pas en vacances à “ChamoniX” mais bien à “Chamoni” ou “Cham” pour être sûr d'éviter de faire saigner les oreilles des locaux.
Longwy (/lɔ̃wi/ le g est muet) est une ville lorraine du Nord-Est de la France, du département de Meurthe-et-Moselle et de la région Grand Est, chef-lieu du canton du même nom. Elle est arrosée par la Chiers, un affluent de la Meuse.
La Seyne-sur-Mer [la sɛjnə] est une commune française située au bord de la Méditerranée dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
À l'office du tourisme, on indique que la prononciation correcte est [ kasi ].